Quand spaghetti rime avec Zucchini...

De la farine et des œufs, rien de plus…vous voyez ou je veux en venir ? Leur histoire remonte à plus de 5 millénaires av. J.-C., dans la région de la Chine actuelle. Je parle bien évidemment des pâtes ! Et si vous êtes un(e) fidèle de ce blog, vous savez que j’adore les pâtes !!! Pour tout dire, c’est une des choses (alimentaires bien sûr) qui m’avaient le plus manqué lors de mon séjour en Asie !

Les pâtes sont maintenant associées à la cuisine italienne. Tout le monde connaît la fameuse cuisson des pâtes al dente, à peine cuites. Rien que d’y penser, j’imagine un plat fumant d’orecchiettes, cuites à la perfection, avec un filet d’huile d’olive, un peu de poivre moulu, quelques feuilles de basilic fraichement ciselées et un peu de parmigiano reggiano. Le rêve ! Ou encore ces petits raviolis maison à la ricotta et une sauce aux truffes noires…mon péché mignon ! J’adore !

Quand j’étais petit, j’adorais les « gros trous », entendez par là des rigatoni . Pas questions de faire des spaghettis bolognaise, ah non ! Ou encore des cornettes (un nom bien suisse, coquillettes en France) avec du Maggi… que de souvenirs !

J’ai eu l’occasion de goûter dernièrement à des spaghetti de légumes, une première pour moi. Jolies couleurs, textures un peu différentes, l’idée m’avait bien plu ! Il fallait que je teste ceci dans ma cuisine. Pourquoi ne pas combiner spaghetti et spaghettis de légumes : l’un apportant le croquant et la couleur, l’autre la simplicité, mais la consistance !

Duo de spaghetti aux olives et pignons ou des pâtes, des pâtes, oui mais des pâtes maison

------ Ingrédients (2 personnes) -------

1 œuf
100g de farine blanche tamisée

Olives noires et olives vertes de bonne qualité
1 courgette
Huile d’olive pour cuisson
Très bonne huile d’olive
Quelques pignons grillés gousse d’ail finement émincée
Basilic frais


---------- Préparation ----------

Temps de préparation : 15min
Temps de repos: 10min

Faire des pâtes, cela n’est pas trop compliqué, cela demande juste un peu de temps. Faire un puits dans la farine, ajouter l’œuf et malaxer la pâte avec les mains pour obtenir une boule de pâte lisse et homogène. Emballer dans du film alimentaire et laisser reposer à température ambiante pendant 10min. Et voilà, votre pâte est prête pour le façonnage.

Un plan de travail bien fariné et votre machine à pâte (laminoir, ou un rouleau à pâtisserie) et une technique de pâtisserie vous êtes prêt(e). Passer la pâte dans le laminoir pour obtenir une couche plus mince. Retirer un maximum de farine sur la face supérieure et replier en portefeuille (rabattre le tiers supérieur sur celui du milieu et le tiers inférieur sur les 2 autres). Passer votre pâte dans le laminoir dans l’autre sens (plis sur le côté) pour obtenir une pâte homogène. Répéter l’opération jusqu’à l’épaisseur voulue. Fariner une dernière fois la pâte et découper en spaghetti. Etendre les pâtes découpées sur une grande surface pour ne pas qu’elles collent entre elles et recouvrir d’un linge propre. Réserver jusqu’à la cuisson.

Laver la courgette et la peler avec un éplucheur spécial (qui fait directement des spaghetti) pour obtenir les spaghetti. Couper les olives et faire chauffer un peu d’huile d’olive (1càs d’huile d’olive qui supporte une haute température) et y faire revenir les olives et l'ail sur feux doux pendant 2-3 minutes. Pendant ce temps, cuire les pâtes fraiches dans un grand volume d’eau salée, al dente bien sûr ! 1-2 minutes, c’est suffisant. En fin de cuisson, ajouter les spaghetti de légumes et laisser cuire 30 sec. Égoutter et finir la cuisson dans la poêle avec les olives. Ajouter les pignons, faire chauffer le tout et au dernier moment, ajouter l’huile d’olive de bonne qualité. Bien mélanger le tout, ajouter le basilic ciselé, un tour de moulin à poivre et hop, bon appétit !


