Restaurant Le Pérolles, act II

Il faut le faire! Un soir de semaine, je me prépare une soupe de carotte et potiron au curry jaune. Rien de spécial, un plat vite fait et savoureux. Au moment de me servir une assiette, je me dis que cela ferait une bonne recette pour mon blog. Je sors donc une grande assiette blanche, commence ma présentation, quelques graines de courges dessus, un peu de coriandre. Sur ma table, préparation de l’éclairage, mise en scène de mon assiette. Jusqu’ici tout va bien. Je me dirige vers le bureau pour prendre mon appareil photo et là, je m’arrête net: J’ai envoyé mon appareil le jour précédent au service réparation, une histoire de poussières sur le capteur...du coup, il me reste mon appareil photo sur mon mobile, cela va être un peu juste! La soupe était délicieuse, je la referai donc et cette fois, je n’oublierai pas le petit détail.

Ce qui me permet d’écrire un billet sur un repas qui date d’avant Noël. Un repas unique, un moment inoubliable...

Je vous avais parlé de ma journée dans les cuisines du restaurant étoilé, Le Pérolles de Pierre-André Ayer à Fribourg. J’avais déjà eu la chance de mettre la main à la pâte durant une journée entière. Mais à présent, changement de décor vu que nous sommes de l'autre côté... Un repas à la table d’hôte du Pérolles, ça vous dit ?

Après un verre de vin blanc en apéro, il est temps de nous rendre à notre table. Direction la salle? Et bien non, direction les cuisines...Étrange? Non, je ne vais pas travailler, nous allons manger à la table d’hôte , située à quelques mètres du chef et des cuisiniers s’affairant à préparer et dresser les différents plats. Confortablement installés, un verre de vin à la main, nous pouvons discuter tout en regardant ce fantastique spectacle qui s’offre à nos yeux..n’est-ce pas magique ?

Nos papilles sont prêtes pour une expérience inoubliable...Les photos parlant d'elles-mêmes, je vous laisse apprécier ...

Pour commencer, une mise en bouche consacrée au lapin


Une entrée avec de merveilleux produits de la mer et haut en couleur!




Une seconde entrée subtile et étonnante, avec ce turbo sur son lit de risotto vert


Notre coup de cœur du menu, ce filet de bison du Canada. Une viande succulente et d'une finesse affolante!



Un pré dessert équilibré et tout en équilibre avec cette soupe de fruits exotiques et sa petite boule de glace


Et pour finir en beauté, ce moelleux au chocolat et sa pyramide à la mandarine, une saveur unique. J'en connais une qui est sous le charme!

Que dire après pareil repas? Les mots qui s'imposent sont: magique, étonnant, équilibré, surprenant, délicieux et j'en passe. J'ai déjà eu la chance d'y manger à plusieurs reprises, mais à chaque fois le même sentiment de redécouverte. Les plats varient, les formes, les textures, les couleurs se réinventent. Nulle monotonie, les assiettes se dégustent d'abord avec les yeux!

Vous n'aurez pas un sentiment de déjà vu! Des associations qui paraissent impossibles, une fraîcheur et qualité des produits utilisés, du talent, un brin de folie peut-être, voila pourquoi un tel repas reste et restera un moment unique.

Ce que je préfère? Peut être l'arrivée devant le restaurant, comme un enfant qui va recevoir un cadeau...ce moment d'attente intense et ensuite, ce festival gastronomique!

Je n'ai plus qu'une chose à dire: Bravo pour votre talent et merci chef!

Restaurant Le Pérolles
Pierre-André Ayer
Boulevard de Pérolles 18a
CH-1700 Fribourg
Tél : +41 (0)26 347 40 30
Fax : +41 (0)26 347 40 32
ayeramey@leperolles.ch
Site internet : Le Pérolles

Fermé les dimanches et lundi
17 pts au GaultMillau et 1 étoile Michelin

Et maintenant que mon appareil photo est de retour, aucune excuse pour ne pas publier une recette de mon cru!

Il fait chaud, presque trop chaud....

