Akemashite omedetô, ça sonne bien !


Dernière ligne droite avant le traditionnel décompte des secondes et des bonnes résolutions, qui, soit dit en passant, ne seront jamais tenues, nous voilà fin 2008, prêt à commencer 2009...année de crise qui s'annonce, (ben oui, je vais avoir 30 ans ;-)) peut être pas...

Alors vous, oui, vous (toi, plus ou moins fidèle lecteur de ce blog), MERCI! 1001 mercis pour ces mails, ces commentaires, ces paquets qui font toujours très plaisir (pas encore eu la chance de recevoir une bouteille de Petrus mais je ne baisse pas les bras ;-). 1001 Recettes, c'est avant tout un lieu d'échange! On laisse 3min ses tracas et soucis de côté et on se fait plaisir!

Ce n'est pas le moment pour un bilan (qui viendra certainement en début d'année prochaine) mais vous aurez noté quelques changements. moins de billets, plus de photos...faut dire que je m'améliore (cela sera aussi le thème d'un prochain billet, pour bien rigoler). Alors quoi pour 2009 ? Plein de surprises, vous verrez !

5.....4......3.....2.....1......Je vous souhaites à toutes et tous une merveilleuse année 2009! Que vos rêves deviennent réalité et soyez heureux !

Et comme j'ai des lecteurs à travers le monde, laissez-moi vous dire:

Ich wünsche Ihen ein gutes neues Jahr 2009, I wish you a happy new year 2009, feliz año nuevo, gelukkig Nieuwjaa, felice anno nuovo, feliz ano novo ou encore novim godom...

Pour le titre, c'est du japonnais...il parait ;-)

Joyeux Nöel ! Un peu de foie gras peut-être ?

Joyeux Noël à toutes et tous ! J’espère que le père Noël sera passé par votre cheminée pour vous apporter vos cadeaux en tout genre : robot, panoplie entière de couteaux japonais ou encore ce superbe livre que vous rêviez d’avoir dans votre bibliothèque. Comment ça, tout le monde ne rêve pas d’être équipé comme un cuisinier ;-) ?

Noël a toujours été un moment magique, évoluant avec les années. Petit, c’était plutôt cette attente insoutenable avant le déballage des paquets. Et cette petite appréhension lorsqu’il fallait chanter une chanson devant le sapin. Ensuite, Noël s’est transformé, notre rôle de spectateur a évolué, c’était à notre tour de faire des cadeaux, trouver des idées brillantes et innovantes à chaque fois. Et maintenant, Noël, c’est aussi l’occasion de partager un moment magique autour d’un menu confectionné juste la personne qu’on aime. Prendre le temps, se faire plaisir, discuter et rire devant un menu de fête…

Je me suis creusé un peu la tête pour ce menu, ne sachant pas trop comment commencer. Il y a tellement de produits dits « de fêtes » qu’il n’est pas toujours évident de se retrouver. Foie gras, viandes, poissons, truffes, champagnes et j’en passe, comment faire son choix ? Et si je prenais le temps de m’assoir quelques instants et de feuilleter le fabuleux livre que je viens de recevoir, Authentique de Pierrot Ayer, chef du Pérolles

Des recettes toutes plus tentantes les unes que les autres, il va falloir que je me décide. J’adore le foie gras (on ne se refait pas) et j’aime le cuisiner spécialement pour les fêtes de fin d’année. Et on dirait que je ne suis pas le seul, le chef proposant plusieurs recettes avec ce met raffiné. Quelque chose de simple pour mettre en valeur le foie gras, mais aussi une autre petite merveille que je réservais pour ce repas…En voyant cette recette, j’étais sûr de tomber pile sur LA recette qu’il me fallait.

Crème de courge au foie gras de canard tiède et vieux vinaigre balsamique selon Pierrot Ayer légèrement revisitée

J’ai apporté quelques modifications mineures à la recette. Si vous voulez l’originale, vous savez ce qu’il vous reste à acheter ;-)

------- Ingrédients (2 pers.) -------

300g de courge
1 petite échalote
1 noix de beurre
1.5dl de fond de légumes
1dl de crème 35%
1cs de mascarpone

