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Thaïlande: 1ère escale Bangkok et rouleaux de printemps

Impossible de ne pas vous raconter un peu mon voyage récent en Thaïlande, ni de vous présenter les recettes que nous avons concoctées à Chiang Mai durant un très bon cours de cuisine ! Et au passage, pour celles et ceux qui se disent que je devrais plutôt présenter des recettes de fêtes, vous pouvez toujours accéder à ma rubrique « Plats de fêtes » ici ;)
  
Le Wat Suthat fut construit par Râma Ier et achevé par Râma III. Il est célèbre pour son gigantesque portique de la Balançoire placé juste à l'entrée. C'est est l'un des 6 temples royaux de Thaïlande.
 Nous arrivons donc à Bangkok, chaleur et moiteur nous attaquent directement à la sortie de l’avion ! Après quelques formalités douanières et un trajet en taxi dans la circulation dense et l’atmosphère chargée de BKK, nous arrivons en centre-ville ! Au programme pour ces quelques jours, visites des différents temples, découverte du « Mont d’or » qui surplombe la ville, balade dans le palais royal, découverte du grand bouddha couché, mais aussi virée en long tail boat (bateaux rapides sur le fleuve), marche au bord du fleuve sacré, le Chao Phraya qui commence à peine à redescendre suite à la mousson.
Une alignée impressionnante de bouddha doré et en pierre dans le Wat Suthat, tout autour du temple principal !
Bangkok et sa frénésie, ses ruelles bondées, aux senteurs si différentes : agréables parfums de jasmin aux abords des artisans qui préparent des chapelets de fleur pour les prières, aux odeurs quasi pestilentielles proches de certains endroits moins propres. 
Dans les petites ruelles archi bondées de China town. On y trouve de tout, surtout des choses étranges à manger
Le nouveau BKK avec son sky train, le quartier de Silom où l’on se croirait quasiment en Europe, avec ses grands centres et magasins. Cependant au milieu de tout ceci, des temples, havres de paix unique où il fait bon de s’arrêter pour y découvrir une architecture magnifique et des bouddhas tous plus beaux les uns que les autres. 
 
 On trouve partout de quoi manger dans la rue. Cela va des brioches chinoises à gauche, au fruit sacré qu'est le durian, joli à photographier, mais tellement fort à l'odeur !
Des temples, tous différents, mais avec une ambiance si particulière…des alignées impressionnantes de bouddhas, dorés, en pierre, en toge orange ou décrépit. Des Thaïs qui s’arrêtent pour prier, quelques bâtons d’encens et fleur de lotus à la main. D’autres qui passent dans le quartier chinois en scooter, qui s’arrêtent quelques instants devant le temple, priant sur leur scooter, moteur allumé bien entendu !
Une marchande en train de préparer la fameuse salade de papaye verte et très épicée
C’est aussi c’est gens qui paraissent gentils, qui vous demandent d’où vous venez, mais qui dans le fond, vous diront qu’aujourd’hui, c’est « bouddha holiday » et qu’il est donc inutile d’aller visiter les temples …connu et archiconnu…un peu lassant et surtout dommage pour les autres personnes qui sont, elles, gentilles et bien attentionnées. 
 
 Le Wat Arun (thaï : วัดอรุณ, le temple de l'aube) est situé dans le quartier de Bangkok Yai, sur la rive droite du fleuve Chao Phraya. Son nom complet est Wat Arunratchawararam Ratchaworamahavihara ;)
BKK, c’est aussi toutes ces roulottes marchandes, qui vendant un peu de tout et n’importe quoi à boire et à manger. Des étals de fruits frais, aux artisans s qui découpent des ananas d’une main de maître. Ces petites dames qui préparent des soupes fumantes et bien odorantes, ou encore celles et ceux qui font griller des brochettes satay sur un grill improvisé dans un vieux récipient métallique...
  
A l'intérieur des enceintes du temps royal, des stupa et batiments incroyables nous attendent...mieux vaut y aller à l'ouverture pour éviter les milliers de touristiques qui s'y pressent! 
 BKK, si belle, mais aussi si bruyante avec toute cette circulation, voitures, camions, scooters, sans oublier les fameux tuk-tuk, filants à toute vitesse un peu partout, émettant des sons improbables ainsi que des fumées bleues bien épaisses… 

J’aime beaucoup cette ville qui est en mouvement, tout le temps. Cela peut être fatigant, mais elle est fascinante ! 