Le réveil sonne, j’ouvre un œil. Des rayons de soleil inondent déjà ma chambre. Il fait bon, la température n’a presque pas bougé de la nuit. Un ciel bleu intense, une très belle journée en perspective. Pas de temps à perdre, il faut en profiter. Une bonne odeur vient de la cuisine, des toasts ou quelque chose qui a grillé. Des oranges viennent d’être pressées, il flotte dans l’air cette odeur d’agrume qui se mélange avec des notes plus torréfiées, surement du café…mais qui a bien pu me préparer le petit déjeuner ? J’entends une musique en fond, trop éloignée pour l’entendre vraiment. J’entends un air familier, puis des paroles. La musique s’arrête, un homme parle, je ne comprends pas ce qu’il dit, on dirait qu’il chuchote. J’essaie de voir d’où cela provient, je commence à distinguer des mots, des phrases…puis tout à coup, une sirène retentit. Quoi, il y a le feu, que se passe-t’il ?

Mon vrai réveil matin sonne, hurle devrais-je dire. La sentence se fait sentir instantanément : il fait frais, j’ouvre les stores, ciel gris, il neige, il vente. Pas de bonnes odeurs, un vieux morceau de pain sec…Cela été trop beau pour durer !

Après une bonne journée de travail, quelques chutes évitées de justesse, il est temps de se faire à manger. Quelque chose de chaud, bien sûr, rapide et réconfortant. Le pire, pas eu le temps de passer au magasin en rentrant, tout était déjà fermé. On fera avec les moyens du bord. Niveau frigo, quelques légumes et des gnocchis. Il reste bien un pot de pesto mais…vide…. Dommage, j’aurais bien accompagné ces gnocchis avec un pesto…Mais un pesto, cela se fait aussi maison ! Certes pas de basilic sur mon balcon à cette saison, mais un reste de pistaches non salées. Un peu de parmesan, de l’ail, il ne m’en faut pas plus

Gnocchis au pesto de pistache ou quand les rêves devraient devenir réalité

------- Ingrédients (2 pers.) -------

400g de gnocchis de pomme de terre
6 càs de pistaches non salées
2-3 càs de parmesan
Huile d’olive de bonne qualité
Sel et poivre
½ gousse d’ail


---------- Préparation ----------

Chauffer un grand volume d’eau, saler et faire cuire les gnocchis al dente (environ 2-3min). Bien les essorer et les rincer à l’eau froide. Je préfère les faire revenir dans un peu de matière grasse dans une poêle, ils deviennent un peu croquants.

Ajouter les pistaches dans un blender (ou un mortier), l’huile, le parmesan, l’ail et bien mixer pour obtenir une pâte homogène. Rectifier l’assaisonnement avec du sel et du poivre, le pesto est prêt. L’ajouter aux gnocchis chauds, mélanger.

---------- Bon appétit ----------

Une recette de plus dans la catégorie vite fait bien fait, qui a l'avantage d'utiliser très peu de vaisselle, de matériel ou d'ingrédients, idéal pour toutes les cuisines, même les plus petites!

Et si vous ne trouvez pas de pistaches, un bon pesto standard fera très bien l'affaire!

Il ne reste plus qu’à fermer les yeux et s’imaginer être sur une terrasse en été ! Et qui sait, nos rêves peuvent devenir réalité...;-)

Il n'y a pas que le froid qui pique....

Il semblerait que vous ne m’en voulez pas trop vu que vous êtes à nouveau sur ce blog. Bon, promis, je ne parle plus de balance, régime d’après fêtes ou quoi que se soit du style! Mais un cupcake, ce n’est pas non plus un menu de Bénichon suivi par un plat de meringue à la double crème de la Gruyère, ! C’est fin, délicat, petit et léger, bref, aucune culpabilité! Ou presque ;-)

De mon côté, il me faut de l’énergie et plutôt deux fois qu’une! Et autant dire que les boissons qui donnent des ailes (ou serait plutôt une haleine chimique chargée)....il ne faut même pas m’en parler! 2009 part sur les chapeaux de roue, j’ai l’impression d’être perpétuellement à “la bourre”. 2009, c’est aussi une année un peu spéciale, mais ça, vous le comprendrez au fil des mois à venir. C’est des projets, des occasions un peu spéciales. En attendant, un peu moins le temps de cuisiner et publier sur mon blog. Je dois aussi dire que je préfère publier moins mais des choses perso, qui m’ont plu plutôt que de publier pour publier vite fait...

Bon bon, je dois encore refaire un cheesecake un peu spécial, je veux encore vous parler d’un repas magique, mais ce n’est pas l’heure pour tout ceci. Avant cela, une recette parfumée qui va rejoindre la liste des plats vite fait bien fait.