100g de foie gras frais
50g farine + ½ cc de cannelle
Sel et poivre

Pépins de courge
Billes de courge
Vieux vinaigre balsamique


------- Proposition /choix du vin -------

Voilà l’autre petite merveille dont je parlais avant. Le vin, Noël, une bonne occasion de se faire plaisir et même plus. Alors, pourquoi ne pas ouvrir ce magnifique Château Margaux 1997. Un des 5 rares Premier Grand Cru Classé de Bordeaux....Petite année me direz-vous, certes, mais quand même, Margaux reste un must. Et pour tout dire, ce vin vient de détrôner un autre de ses compatriotes (un Château Palmer 1979 pour les curieux) à la place convoitée de : meilleur vin que je n’ai jamais bu. Un nez équilibré de fruit rouge qui laisse place à des notes plus animales après un certain temps. Et ce qui marque et donne le coup de grâce, l’attaque en bouche…une finesse et rondeur à tomber. C’est la chose qui m’a le plus séduit et étonné dans ce vin. Cette rondeur allait très bien avec l’entrée composée de foie gras, mais aussi avec la suite, un filet de Bœuf Wellington aux morilles. Ah, quel souvenir !

---------- Préparation ----------

Commencer par peler la courge et prélever quelques billes (petites de préférence) à l’aide d’une cuillère parisienne. Les cuire à l’eau salée et réserver pour la fin.

Couper en petits cubes le reste de la courge, faire revenir les échalotes émincées dans la noix de beurre et ajouter la courge et laisser dorer quelques instants. Ajouter le fond de légumes et laisser cuire jusqu’à ce que la courge soit cuite. Mixer le tout puis passer au chinois. Réchauffer le tout, ajouter la crème et le mascarpone, rectifier l’assaisonnement et réserver.

Découper le foie gras en médaillons d’un bon centimètre d’épaisseur. L’assaisonner de chaque côté avec un peu de sel et poivre puis le fariner légèrement. Tapoter pour enlever l’excédant et pendant ce temps, faire chauffer une poêle à blanc (sans matière grasse). Y déposer le foie gras et colorer 30sec de chaque côté. Débarrasser le foie gras et terminer la cuisson sous l’infrarouge de votre four (1-2 min). Éponger l’excédant de graisse fondue avec un peu de papier absorbant.

Faire revenir les billes de courges dans un peu de beurre, faire torréfier les graines de courges dans une poêle chaude et dresser le tout au fond d’assiette creuse. Mettre le foie gras au centre et verser la soupe autour. Ajouter quelques gouttes de vieux vinaigre balsamique autour, il ne vous reste plus qu’à déguster cette petite merveille.

---------- Bon appétit ----------

Je ne serais pas le seul à vous dire que c’est vraiment un must ! La courge se marie très bien avec le foie gras, le vinaigre donne une petite note d’acidité qui relève le tout. Nul besoin de préciser qu’il faut utiliser un foie de bonne qualité, cela vaut vraiment la peine !

Et avec ça, en avant pour d’autres repas riches en couleurs et émotions !

Et si vous faisiez votre liqueur vous même ?

Alors, vous avez trouvé tous vos cadeaux ? Vous êtes resté zen dans ces magasins archi bondés, rempli d’une espèce de foule hystérique qui crie être pressée et qui n’a pas le temps ? Voici une petite idée cadeau que l’on peu faire chez soi, qui ne demande pas grand-chose et qui peut faire plaisir.

Je suis allé l’autre soir dans un magasin qui vend plusieurs sortes d’huiles, de vinaigres et d’alcools au décilitre, il suffit de choisir sa bouteille et le volume désiré. Je voulais une petite bouteille de liqueur de Noël. Je l’ai gouté sur place, je la trouvais sympa. Mais en rentrant chez moi, je me suis dis qu’il serait certainement très simple de faire pareil, pour beaucoup moins cher…

Liqueur de Noël maison


------- Ingrédients (4 dl.) -------

2dl d’Amarula (ou Bailey’s)
1dl de lait entier
1dl de demi-crème
2cl de rhum arrangé à la vanille et cannelle
1cl de liqueur de café
1 cs de mélange d’épices de Noël
(ou selon vos goûts)

---------- Préparation ----------

Si vous n’avez pas de rhum arrangé du style, il suffit de mettre infuser un petit bâton de cannelle et une gousse de vanille fendue et grattée dans le lait chaud.

Faire chauffer le lait dans une petite casserole, y ajouter les épices et le rhum ainsi que la liqueur de café, porter le tout à ébullition puis refroidir immédiatement. Une fois froid, filter à l’aide d’une gaze pour enlever les gros morceaux d’épices puis y ajouter la crème et l’Amarula. Mélanger et mettre au frais pour une petite heure.

Il ne vous suffit plus qu’à déguster le tout bien confortablement installé chez vous ou de l’offrir ! Par contre, bon courage si vous devez encore allez trouver des cadeaux la semaine prochaine ;-)

Foie gras frais ou mi-cuit, pourquoi pas les deux ?!?

