Tampilkan postingan dengan label cuisine italienne. Tampilkan semua postingan
Tampilkan postingan dengan label cuisine italienne. Tampilkan semua postingan

Après la pizza automnale, la pizza estivale!

Passage éclair sur mon blog certes, mais voici une recette qui sent encore bon l'été! 
 
Nous avons eu encore quelques beaux jours et bonnes températures ces derniers temps. Dans ces moments-là, j’aime beaucoup cuisiner des choses simples et rapides, mais qui ont du goût. Je me suis donc fait une pizza maison, comme j’aime tellement les faire.

J’ai découvert un produit intéressant lors de mon voyage en Calabre, une purée de piment qui est utilisée parcimonieusement dans leurs recettes, qui donne un bon piquant à une sauce ou autre. J’en ai donc rajouté à ma sauce tomate pour relever son goût.
Pizza aux couleurs italiennes 
Pour la pâte à pizza, c’est ici

Sauce tomate (2 pizzas)
1 peu d’huile d’olive
1 petit oignon finement émincé
1 pot de Pomodori pelati San Marzano (580g, Coop Finefood ou équivalent), découpées en morceaux
Sel et poivre
1càc de purée de piment (ou équivalent)
Origan

Garniture :
2 petites boules de mozzarella di bufala
Quelques tranches de bressaola
Roquette
Parmesan frais
Tomates cerises

 
Temps de préparation : 35min
Temps de repos:
5h pour la pâte
Temps de cuisson: 10-15min pour la pizza

Pour la sauce:
Faire chauffer un peu d’huile d’olive dans une casserole, y faire revenir les oignons (sans coloration). Ajouter les pelati et le jus, saler, poivrer et ajouter de l’origan et le piment (facultatif).
Faire cuire sur feu doux pour obtenir une sauce assez épaisse et réduite (environ 45min) tout en contrôlant bien la cuisson et en remuant de temps en temps.

Pour la pizza :
Étaler la sauce tomate sur la pâte à l’aide d’une cuillère à soupe. Parsemer de mozzarella puis enfourner dans un four préchauffé à 270°C (max, chaleur tournante, grill du bas enclenché si possible) pour environ 10-12min selon la taille. 3min avant la fin, ajouter la bressaola.

Une fois cuite, sortir du four, ajouter les autres garnitures et servir sans attendre !
------Bon appétit!------

La pousse de la pâte prend un peu plus de temps que d'ordinaire mais vous ne serez pas déçu du résultat. Le piment fait bien ressortir tout le reste, mais à vous de voir si vous aimez ça ;)

Un plat de gnocchi maison qui me rappelle les vacances!

Je garde de très bons souvenirs de mon escapade romaine et de la gastronomie locale. Il faut dire que la cuisine italienne est une cuisine du soleil, qui convient très bien à la météo de ces derniers jours. Bon, il y a quand même des choses qui sont moins réussies par ici…rien que les tomates par exemple. Elles sont pleines d’eau et n’ont vraiment pas le goût de belles tomates qu’on trouvait là-bas. Vraiment dommage, car cela fait cher le litre d’eau ;)
Du coup, je me suis tourné vers d’autres produits, en me souvenant d’un plat de gnocchi accompagné d’un pesto, mais un pesto « non standard ». Je me rappelle que le serveur m’a expliqué, en italien, qu’il ne s’agissait pas d’un pesto genovese (traditionnel avec le basilic) mais d’un pesto de rucola (roquette), plus amère. Aimant bien l’amertume, cela ne m’avait point découragé. 
J’ai donc refait des gnocchi maison, avec un pesto de roquette, accompagné d’asperge verte (ou pas), auxquels j’ai encore ajouté quelques petits morceaux de bresaola, sorte de viande séchée de bœuf italienne que j’apprécie beaucoup ! Le tout pour donner un plat coloré et savoureux ! 
 Gnocchi maison, pesto de roquette et accompagnements
---------- Préparation (4 personnes)----------
Gnocchi:
400g de pomme de terre a chair ferme
Env. 160g de farine blanche tamisée
1 jaune d’œuf
Poivre, noix de muscade, sel
1càs rase de parmesan fraîchement râpé 
Pesto :
3 poignées de roquette (sinon un bouquet de basilic)
1 pointe de piment
3 càs de parmesan fraîchement râpé
Huile d’olive vierge extra
2càs de pignon de pin grillés

