Un boeuf indonnésien qui doit cuire longtemps, longtemps....

Je vous en parlais dans un ancien billet, lors de notre séjour à Singapour, j’ai dégusté un très bon plat dans un restaurant indonésien, un rendang padang, comprenez un bœuf en sauce mijoté lentement (traditionnellement 4h !) et très tendre. Ce plat est normalement servi lors de grandes occasions en Asie.
Il fallait bien que je reteste la chose chez moi. Après m’être plongé dans plusieurs livres consacrés à la cuisine asiatique, parcouru quelques sites internet, voici la recette « consensus » que j’ai préparée. Bien évidemment, pas une seule recette, mais plusieurs variantes, utilisant divers ingrédients ou épices. 

Rendang Padang, bœuf en sauce façon indonésienne

------ Ingrédients (4 pers. ) -------


Pâte
1 gousse d’ail, dégermée 
1/2 échalote émincée
1càs de curcuma en poudre
1 petit morceau de gingembre, pelé
1 petit morceau de galanga (très petit)
1 bâton de citronnelle, partie tendre
1-2 petits piments thaïs épépinés (ou moins selon vos goûts)

250g de bœuf (filet pour ma part, mais de l’entrecôte va aussi)
2dl de crème de coco + 2dl d’eau
1 feuille de laurier
Sel

---------- Préparation ----------
Temps de préparation :15min
Temps de cuisson : 40 min


Dans un mortier, réduire les ingrédients pour faire la pâte en purée, ils donnent plus de goût et c’est plus agréable à manger.  

Dans un wok, faire chauffer un peu d’huile, y faire revenir la pâte jusqu’à ce qu’elle devienne odorante. Ajouter ensuite le bœuf coupé en fines tranches, saisir sur feu vif.

Ajouter pour finir la crème de coco additionnée d’eau et la feuille de laurier, baisser le feu et laisser mijoter jusqu’à quasi complète réduction de la sauce.

Servir avec un riz jasmin. 
 ---------- Bon appétit ----------
Une recette très simple et ne nécessitant pas d’ingrédients trop « exotiques », enfin presque. Dans la recette originale, il faut mettre une feuille de Salam, introuvable par ici…donc remplacée par du laurier.

Un poulet noix de cajou, rien de plus simple mais tellement bon!

Retour dans le monde fabuleux de la cuisine asiatique après mon dernier billet très  chocolaté !

Pour chasser cette période de grands froids, j’ai testé et concocté encore quelques plats venus du bout du monde. Diverses recettes indonésiennes, des plats indiens, mais je me suis aussi réintéressé à un de mes plats asiatiques préférés, le poulet noix de cajou !

J’ai dû en déguster des dizaines en Thaïlande lors de mon premier séjour. Il faut dire que c’est le plat idéal pour quelqu’un qui a peu l’habitude du « feu des piments ». Mon goût pour les currys a bien évolué, mais j’aime bien de temps en temps me refaire ce plat.

Je suis tombé lors de mes lectures sur le très joli blog de Rasa Malaysia sur une recette de poulet noix de cajou d’inspiration chinoise, recette que je n’avais pas encore goûtée…

Dans son billet, elle parle d’un ingrédient qu’on utilise assez peu ici en Europe, le bicarbonate de sodium…Il est souvent utilisé en Asie pour neutraliser le goût parfois prononcé de la volaille /viande et pour l’attendrir. Il fallait donc que je teste tout ceci dans ma cuisine !
Poulet noix de cajou style chinois de Rasa Malaysia 
------ Ingrédients (4 pers. ) -------
 
2 petits filets de poulet, émincés
1 poignée de noix de Cajou, légèrement grillées
1 petit poivron rouge (ou autre couleur), épépiné et émincé
1 morceau de gingembre, râpé
1 oignon nouveau, émincé


Marinade : 
1càs de bicarbonate de sodium
1càs de fécule de maïs
1càc de vin de riz *


Sauce : 
1càs de sauce d’huître
2càs de sauce soja
5càs d’eau
2-3 pincées de poivre blanc moulu
1càs de sucre
1càs de vin de riz*
1 petite tombée d’huile de sésame grillé
Un peu de sel

*On peut remplacer le vin de riz par du vermouth blanc (style martini). Mais attention, ce n’est pas ni du vinaigre de riz, ni du sake !!!!!
 

---------- Préparation ----------
Temps de préparation :15min
Temps de cuisson : 10 min
Temps de repos: 2x15min 
Commencer par faire saupoudrer le poulet émincé avec le bicarbonate et laisser reposer au frais pendant 15-20min (si vous n’aimez pas ça, ou que vous n’en avez pas, vous pouvez vous en passer).  Bien rincer ensuite les morceaux sous l’eau froide pour retirer tout le bicarbonate. Essuyer le poulet avec du papier absorbe tout.
 
Faire mariner ensuite le poulet encore 15min avec la fécule et le vin de riz (vermouth).

Pendant ce temps, faire la sauce en mélangeant tous les ingrédients ensemble.