Une recette pour gens pressés certes, mais qui veulent manger quelque chose d’autre qu’un plat surgelé de lasagnes aux épinards. Quelques notes exotiques pour s’évader quelques instants vers des contrées lointaines, un peu de piment pour nous réchauffer, il n’en faut pas plus pour avoir un plat simple, mais un poil chic !

Tagliatelles fraiches aux crevettes et sa sauce qui pique juste ce qu’il faut!


------- Ingrédients (2 pers.) -------

400g de tagliatelles fraiches
12 crevettes décortiquées avec la queue
Un peu de whisky
Gingembre frais
1 petit piment rouge thaï épépiné
2dl de demi-crème
4càs de lait de coco
Sel et poivre
Curcuma (ou du curry)


------- Proposition /choix du vin -------

Ce plat est certes un peu relevé par la présence du piment et du gingembre mais osons un grand vin rouge ! Pour le coup, un Château La Lagune 1996, petite merveille arrivée à point maintenant. C'est équilibré, c'est bien fait, en un mot, c'est tout simplement bon! Un bon vin de Bordeaux accompagnera très bien ce plat.

---------- Préparation ----------

Les pâtes étant fraiches, elles cuisent très rapidement (2min), il faut donc commencer par faire la sauce. Dans une poêle, faire chauffer un peu de matière grasse, y faire dorer les crevettes, déglacer avec une tombée de whisky et flamber (attention à la hotte de ventilation). Ajouter la crème et le lait de coco, faire chauffer sur feu doux. Ajouter le piment épépiné et émincé finement ainsi qu’un peu de gingembre frais râpé. Bien mélanger le tout, rectifier l’assaisonnement si besoin. Ajouter une pointe de curcuma pour lui donner une belle couleur jaune. Garder au chaud

Faire cuire les pâtes dans un grand volume d’eau bouillante salée, les égoutter une fois cuites al dente. Mélanger les pâtes dans la sauce et servir immédiatement!

---------- Bon appétit ----------

Voilà un plat pour deux, ou pour 4 personnes en entrée. Vous n’aimez pas le whisky, employez un autre alcool, variez la recette, c’est fait pour! Un peu plus piquante? Quelques piments en plus...Simple et efficace, que demander de mieux ?

Ne le dites pas à votre balance...

Ah, il était bon ce petit foie gras préparé minutieusement dans votre cuisine. Un foie de première qualité, la délicate étape du dénervage, un temps d’attente selon la méthode utilisée et ensuite, l’impatience de le goûter. Une belle tranche, épaisse, mais pas trop, juste comme il faut, avec ce très bon pain grillé. Et que dire de ce Sauternes pour accompagner le tout ? Sirupeux et sucré, des notes de poires caramélisées, cette belle couleur vieil or. Et je n’ose même pas parler de ces petits chocolats faits maison, ou encore de cette bûche à la crème au beurre. Que c’est bien les fêtes.

S’étant privé toute l’année, on a aussi tendance à se dire qu’on peut se laisser un peu aller, profiter de la bonne chère, se faire plaisir. Mais résultats des courses en janvier, un pantalon qui sert, comme c’est étrange. Mais qui a déplacé ce fichu bouton ? Il n’était pas là la dernière fois, ce n’est pas possible…Et bien si…le tout étant confirmé par cet instrument de torture, la balance. Cette grosse appréhension avant de mettre son pied sur cet engin ingrat, on rentre son ventre, mais au fond, on sait que cela ne changera rien….Et oh malheur, le poids habituel n’est plus au rendez-vous…

Et là, des remords. On revoit défiler devant soi tous ces menus, toutes ces bonnes choses. Ces maudits remords : Ah je savais qu’il ne fallait pas reprendre de la bûche, une tranche, c’était suffisant…Et pourquoi je n’ai pas mis de la crème light dans cette sauce aux morilles, hein ? Et pour un peu qu’une des bonnes résolutions pour 2009 soit une perte de poids, cela commence très mal…

Et c’est là que j’interviens ! Eh bien oui, car faire de la biochimie, ça aide parfois. En effet, le métabolisme des graisses est bien caractérisé, on sait ce qu’il faut faire pour éliminer. Alors, voici un truc imbattable ! Il suffit de….moins manger ;-) Vous croyiez que j’allais vous donner une recette miracle pour gommer ces quelques kilos en trop ? Si seulement …mais non, manger moins et faire du sport, c’est un bon début. Mais comme je suis parfois un poil plus diabolique (une fois n’est pas coutume), voici les recettes de petites merveilles à déguster sans remords. Eh bien oui, on est plus à un kilo prêt non ? ;-)