Garniture (à choix):
Asperges vertes, cuites al dente, coupées en morceaux
Bresaola coupée en lamelles
Lamelles de vieux parmesan
Pignons de pin grillés
Roquette fraîche
Un filet de bonne huile d'olive

Temps de préparation : 45min
Temps de cuisson: 15min
  
Commencer par préparer les gnocchis: Laver et peler les pommes de terre et les faire cuire dans une grande casserole pendant 25-30min pour obtenir des pommes de terre fondantes. Égoutter et écraser les pommes de terre à l’aide d’un presse-purée ou d’une fourchette (pas de mixer, la purée ne doit pas être trop fine !) Laisser refroidir.
Une fois refroidie, disposer la purée en fontaine dans un bol. Assaisonner avec le poivre et la noix de muscade et une pincée de sel. Incorporer le jaune d’œuf et le parmesan. Mélanger puis ajouter la farine progressivement, jusqu’à ce que la pâte ne colle plus à vos doigts. Pétrir pour obtenir une pâte lisse et élastique.
Diviser la pâte en plusieurs morceaux et fariner le plan de travail. Faire un cordon de pâte et couper des petits morceaux à l’aide d’une corne de pâtissier. Fariner les gnocchis sur le plan de travail. Garder les gnocchis sur un torchon propre, fariner et recouvrir avec un autre torchon jusqu’à la cuisson.
Pour la préparation du pesto: Laver la roquette au besoin et bien essorer. Mixer le tout à l’aide d’un robot, ajouter de l’huile d’olive, le parmesan, les pignons et le piment pour épicer le pesto. Réserver
Au dernier moment : Faire cuire les gnocchis dans un grand volume d’eau salée. Ils sont cuits lorsqu’ils remontent à la surface (selon la taille). Égoutter délicatement puis poêler rapidement (je 3min dans un peu d’huile d’olive) pour avoir une petite croûte croquante. 
Mélanger la moitié du pesto avec les asperges, ajouter les gnocchis et mélanger. Ajouter le reste de pesto sur les gnocchis, quelques pignons de pin grillé, un peu de bresaola et de parmesan et servir. 
Buon apetito !

La vita e bella !

Rien de tel qu’un petit week-end-surprise comme cadeau d’anniversaire ! Destination, l’Italie, plus précisément la capitale, Rome, que je ne connais pas du tout ! Notre valise est prête, l’appareil (les appareils devrais-je dire) est prêt, en avant pour 4j sous le soleil d’Italie !
Rome est un vrai musée à ciel ouvert…qu’importe ce qu’on regarde, on y retrouve les traces du passé. Impossible de passer à côté des incontournables monuments : Le forum, la colline du Palatino et toutes ses ruines, la vielle ville et bien sûr le Colisée, imposant et immortel. Nous sommes aussi allés au Vatican, son musée, la chapelle Sixtine (très décevant) et la Basilique St-Pierre, monumentale.
 
 Mais nous avons aussi bien profité de la cuisine locale ! 
Nous avons commencé le premier soir par un endroit typique fréquenté (quasiment) que par des locaux, une petite pizzeria (Pizzeria al Leoncino) toute proche de notre hôtel : on rentre, une mama nous place à une table, nous n’avons rien à dire ! Ensuite, le choix des pizzas, faites au feu de bois bien sûr, et le choix de la boisson, une bière bien fraîche ou de l’eau…le cadre est quelconque, mais on fait la queue devant ce restaurant qui fait des pizzas sans chichi, mais vraiment bonnes. Nous commençons quand même par des Bruschetta al pomodori (bruschetta aux tomates), bons morceaux de pain toasté, gratté avec un peu d’ail et recouvert de tomates et d’huile d’olive ! Simple, mais un pur régale avec des tomates qui ont du goût ! Ensuite, pizza al forno al Bresaola pour moi. Une pâte ultra mince, une garniture qui a du goût, que demander de plus ? Une part de tiramisu pour le dessert peut-être : La présentation est à nouveau pas gastronomique, mais quel plaisir à déguster ce dessert italien ! Le cadre ne paie pas de mine, nous sommes accueilli par des gens un peu "bourrus", mais je n'hésiterai pas à y retourner, tant le lieux est singulier et les pizzas bonnes!
 