Encore un billet pauvre en blabla et autres histoires, mais une chouette proposition. Dans une semaine, c’est Noël! Et comme chaque année dans ma cuisine, c’est le moment de sortir le foie gras et de le cuisiner.

Pour l’occasion, un duo de foie gras. Simple comme bonjour, mais tellement bon. Pour cette entrée, j’ai eu la chance de recevoir un superbe foie gras mi-cuit made by Damien Germanier! Je vous conseille d’aller voir sur son blog une recette semblable, celle de la terrine de foie gras au pain d’épice.

Apprêté avec un peu de Cuchaule toastée, c’est un pur plaisir. De l’autre côté, un foie gras frais de très bonne qualité qui fera juste un petit passage dans ma poêle, et hop, prêt pour être servi!

Foie gras poêlé aux épices de Noël et vin cuit, pseudo chutney pomme poire et foie gras mi-cuit ou plus simplement, duo de foie gras avec un petit air fribourgeois

------- Ingrédients (4 pers.) -------

4 tranches de foie gras en torchon
2 belles tranches de Cuchaule (ou brioche)

4 tranches de foie gras frais
3cs de farine
1cs de mélange pour pain d’épice
Fleur de sel

1 pomme verte
1 poire
3cs de pignon de pin grillés
3cm de gingembre frais
5cl de vinaigre balsamique blanc (au pomme c’est encore mieux)
4cs de sucre brun
Sel et poivre


------- Proposition /choix du vin -------

Bien entendu un Sauternes, mais voilà, toujours le problème pour commencer un repas avec un vin si “lourd” ...Je vous propose ici d’autres alternatives. J’ai ouvert un Gewurztraminer Grand Cru Frankstein 2003 de Ruhlmann (Dambach-la-Ville pour Jean ;-). Avec un nez a tomber, des notes des violettes et litchi. Un très léger sucre résiduel qui allait à merveille avec le foie gras. Sinon, vous pouvez trouver des Amignes de Vétroz avec un léger sucre résiduel (1 abeille sur la bouteille), certain Johannisberg bien rond. L’acidité du chutney ne tuera normalement pas ces vins. Et sinon, un grand champagne irait certainement très bien aussi!

---------- Préparation ----------

Un jour avant, préparer le chutney. Peler la pomme et la poire, découper en petits cubes. Dans une poêle, faire chauffer un peu de beurre, y faire revenir la pomme pour commencer, puis ajouter la poire (qui est plus molle en générale et qui nécessite donc moins de cuisson). Faire dorer. Ajouter les pignons, le sucre et laisser caraméliser très doucement. Ajouter le vinaigre balsamique blanc, laisser cuire à petit feu jusqu’à évaporation presque totale. Saler et poivre le chutney, réserver au frais.

Faire toaster les tranches de cuchaules et découper des bâtonnets assez épais. Rien à faire de spécial pour le foie gras au torchon.

Découper le foie gras frais, si besoin enlever les petites veines restantes. Faire chauffer une poêle à blanc sans matière grasse. Fariner les tranches dans le mélange farine + épices de Noël et tapoter pour enlever l' excédant. Faire dorer 1min de chaque côté, retirer et déposer sur du papier absorbant. Dresser l’assiette avec le chutney, le reste et y mettre le foie gras poêlé, l’arroser d’un filet de vin cuit ou de caramel de vinaigre balsamique. Servir

---------- Bon appétit ----------

Le foie gras, j’adore, j’aime, je....Enfin bref vous l’aurez compris, il se retrouvera encore sur ma table pendant les fêtes.

Pour les chanceux qui habite en Valais ou prêt de Vétroz, Damien vend ses foie gras directement dans son restaurant. Renseignez-vous ici!

Quand la mer rencontre la terre ou quelque chose comme ça...

Dernière ligne droite avant la fin de l’année, tout le monde cherche, réfléchit ou concocte ses différents menus de fêtes. Des entrées, des plats, plusieurs occasions, mais comment ne pas toujours faire la même chose ?

Un peu de chance et d’imagination. Ce fut le cas pour cette entrée rapidement préparée et étonnante de fraicheur. La base, un tartare de coquille St-Jacques. Ce coquillage se marie très bien avec l’acidité de la pomme verte type Granny Smith. Quelques pignons de pins grillés pour le croquant, un peu de coriandre fraiche et en graine pour l’assaisonnement et une tombée d’huile de noisette, il n’en faudra pas plus pour charmer vos convives !