---------- Bon appétit ----------

Simple à préparer, mais sophistiquée et surprenante à déguster, une recette qui change des traditionnels spaghetti au pesto. Le croquant de la courgette, la puissance et l’arôme de l’huile d’olive et des olives, des saveurs qui sentent bon l’été ! Inutile de dire que la qualité des ingrédients est plus qu’importante pour ce genre de recette simple et peu gourmande en ingrédients ! Petit conseil : ne pas chauffer votre huile d’olive de qualité, mais employer une huile standard, elle gardera comme ça tous ses parfums !

---------- Le coin photo----------
Lumière: Photo prise avec une lumière naturelle indirecte (à midi, lumière trop forte si directe)
Objectif: Sigma 105mm f2.8, ouverture à 3.2 pour le flou
Iso: 1000 main levée...merci nikon pour le traitement du bruit....juste parfait

Une choucroute ? Et puis quoi encore !?!

Trop chaud…trop chaud pour tout, réfléchir, cuisiner, radoter, il fait juste trop chaud ! Juste envie de trouver un peu d’ombre et de fraicheur…alors un petit billet rapide pour une recette sans grande prétention gastronomique, mais simple, rapide et parfaite pour la météo de ces jours.

A la base, j’étais parti pour une salade César, mais au dernier moment, changement de programme. Une laitue romaine, quelques champignons, un peu du fromage, quelques croutons et le tour est joué.

Salade poulet et roquefort ou quand il fait trop chaud pour une choucroute

------ Ingrédients (2 personnes) -------


1 petite laitue romaine
Quelques champignons de Paris
Noix de pécan
2 petits filets de poulet
2-3 càs de Roquefort (ou autre bleu)
1càs de demi-crème
1 peu d’huile d’olive
1 peu de vinaigre balsamique
1 peu de parmesan
Pain pour faire des croutons

Pour les wraps :
Tortillas

---------- Préparation ----------

Temps de préparation : 15min

Bien laver les feuilles de laitue et les égoutter. Dans une poêle, faire chauffer un peu d’huile, y faire dorer le poulet coupé en petits morceaux. Retirer du feu et laisser refroidir. Faire la même chose avec les champignons de Paris. Faire fondre le roquefort dans la crème et laisser refroidir.

Il suffit de tout mélanger dans un bol, assaisonner avec un peu de poivre (le fromage est déjà salé !) et arroser d’un fin filet d’huile d’olive et de vinaigre balsamique.

Et s’il fait vraiment trop chaud chez vous, pourquoi ne pas emmener cette salade avec vous ? rien de plus simple avec la version Wrap : même recette, il vous suffit de mettre le tout dans des tortillas ! Plus simple, tu meurs !

---------- Bon appétit ----------

Une salade sans prétention mais goûteuse et sympathique, avec le croquant des noix de pécan, le mariage réussi du poulet et du roquefort. Et qui va surtout très bien par grand beau temps!

---------- Le coin photo----------
Lumière: Photo prise avec une lumière naturelle indirecte (à midi, lumière trop forte si directe)
Objectif: Sigma 105mm f2.8, ouverture à 3 pour le flou
Iso: 200 iso sur trépied

Un dessert qui fait de l'esprit (de framboise)...

J’avoue une petite faiblesse pour un dessert italien “à risque”, mais parfois, il faut savoir vivre dangereusement ;-) ! Je parle évidemment du célèbre tiramisu.

Son origine reste peu claire, plusieurs histoires existent, mais le tout reste attaché à l’Italie. Il se compose d’ingrédients simples, mais donne un tout absolument divin ! Il a parfois mauvaise presse, car parmi les ingrédients, des œufs frais, sans aucune cuisson. Tout le monde connaît un ami ou une connaissance qui a été malade après avoir mangé un tiramisu “pas très frais”...D’où l’avantage de le faire chez soi, avec des œufs ultras frais!

La recette de base marie mascarpone, œufs, sucre, Marsala (alcool), biscuit à la cuillère ou boudoirs ainsi que du café froid et de la poudre de cacao. Le principe est simple, faire plusieurs couches, en mouillant les biscuits avec le café et l’alcool, recouvrir du mélange au mascarpone et voilà, le tour est joué!