Cupcake amande et bergamote ou Cupcake avec un petit air canadien ou quand un diablotin se joue de votre balance

------- Ingrédients -------

Cupcake amande (6 petits cupcakes)
1 oeuf
65 g de farine
15g d’amande moulue
30 g de beurre
60 ml de lait
85 g de sucre
1/2 cc d’extrait de vanille
1 sachet de thé earl grey
amandes effilées
1/2 cc de poudre à lever chimique
Pincée de sel
Sucre glace


Cupcake sirop d’érable (4 cupcakes normaux)
1 oeuf
75 g de farine
30 g de beurre
50 ml de lait
10ml de sirop d’érable
85 g de sucre
quelques noix de pécan grillées
1/2 cc de poudre à lever chimique
Pincée de sel


Frosting :
15 gr de beurre pommade
40 gr de Philadelphia
100 gr de sucre glace
3 cs de sirop d’érable


---------- Préparation ----------

Dans un récipient, mélanger la farine, la levure chimique, la pincée de sel et le beurre à température ambiante. Malaxer avec les doigts pour effriter la pâte. Ajouter soit les noix de pécan ou la poudre d’amande.

Dans un autre récipient, mélanger l’œuf et le sucre. Mélanger jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Rajouter ensuite l’extrait de vanille ou le sirop d’érable. Ajouter cette préparation au précédent, mélanger. Ajouter ensuite progressivement le lait (faire infuser le sachet de thé dans le lait chaud pour la version amandes, laisser refroidir avant d’incorporer)

Lorsque la pâte est prête, garnir les moules en papier jusqu’au 3/4. Pour la version amande, saupoudrer avec quelques amandes effilées avant d’enfourner. Enfourner à 180° pendant 18 min environ. Laissez refroidir à température ambiante.

Faire le frosting en mélangeant tous les ingrédients pour la version sirop d’érable et travailler avec une douille pour le mettre sur les cupcakes.

---------- Bon appétit ----------

Deux versions ultra gourmande, délicieuse. Alors, une alimentation saine et variée, du sport et vous pouvez même prendre un petit cupcake pour le goûter. Elle n’est pas belle la vie ;-) Et sinon, courage ;-) !

2008 c'est fini, vive 2009!

Tout d'abord, merci à toutes et tous pour tous vos mails et messages pour 2009! Cela me touche beaucoup!

Un peu délaissé durant cette fin d’année 2008, il est grand temps de reprendre ma plume électronique et d’écrire quelques lignes sur cette page. Peut-être une recette, d’un dessert étonnant qui aurait ravi mes convives, peut être un reportage photo dans un restaurant de la région, ou encore quelques photos prises durant ces fêtes.
Eh bien non, rien de cela. Le début d’année étant propice à la remise en question, il serait peut-être intéressant de faire un petit bilan de l’année 2008 dans la cuisine de 1001 Recettes. Des réussites, des ratés monumentales, le making of dans ma cuisine !

Du côté du blog :
Que dire, une nouvelle mise en page, plus sobre et qui correspond plus à mon style. Moins de gadgets inutiles, plus d’espace pour mes textes et mes photos. Et niveau statistique me direz-vous ? Un nombre croissant de visiteurs, mais je n’en sais pas plus et cela me suffit amplement…Moins de billets, des recettes plus abouties et qui me ressemblent plus. Pas de nouvelle bannière, celle-ci me convient parfaitement, de plus en plus à vrai dire ! Les recettes de plats asiatiques se sont fait une belle place, l’index Asie est souvent mis à jour.