Tartare de St-Jacques à la pomme acidulée ou Entrée entre mer et terre

------- Ingrédients (4 pers.) -------

4 belles noix de St-Jacques FRAICHES
4cs de pignons de pin
2 petites pommes vertes style Granny Smith
Sel, poivre et coriandre en graine
3cs d’huile de noisette
1 citron vert
Quelques peluches de coriandre fraiche

---------- Préparation ----------

Faire chauffer une poêle à blanc et y faire dorer les pignons sans matière grasse. Laisser refroidir. Laver les pommes (laisser la peau, c’est plus joli pour la couleur), les couper en deux, retirer le cœur et les émincer en petits dès.

Inutile de vous dire que la fraicheur des noix de St-Jacques est importante vu qu’elles sont mangées crues..Alors attention ! Les éponger dans un peu de papier absorbant et les poivrer et assaisonner avec la coriandre en graine. Faire un tartare en les découpant en petits cubes. Dans un bol, mélanger les pommes, les St-Jacques, les pignons. Presser le jus d’un citron vert, y ajouter la coriandre fraiche ciselée, un peu de fleurs de sel et l’huile de noisette. Bien mélanger le tout et dresser, manger sans attendre !

---------- Bon appétit ----------

Une entrée légère et savoureuse qui prend peu de temps à préparer. Des St-Jacques à Noël sur votre table ?

P.S. Oui je sais, un billet ridiculement court...pas trop de temps, mais c'est le moment idéal de sortir cette recette de circonstance ! Je ferais mieux après les fêtes ;-)

Vin chaud blanc ou rouge, choisissez votre camp!

Monsieur Dusse, comme nous avons vingt minutes pour monter, nous allons en profiter pour faire un p’tit cours sur le planté du bâton. Et dès l’arrivée pour vous récompenser, nous irons prendre un verre de vin chaud”. Tout le monde se rappelle certainement du passage mythique de Jean-Claude Dusse, alias Michel Blanc, qui a un peu de mal avec son planté du bâton et le fameux moniteur qui n’arrête de vouloir boire son petit vin chaud...

Le vin chaud me fait souvent penser à ce passage mais je l’associe surtout à une autre grande occasion: La St-Nicolas! Et pour cause, ce bon St-Nicolas n’est rien d’autre que le Saint patron de notre jolie ville de Fribourg. Chaque année, le premier samedi de décembre, le St Nicolas se rend en cortège du Collège St Michel à la cathédrale qui porte son nom pour y prononcer un discours. Mais attention, rien à voir avec le père Noël, son habit est d'ailleurs bien différent: Rouge pour le père Noël, blanc pour St-Nicolas, avec sa mitre et sa crosse.

Saint Nicolas est un personnage historique. Souvent en voyage pour des missions pastorales, il est devenu le patron des navigateurs. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il a été désigné saint patron de Fribourg. Au Moyen Age, de nombreux navigateurs partaient en effet de cette ville qui était à l'époque un centre réputé pour la production de cuir et de draps.

Mais St Nicolas est aussi un personnage très embelli par la légende. Celle-ci indique notamment qu'il a ressuscité trois enfants qui avaient été tués et salés par un boucher. Depuis, il est le protecteur des enfants et le saint patron... des charcutiers.

Une fête, une ambiance qui rassemble tout le monde en ville. Et quand il fait froid, on boit volontiers un petit vin chaud vendu par une dizaine d’associations. Mais j’ai même encore mieux, le meilleur vin chaud préparé par Jacqueline (nom d’emprunt car elle est un peu timide ;-) qui nous invite chez elle avant le cortège.

Ah son vin chaud, une pure merveille! J’ai testé plusieurs variantes chez moi, voici celle que j’ai retenue pour vous:

Vin chaud aux épices, façon un peu comme Jacqueline

Pour 1l de vin chaud

6dl d’eau
4dl de vin rouge (bien rouge et pas cher)
2 bâtons de cannelle
3-4 étoiles de badiane
2 sachets de thé noir (Earl Grey pour ma part)
1 orange
1 citron
Sucre (80g à la base, mais plus ou moins selon vos goûts)


Faire chauffer l’eau dans une grande casserole, y ajouter le thé, la cannelle et la badiane. Porter à ébullition, puis ajouter le vin rouge, le jus de l’orange et du citron pressés. Ajouter le sucre et laisser frémir sans aller à l’ébullition pendant 15-20 min. Sortir la cannelle, le thé et la badiane, votre vin chaud est prêt.

Vous pouvez ajouter des morceaux d’orange ou de citron si vous le désirez, comme dans la sangria ;-) Si vous voulez le faire léger niveau alcool, faire bouillir le vin avant, l’alcool s’évapore avant l’eau...mais bon, le vin chaud, faut aussi que cela fasse tourner un peu la tête non ?