Je ne peux pas vous parler de BKK sans vous parler de notre expérience dans un tout petit restaurant qui ne payait pas de mine, mais qui est réputé pour faire le meilleur Pad thai de BKK ! 
Le pad thai, c’est un des plats signatures de Thaïlande, un incontournable ! Vous en trouverez quasiment partout. Comme souvent, il n’y a pas une recette, mais autant que de cuisiniers. Il s’agit de nouilles de riz sautés dans un wok, accompagné d’œuf brouillé, de poulet ou crevettes, cive émincée et d’une sauce…normalement avec du jus de tamarin…Après, tout peut varier. C’est par ailleurs un des rares plats qui se mange avec des baguettes en Thaïlande !!! (oui, seulement pour les plats avec des nouilles sautées ;)
 
Il s’agit du Thip Saman (qui est proposé dans le lonely planet, mon livre de référence pour voyager). Nous arrivons relativement tôt, mais il y a déjà la queue pour y manger. Qu’importe puisque la queue se trouve devant le restaurant, là ou un cuisinier est responsable de faire l’une des spécialités de la maison, le pad thai en omelette. Après quelques minutes d’attentes, nous sommes à table et commandons un pad thai normal ainsi que la version omelette. Une assiette en plastique qui ne paie pas de mine, mais un pad thaï vraiment très bon…et le tout, pour 90 baths, soit un peu moins de 3.- Sfr par personne !
Je pourrais vous parler des heures de BKK, mais ce blog étant consacré à la cuisine et non pas aux voyages, passons à une recette du nord de la Thaïlande ! Une entrée que l’on mange souvent, des 
Rouleaux de printemps  au poulet ou pho-pea-thod en thai
------- Ingrédients (10 rouleaux) -------
4 càs d’huile
1 càc d’ail émincé
50g de poulet très finement émincé (peut être remplacé par du tofu pour une version végétarienne)
2 càs de sauce poisson (peut remplacer par sauce soja vég.)
2càs de sauce d’huître
½ càs soupe de sucre de palme (ou brun)

100g de nouilles de riz fines, trempées dans de l’eau tiède pour ramollir, et découpées
100g de pousses de soja
4 cives, émincées finement
50ml de bouillon de légumes (ou d’eau) 

10 feuilles de pâtes pour rouleaux de printemps
1 jaune d’œuf battu pour coller
---------- Préparation ----------
Temps de préparation : 20min
Temps de cuisson :
5-10min



Dans un wok, faire chauffer l’huile, puis y faire dorer l’ail émincé, jusqu’à ce qu’il soit bien brun. Ajouter le poulet émincé, bien remuer pour ne pas que cela attache au fond du wok. Ajouter la sauce poisson, sauce d’huître et le sucre, mélanger. 
Ajouter ensuite les pousses de soja, la cive et les nouilles, mouiller avec un peu de bouillon de légumes pour faire cuire le tout. Retirer le wok du feu une fois que tout le liquide est absorbé, débarrasser sur une assiette et laisser refroidir. 

Préparer la pâte pour les rouleaux. Nous avons travaillé avec des feuilles carrées, cela semble plus simple. 
 Mettre devant soi la pâte, comme un losange. Ajouter un peu de farce, recouvrir avec la pâte et retirer vers soi pour serrer la farce. Rouler jusqu’à la moitié, puis rabattre les bords pour avoir un rouleau bien droit. Badigeonner de jaune d’œuf le bord du triangle restant pour coller, et rouler pour finir pour avoir un rouleau complet. Si vous ne comprenez pas, il existe plusieurs vidéos sur le net pour montrer comment rouler le rouleau ;)

Il suffit ensuite de faire frire dans l’huile, jusqu’à ce que les rouleaux soient bien dorés ! Débarrasser en premier sur un papier absorbe tout pour retirer l’excédant d’huile. 

Petite astuce pour ne pas casser le rouleau en le coupant (vu que la pâte est très friable) : Donner un petit coup de couteau avec le bas de la lame (partie droite la plus proche du manche) pour commencer la découpe en biseau au centre du rouleau. Il suffit ensuite de découper délicatement pour avoir de très bons rouleaux de printemps. 

Servir avec une sauce douce piquante qu’on trouve même en grandes surfaces ! Un vrai régal pour débuter un repas thaï ! 
 ---------Bon Appétit! ---------
Concernant le nom, les Thaïs nous ont tjrs parlé de Spring Rolls, donc rouleaux de printemps...d'habitude, les rouleaux de printemps sont cru, et les nems sont cuits...Du coup, il s'agit plus de nems thaïs frits.

Il faut préciser qu’il s’agit là de pâte pour rouleaux de printemps, ce n’est pas les feuilles de riz que l’on utilise pour faire les rouleaux froids !!! Demander dans votre magasin si vous avez un doute ! 