Une fois la marinade terminée, faire chauffer une càs d’huile dans un wok. Y faire revenir brièvement le poulet pour le faire dorer. Retirer du wok. Rajouter un peu d’huile dans le wok, y faire revenir le gingembre, le poivron émincé et l’oignon pendant 3-4min.

Remettre le poulet, ajouter la sauce et bien mélanger le tout. La sauce doit réduire et bien « coller » aux ingrédients. Saler au besoin et ajouter au dernier moment les noix de cajou pour qu’elles restent bien croquantes !

---------- Bon appétit ----------

Servi avec du riz jasmin, c’est une merveille !  C’est vrai que le poulet reste très tendre avec ce traitement au bicarbonate. Il devient aussi assez « gommeux », tout le monde n’aime pas cette consistance et le préfère parfois un peu plus « croquant ». Vous pouvez très bien faire cette recette sans cette étape, aucun problème avec nos poulets européens qui n’ont pas trop de goût ni d’odeur  Rien à voir avec les étales de volailles à BKK par 45°C  

Un chocolat et un concept très novateurs: Maison Cailler !

Ce n’est pas un secret, j’aime le chocolat ! Je ne pouvais donc pas refuser la proposition que la chocolaterie Cailler me fit l’année passée : avoir la chance de participer en direct à la conférence de presse durant laquelle allait être lancé un nouveau chocolat haut de gamme… Un simple chocolat ? Non, plutôt un concept tournant autour du chocolat très novateur… 
Plantons le décor : Nous arrivons à Broc, petit village de la Gruyère. Il neigeote ce matin, fait froid, et on devine à peine le château de Gruyères caché par les brumes matinales. Dans le contrebas du village, la fabrique Cailler. Ensuite, imaginez arriver dans une grande salle, remplie de journalistes, personnels de Cailler, directeurs régionaux de Nestlé, le tout accompagné d’une merveilleuse odeur de chocolat ! Depuis un iPad placé dans une grande boîte faite de chocolat, le directeur de la zone Europe, Monsieur Freixe, vient de lancer le nouveau site internet consacré à ce nouveau chocolat, Maison Cailler… ne reste plus qu’à découvrir ce nouveau concept ! 
Parlons-en de ce concept : Cailler propose donc une gamme de chocolat premium sous sa marque Maison Cailler. Première particularité, ce chocolat ne sera pas vendu en magasin (excepté à Broc même) mais sera soit commandé directement via le site internet de Maison Cailler (pour l’instant, la livraison est limitée à la Suisse et au Lichtenstein), soit proposé dans  deux « magasins éphémères » qui sillonneront la Suisse et permettront aux clients de découvrir leur profil personnalisé, second point fort et innovant de ce nouveau produit. 
En effet, Maison Cailler propose d’envoyer dans un premier temps un coffret « ChocoTesteur » composé de 5 chocolats de dégustation, choix de chocolats plus ou moins fort en cacao et aux goûts différents (caramel, vanille, je ne vais pas tout révéler ;) ). Ensuite, rien de plus simple, il suffit de se rendre sur la page internet, de classer les chocolats selon vos préférences et le site vous dévoile votre personnalité chocolat. On peut le faire pour soi évidemment, mais on peut aussi profiter de cette approche pour l’offrir à un proche et cerner ses goûts par ce biais ! Pas bête du tout pour une idée de cadeau original!
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J’ai donc fait ce test pour définir ma personnalité, je me suis prêté au jeu avec intérêt et application, un esprit bien scientifique ;) ! La dégustation est intéressante ! Le contenu en cacao varie bien d’un chocolat à l’autre, je trouve que c’est par contre un peu plus difficile à cerner les arômes qui s’y cachent (surtout dans les 2 derniers qui sont forts en cacao). Petit conseil, boire une bonne gorgée d’eau après chaque bouchée, pour ne pas mélanger tous les goûts. Je rentre donc mon classement dans la machine, qui m’établit sur le champ mon profil : ChocoArty, comprenez un amateur de chocolat plutôt noir. Le coffret qui m’est proposé contient les chocolats suivants (4x4 bouchées) :
  • Tendre cime de vanille (Volupté de ganache noire et cacao grillé adouci de vanille.)
  •  Fondant des sous-bois (Ganache noire aux délicates notes de mûre acidulée.)
  • Suprême Arriba (Tendre praliné aux notes intenses de cacao et noisette.)
  • Fondue d’orange aux fèves Theobroma (Intenses saveurs d’orange dans un praliné enrobé de chocolat noir.)
Le packaging et la boîte en jettent, c’est vraiment beau et de très bon goût. Tout comme les chocolats qui sont très bons. Quant au prix, on se situe dans du haut de gamme, c’est sûr (compter 26.- Sfr la boîte de 16 bouchées, frais de port compris).
La 2e partie de la journée était consacrée à la confection des chocolats, directement dans les laboratoires développement de Cailler ! Le top pour un passionné de chocolat comme moi !
Tout d’abord, chaussures de sécurité, blouse et calot pour l’hygiène…C’est fou comme on a l’air bête dans ces tenues, mais bon, le jeu en vaut la chandelle ! Ensuite, plusieurs artisans chocolatiers nous montrent une petite partie de leur savoir-faire et de leur métier ! Le plus impressionnant, les grandes tables de marbres immaculées sur lesquelles ils travaillent le chocolat pour qu’il atteigne la bonne température !
Devant nous, des moules déjà remplis d’une première couche de couverture, il faut y verser ensuite le praliné noisettes/chocolat qui est à bonne température, délicatement, d’un geste précis. La ganache va ensuite prendre au frigo, il ne restera plus qu’à verser la dernière couche de couverture, pour fermer le chocolat…plus qu’à ? Et bien même ce geste qui peut paraître simple, demande une sacrée expérience, croyez-moi. Pas évident de ne pas en mettre partout ! Passage encore une fois au frai, puis dernière étape, le démoulage ! Il faut taper la plaque un bon coup sur le marbre, les chocolats doivent tomber d’un coup….il en restait quand même 3 dans mon moule, pas trop mal pour une 1ère ;) !
Vous l'aurez compris, voici un concept novateur dans le domaine du chocolat haut de gamme. J'ai eu la chance de pouvoir proposer la boite de chocotesteur à plusieurs personnes qui ont toutes joué le jeu de la déguastation et qui ont trouver le concept très sympa! 
Pas d'idée cadeau pour changer de la traditionnelle boite de chocolat lambda pour la St-Valentin qui arrive très prochainement ? Et pourquoi pas ne pas tester la chose ? La boite Chocotesteur est offerte à cette occasion pour l'achat d'un ou plusieurs coffret de chocolat (26.- Sfr pièce). 