L’année passée, je flânais avec d’autres bloggeurs dans le marché de Noël de Strasbourg, l’un des marchés les plus connus au monde. A plusieurs reprises, j’ai vu des cabanes vendant du vin chaud blanc..intéressant tout ça. Et bien cette année, j’ai tenté la chose chez moi!

Vin blanc chaud comme si on était à Strasbourg chez Loukoum

Une bouteille de vin blanc fruité (7.5dl,Pinot gris, Gewurtz)
1.5dl d’eau
1 verre (2.5 cl) de rhum arrangé ou alcool de fruit (style abricotine, poire...)
5-6 capsules de cardamomes vertes
1/2 citron vert
1/2 orange
1 bâton de cannelle
2 étoiles de badiane
4-5cm de gingembre
3 cs de miel
Sucre selon vos goûts


Mettre à chauffer dans une casserole l’eau et le vin, y ajouter l’alcool et le jus d’orange et du citron. Le mélange ne doit pas bouillir, y ajouter les épices et le miel, laisser cuire 15-20min sur feu doux. Retirer les épices et servir bien chaud!

Alors maintenant, vous savez ce qu'il vous reste à faire si vous avez une petite envie de vin chaud!

Vol-au-vent, bons ou mauvais souvenirs ?

Le vol-au-vent, une hantise d’enfant…Et pour cause ! Une sacrée bonne façon de « camoufler » des restes…et voila, tout y passe, restes de saucisses, légumes, le tout dans une béchamel bien épaisse pour masquer le tout.

Je me rappelle que petit, je traquais sans répit les petits morceaux de viande rouge dans les sauces toutes prêtes. J’ai toujours cru que c’était des morceaux de langue... Je n’en ai jamais eu le cœur net mais cela me fait rire maintenant ;-)

Cependant, un vol-au-vent fait maison, cela peut être divin. Allons directement à l’essentiel, vous voulez surprendre vos invités avec une recette raffinée sans pour autant passer toute la journée dans la cuisine ? J’ai alors exactement ce qu’il vous faut !

Vol-au-vent au champagne et aux morilles ou petite entrée raffinée pour menu de fête

------- Ingrédients (4 pers.) -------

4 coques pour Vol-au-vent

15g de beurre
15g de farine
1.5dl de lait
1dl de champagne
Sel, poivre, noix de muscade

2 petits filets de poulet
bouillon de légumes
50g de morilles fraiches ou réhydratées
15-20 pois mange-tout
------- Proposition /choix du vin -------

Avec ça, un Champagne bien sûr ! Blanc de blanc, blanc de noir, à vous de voir. Inutile de sacrifier votre meilleur champagne pour la recette mais faite vous plaisir en le servant dans vos plus belles coupes pour accompagner ce plat. Vous n'aimez pas le Champagne ? Aucun problème, votre vin blanc préféré ou un vin rouge léger sera parfait!

---------- Préparation ----------

Vous pouvez aussi faire vos coques de vol-au-vent maison, avec de la pâte feuilletée et un emporte pièce. Sinon, on en trouve assez facilement chez le boulanger, voir même en magasin.

Si vous avez la chance de trouver encore des morilles fraiches, n’hésitez pas ! Bien les laver et les couper en 2. Si vous avez des morilles séchées, réhydratez pendant une bonne heure dans un mélange d’eau et de lait tiède.

Faire revenir les morilles dans un poêle dans une noix de beurre. Laisser cuire 3-4 minutes sur feu doux et déglacer avec un peu de champagne et laisser réduire. Pendant ce temps, faire cuire à la vapeur les pois mange-tout, les garder al dente.

Dans une petite casserole, faire chauffer le beurre et y ajouter la farine. Mélanger pour que le tout soit bien homogène. Ajouter le lait tout en remuant au fouet pour ne pas que cela s’attache au fond. Ajouter le champagne et bien mélanger. Rectifier l’assaisonnement avec sel, poivre et noix de muscade. Garder au chaud.

Faire cuire les filets de poulet dans un bouillon de légumes, cela n’assèche pas trop le poulet. Le découper une fois cuit en petits cubes. Mélanger le poulet, les morilles et les pois mange-tout dans la sauce au champagne pour faire réchauffer le tout. Pendant ce temps, faire réchauffer les coques au four, sortir, les remplir et servir !

---------- Bon appétit ----------

Une entrée qui peut être préparée un peu à l’avance, il vous suffit alors de réchauffer la sauce. Autant dire que cela n’a rien à voir avec la version de la cantine ;-)