La version traditionnelle peut laisser place à des versions plus fantaisistes avec d’autres ingrédients, ce fut d’ailleurs le cas pour cette version.

Tiramisu aux mûres et à l’esprit de framboise ou dessert à haut risque, mais tellement gourmand

------ Ingrédients (4 verrines) -------

250g de mûres (+ 4 pour déco)
1dl d’eau
4cs de sucre

2 œufs TRES FRAIS !!!
30g de sucre
140g de mascarpone
2càs d’esprit de framboise (ou autre alcool)
Chocolat pour déco
10-12 biscuits à la cuillère


---------- Préparation ----------

Temps de préparation : 15min
Temps de repos:4h
Temps de cuisson: 10min


Je n’aime pas trop les alcools forts, sauf dans les desserts. J’avais trouvé ce merveilleux esprit de framboise il y a quelque temps déjà, le niveau peinant à descendre. Voici donc un très bon moyen de parfumer mon tiramisu avec cet alcool fin et très parfumé.

Laver les mûres sous l’eau froide et les sécher sommairement. Les couper en 2 si elles sont grandes. Dans une casserole, faire chauffer l’eau et les 4càs de sucre. Porter à ébullition et ajouter les mûres. Laisser mijoter pendant 5-7 min. Les mûres ne doivent pas se défaire, mais être “tendres”. Retirer du feu et laisser refroidir.

Séparer les jaunes des blancs, monter les blancs en neige (ferme) en ajouter une pincée de sucre. Incorporer le sucre au jaune et mélanger le tout jusqu’à ce que l’appareil blanchisse. Incorporer le mascarpone et l’alcool. Bien fouetter le tout. Incorporer finalement les blancs battus à l’aide d’une maryse (délicatement), pour obtenir un mélange bien homogène.

Dans la verrine, mettre une couche de biscuits à la cuillère, répartir les mûres par dessus et arroser avec le sirop obtenu lors de la cuisson. Recouvrir avec la masse au mascarpone et mettre au frigo pour au moins 4-5 heures, pour que la masse prenne un peu (cela se garde aussi bien emballé au frigo pour la nuit). Il ne reste plus qu’à décorer et déguster!

J’ai beaucoup aimé cette version au fruit, j’aurais presque dû prendre des verrines plus profondes pour pouvoir faire plusieurs couches ^^! Et aucun problème gastrique! Il faut faire attention (bien se laver les mains, fraîcheurs des œufs) mais les risques ne sont pas non plus démesurés (femmes enceintes s’abstenir, c’est quand même plus prudent ;- ) laissez votre mari le tester, améliorer la recette et quand il a trouvé LA recette, cela sera sûrement bon pour le goûter).

Vous pouvez bien évidemment changer l’alcool (ou ne pas en mettre du tout, aromatiser votre tiramisu avec un sirop ou une huile essentielle), le faire avec d’autres fruits (myrtilles, cerises, framboises, mirabelles, pruneaux,...) c’est vraiment très frais et pas trop trop lourd.

---------- Bon appétit ----------

J’avais une fois mangé un plat entier de tiramisu que ma coloc avait préparé et oublié ou frigo (j'avoue, j'avais quand même eu des remords à la fin du plat, mais bon, c'était pour la bonne cause ;- )), sinon il passait à la poubelle…je dois dire que j’aurais bien refait la même chose avec cette version. La crème n’est pas trop compacte, le tout est agréablement frais et parfumé. Une grande réussite !
---------- Le coin photo----------
Lumière: Photo prise avec une lumière naturelle, fin de journée, lumière indirecte
Objectif: Sigma 18-200 , travail en RAW 14bits qui a été traité par la suite.
Iso: 800 iso, vu la luminosité, stabilisateur enclenché
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La fin du monde…dans ma pâte à beignet !