Vous pouvez aussi remplacer le poulet par du porc ou des crevettes pour changer les goûts !

A bientôt pour une prochaine ville et prochaine recette !

Et vous, savez-vous ce qu'est un Kuku Wa Nazi ?!?

Ce qui est bien avec la cuisine, c’est qu’on peut s’évader facilement en préparant un plat qui vient d’ailleurs. Je suis très admiratif du travail du Chef du Pont de Brent, Stéphane Décotterd, qui en plus de sa cuisine gastronomique, prend le temps de partager d’autres émotions gourmandes via son blog

J’ai déjà testé plusieurs de ses recettes, qui sont toujours un succès ! Cela remonte un peu maintenant, mais en avril, le chef nous posait une question simple : connaissez-vous la cuisine kényane ? Un titre qui m’avait directement tapé dans l’œil ! Je vous laisserai aller lire le billet, mais le chef avait pris dans sa cuisine une cuisinière kényane pour 6 mois, Mademoiselle Mbeyu Kijuu qui a préparé des plats à toute l’équipe. 

Je connaissais le chappattis, plus indien que kenyan, mais la seconde recette, le « Kuku Wa Nazi » était un grand mystère….Un plat épicé et riche en couleur qui valait certainement « le détour ». Ni une ni deux, cette recette se retrouva dans ma cuisine !

J’ai pris la recette du site du chef et juste adaptée pour 2 personnes

Kuku Wa Nazi ou émincé de poulet à la kényane
---------- Ingrédients (2 pers.)----------
2 filets de poulet, émincés
1 oignon blanc ciselé
1 gousse d’ail (ou 2), hachée
15g de gingembre frais râpé
3 petites tomates mondées, coupées en dés
1/ 2 càc de concentré de tomates
5dl de lait de coco

Mélange d’épices :
¼ càc de paprika
½ càc de curry
½ càc de curcuma en poudre
1 petite pincée de cannelle en poudre
Sel et poivre du moulin

Déco :
Coriandre fraîche
Rouelles d’oignons frits (en option) ce n’est pas dans la recette de base, mais il y a des rouelles d’oignon sur les photos, j’ai donc adapté ;)
---------- Préparation ----------
Temps de préparation : 25min
Temps de cuisson :
15min



Dans une poêle, faire chauffer un peu de matière grasse, puis y faire saisir le poulet émincé jusqu’à obtenir une légère coloration. 

Saler et poivrer puis débarrasser dans une casserole.

Faire revenir ensuit l’oignon et l’ail dans la même poêle (sans rajouter de matière grasse), ajouter le mélange d’épices et faire revenir (cela doit dégager une bonne odeur), puis ajouter le concentré de tomates puis les dés de tomates. 

Laisser mijoter 5-6min, puis ajouter le lait de coco.

Porter le tout à ébullition puis verser dans la casserole sur l’émincé de poulet. Ajouter le gingembre, rectifier l’assaisonnement si besoin et laisser mijoter le tout pendant environ 10 minutes.

Dresser le tout bien chaud dans des assiettes creuses, finir avec de la coriandre fraîche et les rouelles d’oignons, ainsi que de piment en poudre pour celles et ceux qui aiment les plats relevés !
---------Bon Appétit! ---------
Ce qui est étonnant avec ce plat, c’est que j’ai retrouvé des saveurs très « indiennes » dans ce plat, je connaissais ce mélange de saveurs ! Vraiment très bon et radicalement différent de notre cuisine ;) Un grand merci au chef et à Mbeyu Kijuu pour le partage de cette belle recette. 

PS petite pause pour 1001 Recettes, je m'en vais compléter mes connaissances sur la cuisine thaïe sur place ;) A bientôt alors ! 

Un petit goût du Maroc: Tajine de poulet au citron confit

Après la recette du thé à la menthe, il est temps de passer aux choses sérieuses, la cuisine ! Autant dire que je ne suis pas un expert de la cuisine marocaine, ce n’est pas en faisant 4h de cours qu’on le devient, mais j’ai envie de partager avec vous une recette que nous avons faite sur place, et dégustée plusieurs fois. 
 Une des premières choses que j’ai vue en sortant de notre riad, c’est une échoppe qui vendait des tajines en terre cuite. De toutes les tailles, toutes les formes et tous les prix. Le couscous et méchoui sont plutôt des plats de fêtes et pour les grandes occasions, le tajine, lui, fait partie de la cuisine de tous les jours et s’accommode avec presque tout : viande (principalement le mouton), de volaille ou de poisson, de légumes ou de fruits. 
 