Des bananes, du pandan, il ne m'en faut pas plus....

Autant je suis fan de la cuisine asiatique, autant je reste un peu sur ma faim lorsqu’il s’agit de dessert.  J’ai goûté diverses préparations lors de mes desserts, mais je préfère souvent manger des fruits frais, tellement bons et savoureux qu’une gelée, ou gélatineux comme ils aiment sur place.  

Je me suis cependant quand même inspiré d’une recette malaise pour ce dessert, un pengat pisang, en gardant l’idée de l’association banane et pandan, en y ajoutant un coté frais et parfumé d’une panna cotta à la noix de coco. Un dessert très vite préparé, qui fait la part belle aux saveurs asiatiques !
Bananes au pandan, panna cotta saveur coco
------ Ingrédients (4 pers. ) -------

 6-8 petites bananes, très parfumées (sinon 4 bananes assez mûres)
150g de sucre de palme *
100g de sucre roux
1 goûte d’extrait de pandan*
1.5dl d’eau 
1.5dl de crème de coco 

Pour la panna cotta
2dl de lait
1dl de crème de coco
1càs de sucre glace
2 feuilles de gélatine ramollies dans de l’eau  


Sucre de palme : Le sucre de palme est obtenu à partir de la sève du palmier à sucre, un des arbres les plus cultivés en Malaisie pour ses fruits (qui servira à faire de l’huile de palme…). Il peut être vendu en poudre (raffiné), ou boîte (encore un peu d’eau). Contrairement à l'huile de palme, il ne nécessite pas d'abattre les palmiers. On en trouve facilement en magasin asiatique.  Sinon, on peut parfois le remplacer par du miel…

Pour le pandan : Ce sont les feuilles du pandanus, petite plante qui pousse partout en Asie. On peut trouver de l’extrait de pandan en magasin spécialisé. Si vous n’en trouvez pas, vous pouvez le remplacer dans cette recette sucrée par de la vanille. 

---------- Préparation ----------
Temps de préparation :10min
Temps de cuisson : 10 min
Temps de repos: 1h pour la panna cotta au frais

Commencer par la panna cotta qui doit prendre au frais : dans une petite casserole, faire chauffer le lait, la crème de coco et le sucre glace. Une fois chaud (mais pas à ébullition) y dissoudre les feuilles de gélatine ramollies, bien mélanger et verser dans le fond de verre/récipients pour le dessert. Laisser prendre la panna cotta 1h au moins au frais. 

Éplucher les bananes, les couper en petits tronçons. Dans une petite casserole, faire chauffer tout le reste (sauf la crème de coco), une fois la sauce bien homogène, y ajouter les morceaux de bananes, faire cuire sur petit feu 3-4min, les bananes doivent devenir tendres, mais ne doive pas se défaire ! Une fois cuite, ajouter la crème de coco, retirer du feu et laisser refroidir. 

Il ne reste plus qu’à dresser le dessert : sortir les panna cotta 5min avant le service, recouvrir avec les bananes et un peu de jus, servir et déguster sans attendre !
---------- Bon appétit ----------
Le pandan a un goût assez particulier, tout le monde ne l’aime pas (n’est-ce pas A.   ? ) Vous pouvez très bien le remplacer par de la vanille dans ce dessert, ou même par rien, cela va aussi très bien. Je sucre très très peu la panna cotta, car le jus de cuisson des bananes est très sucré avec le sucre de palme. Cela donne un bel équilibre au tout !