Une fois n'est pas coutume, un petit clin d'œil à nos amis canadiens qui passent souvent sur ce site! Ah le Canada, un si joli pays ! J’aurais pu essayer d’écrire quelques mots dans cette drôle de langue, mais je crois que j’écris déjà bien assez mal en français pour ne pas écorcher une langue de plus ;-)

Lors de mon passage à Montréal et à Québec, je me rappelle d’une serveuse qui était toute étonnée d’apprendre que notre monnaie nationale était le franc suisse et non pas le dollar. Il avait même fallu lui montrer un billet, tant elle était incrédule ! Je me rappelle aussi de la « cueillette des billets » dans le train, ainsi que des « Tu veux tu encore de la soupe (une soupe aux pieds de brocoli qui je n’oublierai jamais…mais alors jamais !). Bon, vous me direz que nous autres Suisses, nous n’avions rien à envier aux Canadiens avec nos cornets à commission, nos échines plantées dans le doigt et autres poussettes ou galetas (il parait).

Bref, petit clin d’œil à mes amis de l’autre bout du monde avec cette seconde recette de filets de perches. Si vous avez suivi l’épisode précédent, il me restait encore 200g de filet à préparer. Mais pourquoi le Canada et pas la Belgique ou autre ? Simplement car j’emploie une bière canadienne, une Fin du monde ;-) !

Petite présentation sur la bière Fin du Monde : c’est une bière blonde de triple fermentation. Son nez et corsé, malté avec des notes d’agrumes. Ce n’est pas une bière de « gonzesse » comme on dirait, avec son caractère, une belle amertume et 9% d’alcool qui se sentent bien, mais sans être écœurant. Une très bonne bière, que l’on trouve assez facilement en magasin (Coop par exemple).

Beignets de filets perches à la bière et sa sauce exotique

------ Ingrédients (4 personnes) -------
400g de filets de perches du lac

Pour les beignets
115g de farine blanche tamisée
1 œuf
1dl de bière
1 pincé de sel


Sauce :
8 càs de yaourt nature
4 càs de mayonnaise (facultatif)
2 càs de lait de coco (ou plus selon la texture désirée)
Curry en poudre
¼ de banane réduite en purée

---------- Préparation ----------

Temps de préparation : 10min
Temps de repos: 1h
Temps de cuisson: 5min

Préparer la pâte une heure à l’avance, le temps de la laisser reposer.

Bien mélanger tous les ingrédients pour la sauce selon vos préférences (plus ou moins de curry, de banane ou autre).

Faire chauffer de l’huile pour friture dans une friteuse (c’est beaucoup plus simple). Éponger les filets avant des les tremper dans la pâte à beignets, laisser un peu égoutter et les faire frire quelques minutes, la pâte doit dorer un peu. Retirer du bac de friture et les transférer dans un plat avec du papier absorbant pour retirer l’excès d’huile. Saler un peu puis servir bien chaud avec la sauce, déguster aussitôt.

---------- Bon appétit ----------

La bière donne une pâte assez « légère » (si on peut parler de léger quand on parle de friture) avec un tout petit peu d’amertume, qui se marie bien au poisson et à la sauce. Une traditionnelle sauce tartare irait aussi à merveille mais j’avais envie de changer un peu.

Promis Mercotte, la prochaine fois, je teste la recette avec les pistaches et l'écume au gingembre ^^!

---------- Le coin photo----------
Lumière: Photo prise avec une lumière naturelle, fin de journée, lumière indirecte
Objectif: Sigma 18-200 , travail en RAW 14bits qui a été traité par la suite. Flash
Iso: 800 iso, vu la luminosité, stabilisateur enclenché

Souvenirs du bord du lac...

Je n’ai jamais du être une loutre, un martin-pêcheur ou un dauphin dans une vie antérieure…le poisson et moi, pas vraiment une histoire d’amour. Étant petit, je mangeais ces fameux poissons panés qu’on trouvait un peu partout et….j’ai beau réfléchir, je crois que cela devait s’arrêter là. Vraiment ? Pas tout à fait…j’adorais aller manger au bord du lac, dans un restaurant bien précis. Nous y allions régulièrement avec ma grand-maman et nous prenions toujours la même chose : Des filets de perches du lac, meunière, avec des frites ! Quel délice !