Sa forme et sa matière (terre cuite) permettent une cuisson douce et lente à l’étouffé, qui résultera en une viande juteuse et tendre après cuisson. Il faut dire qu’on ne cuisine pas un beau morceau de filet de bœuf là-dedans, mais plutôt des pièces « moins nobles », plus grasses style jarrets ou autre. 
 
J’aime beaucoup le tajine de poulet au citron confit et olives pour la tendresse de la volaille cuite à l’étouffer et le fameux citron confit. Mais pour cela, faut-il encore trouver du citron confit….chose quasiment impossible ici en Suisse. Mais pas de panique, il est vraiment très simple d’en préparer soi-même, il suffit juste d’être un peu patient ! 

Citrons confits pour tajine 
  ---------- Préparation----------

1kg de citrons bio (important vu qu’on mange la peau)
200g de gros sel
Eau bouillante
Bocaux stérilisés avant emploi
 

Temps de préparation : 10min
Temps de repos: 1 mois 

Comme on mange principalement la peau du citron, il est important de choisir des citrons bio non traités. Au besoin, les laver sous l’eau et essuyer. 

Ne PAS retirer les extrémités et entailler les citrons dans le sens de la longueur SANS aller jusqu’au bout pour que le citron reste assemblé (2 coupures sur les ◊ de la longueur). Mettre du gros sel à l’intérieur. 

Mettre dans un grand bocal ou plusieurs petits (plus pratique, car une fois ouverts, il faut les consommer relativement rapidement) et recouvrir d’eau bouillante. Bien fermer les bocaux et laisser refroidir.

Stocker les bocaux dans une armoire et les retourner tous les 4-5j pour bien mélanger le liquide. Les citrons sont prêts après un mois environ. Il suffit de garder la peau (peut aussi garder la pulpe pour plus d’acidité), mais il faut bien les rincer à l’eau claire avant utilisation pour retirer le sel ! 

Tajine de poulet au citron et olives 
   ---------- Préparation (3-4 personnes)----------
 Marinade/sauce
1 oignon haché finement
1 gousse d’ail réduit en purée (pilon)
Quelques tiges de persil plat, quelques tiges de coriandre, finement hachée (avec les tiges)
2càs d’huile d’olive
2 càc de gingembre frais râpé
2càc de curcuma
2càc de paprika doux
1càs de sel
1 pincée de safran 

1 poulet
1 citron confit (garder la pulpe pour la mettre dans la marinade)
Olives (confites) 

1/2 l d’eau (ou selon)
2 càs de beurre clarifié (ghee)

Temps de préparation : 40min
Temps de marinade: 1 h
Temps de cuisson: 1h

Préparer la marinade en mettant tous les ingrédients dans le tajine (y compris la pulpe du citron, mais pas la peau). Bien mélanger le tout et ajouter 1dl d’eau 

Découper le poulet en morceaux (blancs, ailes, cuisses) et retirer la peau. Faire des incisions sur le dessus pour que la marinade rentre bien dans la volaille. Faire mariner le poulet dans la marinade pendant 30min -1h. 

Le tajine se cuit traditionnellement sur un feu de bois…je n’ai pas ceci dans ma cuisine, nous l’avions cuit sur le gaz. Si c’est votre cas, il faut avoir une plaque de métal (diffuseur) sur le feu pour ne pas avoir une chaleur trop grande, sans quoi le tajine risque d’exploser. Sinon on peut le faire sur le grill (charbon ou gaz) et même au four !) 

Commencer par faire saisir le tout sur gaz moyen pendant 10-15min en refermant bien le tajine, mais en contrôlant de temps en temps (ajouter un peu d’eau si besoin). 

Ensuite, baisser le feu, ajouter le reste de l’eau, et laisser cuire 40-60min à l’étouffer en mélanger de temps en temps. À mi-cuisson, ajouter le ghee. 

10min avant la fin de la cuisson, ajouter des olives (confites ou pas) ainsi que la peau du citron, émincé en petits morceaux. 
 
Il doit tjrs rester du liquide, car le tajine est servi avec du pain (fait maison bien sûr) et on sauce son plat pour le manger ! Il n’y pas d’autres garnitures !
La cuisson à l'étouffer est parfaite pour le poulet qui reste très tendre et bien parfumé! J'adore vraiment ce plat simple mais agréable! Et si vous n'avez pas de tajine, pas de soucis, cela peut aussi se faire dans une cocotte en fonte (bonne répartition de la chaleur) ou même dans une poêle avec un couvercle!