Notre guide (lonely planet comme tjrs) nous conseille de s’arrêter dans un petit bar à vin (enoteca e ristorante), le Cul-de-sac (en français s’il vous plaît). Une minuscule terrasse déjà pleine, nous allons dans le fond du restaurant. Les tables en bois sont minimalistes, il ne faut pas être trop épais pour s’assoir. Par contre, tout autour de nous, des bouteilles de vins sur des étagères ! Nous profitons pour déguster plusieurs produits de la région et accompagnons le tout avec une pomodoro e mozzarella di bufala (salade de tomates grappes avec une mozzarella de bufflonne), un carpaccio di filetto di manzo con rucola (tartare de filet de bœuf, avec roquette) et une burrata, sorte de mozeralle encore plus crémeuse et coulante. Les tomates grappes sont absolument fantastiques, tant par leur couleur et leur parfum ! Nous finissons avec à nouveau un tiramisu, histoire de comparer ;). 
Le soir (Restaurant Il Grappo d’Oro), nous essayons une recette locale, une panzanella , une sorte de « salade » de tomate avec du pain, très frais et agréable et des boulettes d’aubergines grillées et sauce tomate (Polpette di melanzane alla pomodori), très bon aussi. Comme plat, l’incontournable spaghetti alla carbonara : un plat que je n’apprécie normalement pas trop, mais qui a su me séduire pour l’occasion. Nous avons aussi goûté à des gnocchis avec un pesto de roquette, des petites tomates confites et vieux parmesan, légèrement amer et frais ! Pour le dessert, place à un parfait aux pistaches (Semifreddo di pistacchio con Pistachio) comme j’en ai rarement mangé : belle couleur vert mat (ocre) et un goût….divin.
 
Dernier jour, nous sommes dans le quartier du Vatican, notre guide nous conseille de ne pas nous faire avoir avec les nombreux établissements « attrape-touriste » situés à quelques pas de là, mais allez un poil plus loin dans un bar à vin, le Del Frate. Nous sommes les seuls (vraiment étrange, car c’est vraiment une bonne adresse). Nous profitons pour goûter à un très bon Barolo, ainsi qu’un verre de Malvasia, Malvoisie, un nez de beurre, miel pour une bouche très sèche et agréable, une belle découverte. Nous accompagnons le tout d’une assiette de burrata et tomates grappes confites, puis d’un carpaccio di filetto di manzo con noce e miele (carpaccio de filet de bœuf aux noix et miel). 
Au détour d’un vieux quartier, nous tombons sur une des plus vieilles gelateria de la ville (gelateria giolitti, crèmerie en 1900) qui fournissait régulièrement des glaces à Jean-Paul II. Mon choix est vite fait, cela sera 2 boules de glace pistache. A nouveau, une couleur sombre, « ocre », et un goût…j’irais jusqu’à Rome à genoux pour en manger !
 
La dernière soirée, restaurant Ditirambo, vraie découverte que ce petit restaurant qui propose des plats typiques de très grande qualité. Nous nous faisons plaisir avec une bouteille de Barolo (Cavallotto 2006). Le serveur revient avec de grands verres, qu’il avine avant de nous servir le vin, la grande classe. Je commence avec un tartare de bœuf aux truffes noires du Piémont : Elles sentent tellement fort qu’on a senti le plat sortir de la cuisine. Ensuite, la révélation avec un plat de pâtes : Tonnarelli cacio e pepe (une sorte de gros spaghettis à la tome de chèvre et poivre noir), tellement bon que nous en avons recommandé une assiette ! Pour finir, une part de tarte locale (le nom m’échappe) avec une grappa d’amarone, grandiose !
 Un séjour touristique et gustatif plus qu’agréable !!! Une (re) découverte de cette cuisine que j’aime beaucoup et qui passe tellement bien quand il fait beau et chaud…et oui, parce que j’ai oublié de vous le dire, mais il faisait 25-26°C et grand soleil là-bas ;) 
Du coup, je pense que je vais avoir ma période cuisine italienne dans le prochain billet, j’ai déjà fait des gnocchis au pesto de rucola et asperges vertes..mais ça, c’est une autre histoire !