Pas évident de trouver de jolis petits filets de perches de nos lacs…Nettement plus simple d’acheter ces immenses « morceaux » (car on ne peut plus parler de filets) de perches du Nil…Absolument rien à voir…alors lorsqu’on m’a dit qu’il était possible d’en trouver des filets de perches du lac de très bonne qualité au marché, je ne me suis pas fait prier pour y faire un tour, très tôt le matin. Et oui, la roulotte est petite, le marchand très sympathique et ses produits : absolument fantastiques!

(Avis aux Fribourgeois de passage par ce blog : allez-y faire un tour, vous ne serez pas déçu ! mais attention, les filets de perches partent très vite, inutile de vous pointer à midi ;-)). Et voila, 400g de filets dans mon panier, histoire d’en profiter 2x..2 recettes, 2 façons de les apprêter. En avant pour la première

Filet de perches meunière aux amandes ou souvenir au bord du lac

------ Ingrédients (2 personnes) -------

200g de filet de perches du lac
Farine
Huile pour cuire
1 peu de beurre

1dl de bon vin blanc
1 càc d’échalote émincée très finement
50g de beurre
1 peu de jus de citron
Sel et poivre

4-5 càs d’amandes effilées grillées
Tranche de citron comme déco
Persil


------- Proposition /choix du vin -------

J’avais envie de changer un peu, varier. Un vin valaisan aurait été parfait sur ce poisson fin et délicat, j’ai opté pour un vin blanc de Bourgogne avec ce Chablis Premier Cru les Vaillons d’Albert Bichot. Un millésime 2005, agréable. Une robe magnifique, éclatante. Un nez aux notes de fleurs blanches, pêches blanches. En bouche, un gras maîtrisé sur des accents de poire, qui se finit sur une finale longue, mais délicate.

---------- Préparation ----------

Temps de préparation : 10min
Temps de cuisson : 5min

Mes filets n’avaient plus d’arrêtes, à vous de contrôler et de les retirer si besoin. Essuyer les filets dans du papier absorbe-tout , saler et poivrer légèrement et les fariner AU DERNIER moment en les tapotant bien pour retirer le surplus de farine. Dans une poêle, faire chauffer un peu d’huile additionnée d’une noix de beurre. Une fois bien chaud, y faire cuire les filets, côté peau pour commencer, puis baisser la température et laisser cuire à feu deux 2min de chaque côté (dépend un peu de la taille de vos filets, il faut obtenir une très légère coloration, pas plus) pas plus. Inutile de les assécher !

Retirer le filet et les garder au chaud (dans le four préchauffé à 100°C dans du papier alu). Retirer le restant de matière grasse (en laisser juste un tout petit peu), faire revenir l’échalote sans coloration et déglacer avec le vin blanc. Ajouter un trait de jus de citron (selon vos goûts) et laisser réduire. Une fois réduit au ¼, ajouter le beurre et bien mélanger pour obtenir une belle sauce. Dresser les filets, les recouvrir avec le beurre et parsemer le tout avec les amandes effilées grillées et un peu de persil. Et voilà !

---------- Bon appétit ----------

Presque aussi bon qu'au restaurant ! Simple et rapide, c'est vraiment ma façon préférée d'apprêter ces filets de perches. Les amandes amènent un peu de couleur et de croquant, très agraéble.

P.S. En écrivant ce billet, je me suis demandé pourquoi cette « sauce » s’appelait meunière…j’ai trouvé 2 explications que j’ai trouvées possibles : meunière comme la femme du meunier, qui a accès à la farine, du coup le poisson est passé à la farine avant cuisson. Une variante est un peu plus imagée : le moulin se trouvant à proximité d’un cours d’eau, le poisson est frais. Nul besoin d’une sauce épaisse pour masquer le goût d’un poisson un peu trop vieux ;-) Marrant non ?

La prochaine recette très prochainement avec une recette de filet de perche en beignet, voyage autour du monde ;-) A suivre

---------- Le coin photo----------
Lumière: Photo prise avec une lumière naturelle, fin de journée, lumière indirecte
Objectif: Sigma 18-200 , travail en RAW 14bits qui a été traité par la suite. Photo prise de très près (limite de la netteté), ce qui donne ce flou sans une grande ouverture (f6.3)
Iso: 500 iso, vu la luminosité, stabilisateur enclenché