Du côté des recettes :
Une chose est sûre, j’aime toujours autant les cheesecakes ! Nouvelles inspirations, nouvelles créations. C’est aussi la découverte de ces petites choses tellement bonnes et tendances, les cupcakes…Et rappelez-vous de cette étrange épice qui mit toute la blogosphère en émoi : La fève de Seva. Fève quasiment introuvable qui donnait une couleur bleue…superbe poisson d’avril préparé lors d’une rencontre à Strasbourg entre plusieurs farceurs. Ma plus belle création ? Ce n’est pas vraiment à moi de vous le dire, mais plutôt à celles et ceux qui ont goûtés. Je garde cependant un excellent souvenir de cette sauce aux figues pour le plat de chasse. Et que dire de cette recette de crème de courge au foie gras et vinaigre balsamique ? Je crois que je ne suis pas le seul à l'apprécier ;-)

Du côté du liquide :
Heu, je pense que,hic, l’année fut, heu comment dire, hic, bien arrosée ;-) Bon, vous commencez à me connaitre, c’est toujours la qualité à la quantité. De superbes vins chiliens, puissants et aromatiques, des vins alsaciens fruités et floraux. Des grands, des très grands, jugez par vous-même : Yquem, Haut-Brion, Margaux, Fleur-Petrus…ah, rien que d’y pense, j’en rêve encore. Mais rassurez-vous, cela n’est pas tous les jours comme ça, je les réserve aux très grandes occasions. Le plus important dans tout cela, vous proposer un accord met vin utile, non ?

Du côté des photos :
Là, je pourrais noircir des centaines de lignes ! Au début de ce blog, la photo était un passage obligé, il fallait bien illustrer les recettes. Un appareil plus que limite et aucun intérêt pour la photographie. C’est fou comme les choses changent ! 5 ans plus tard, autant de plaisir à faire une recette que de la photographier. Un nouveau matériel, le rêve….de la pratique et encore de la pratique, enfin des photos qui me plaisent ! Je commence à avoir mon style, ma façon de faire. Malgré mon bon matériel, ma table à repasser me sert toujours de plan de travail ;-) Après plusieurs demandes, un billet consacré à quelques trucs et astuces en photos.

Du côté des rencontres :
Une année riche en rencontre pour changer…Pique-nique dans les vignes à Dambach la ville, petit brunch entre blogueurs à Strasbourg, visite éclair à Bordeaux et Lyon, et quelques jours dans un endroit étonnant : c’est l’aventure Aurillac, les Européennes du Goût 2008 ! Des rires, des apéros avec un petit blanc sucré à se damner, des discussions animées, quelques jours de détente. Un poil de stress devant la grandeur des stands ou devant le cameraman, quelle aventure. Et quel voyage, plus de 1200km parcourus à moto dans de magnifiques paysages. Plus récemment, la rencontre avec une blogueuse parisienne dans un endroit à couper le souffle…

Du côté des restaurants :
2008, une sacrée année niveau cantines étoilées ;-) ! Le fabuleux restaurant de l’Hostellerie de Plaisance tenu par le talentueux Philippe Etchebest à St-Emilion (encore merci à mon père !), Ze Kitchen Galerie à Paris, chez William Ledueil. Un repas en tête à tête à la brasserie du chef Didier de Courten. Nettement plus proche, cette journée incroyable dans la cuisine de Pierrot Ayer au Pérolles, suivit d’un repas tout aussi magique (patience, je vous en parle tout prochainement). Mais je n’oublie pas ces repas à l’Hôtel de Ville ici à Fribourg, ou encore ce repas très sympa à Bordeaux aux frères Shans. Des moments partagés, des souvenirs plein la tête ! Et j’ai même été « chef » dans les cuisines du restaurant de l’ancienne gare pendant un soir, en très bonne compagnie !

Et du côté des ratés, puisque vous l’attendez…Des flûtes en pâte feuilletée complètement brûlées, un curry vert nettement trop chargé, quoi d’autre…des shortbreads pour un pique-nique totalement écrasés, dernièrement des fondants au chocolat qui n’étaient pas fondant, mais alors pas fondant du tout ! Une sauce au vin rouge avec du Beaujolais nouveau, quelle hérésie ! Eh oui, cela m’arrive aussi ;-)

Et du côté de moi ? Bande de curieux ;-) Si vous me lisez, vous s’avez très bien que j’ai passé une très très bonne année 2008 !

Alors, 1001 Recettes en 2009, ca va donner quoi ? Aucune idée, je peux juste vous dire que j’ai deux recettes de cupcakes de folies en réserve, une recette testée, mais à refaire de cheesecake à la mandarine, des photos d’un repas au Pérolles. Le reste se fera au grès de mes envies et coup de cœur ! Alors, laissez vous surprendre, vous verrez, vous ne serez pas déçus ;-)

Et vous venez de vous balader dans ma jolie ville de Fribourg, sous la neige!