Et voici la 400ème recette..encore 601 à faire!

Ne dit-on pas que le hasard fait bien les choses ? Ce proverbe illustre à merveille ce billet….Le 400ème publié sur 1001 Recettes ! Aucune recette spéciale, je n’avais pas fait attention à ce détail avant la mise en ligne de cette recette. J’ai donc cuisiné un plat, une recette qui me plaisait, mais sans arrière pensée. Le hasard faisant donc bien les choses, je pense que cette recette illustre à merveille mes passions, ce que j’aime faire « en cuisine » et ma façon de « voir la chose ».

J’ai le plaisir parfois de répondre à des « petites interviews » pour différents petits « journaux »locaux ou autres sites internet. Lorsque l’on parle cuisine, plusieurs questions reviennent régulièrement : ce qu’on aime le plus, ce que l’on n’aime pas. Il y a aussi cette question, que je trouve parfois drôlement compliquée : si vous deviez décrire votre cuisine en 3 mots, lesquels choisirez-vous ? 3 mots, cela peut être beaucoup comme misérable…comment trouver les bons adjectifs, ceux qui sauront cerner votre passion et votre façon de faire ?

Cette recette pourrait être une carte de visite de ce blog, car elle contient d’après moi les 3 termes qui qualifient ma façon de cuisiner.

La couleur : Une assiette, cela doit être comme un tableau, de la couleur, de la vie, des mélanges. Tout sauf quelques choses de ternes ou moroses…combien de fois trouve t’on dans nos assiettes de bons produits, bien cuisinés, mais tous de la même couleur : Pâtes, chou-fleur et blanc de poulet…un traditionnel à la cantine…

La qualité : Une recette peut être très simple, peu d’ingrédients, mais parfaite si ces derniers dont irréprochables. J’ai toujours préféré la qualité à la quantité, dans tous les domaines. La qualité ne veut pas forcément dire le luxe, même si parfois ces 2 termes sont étroitement liés. Cependant, il est toujours possible de se faire plaisir sans se ruiner !

Un brin d’exotisme : J’adore la cuisine traditionnelle de ma grand-mère, ces gâteaux au vin cuits ou ces cuchaules dont elle avait le secret. J’adore ces plats de pâtes fraiches, ces filets de bœuf aux morilles ou une bonne crêpe Suzette. Mais vous le savez très bien, depuis mon voyage en Asie, j’aime associer ces saveurs à nos recettes d’ici. Mais savez-vous ce qui se cache dans les pots colorés qui illustrent l’entête de mon blog ? Ce sont différents currys ramenés d’Inde par une amie…

Mais fini les longs discours, place à la recette

Filet de bœuf Angus, sauce au curry Panang et risotto coloré

------- Ingrédients (2 pers.) -------

1 petit morceau de filet de bœuf Angus (200-250g)
Beurre à rôtir
1 càc de curry Panang (voir après)
1dl de lait de coco
3-4 càs de cacahuètes grillées non salées

Riz pour risotto (arborio)
Vin blanc
1 petit oignon émincé finement
Bouillon de légumes
¼ poivrons rouge, jaune, vert, orange, coupés en brunoise (très petits dès)
2càs de mascarpone
Parmesan


Pâte de curry Panang : Une pâte de curry thaïe qui est composée principalement de racines : galanga et les racines de coriandre, qui donne un goût particulier à ce curry. Vous pouvez le faire vous-même ou l’acheter prêt à l’emploi. Vous pouvez aussi le remplacer par un curry vert, rouge, jaune ou massaman. Selon vos goûts !!!

------- Proposition /choix du vin -------
Pour ce plat épicé, une Syrah australienne serait une valeur sûre. La puissance et le côté épicé du vin se mariera très bien avec le curry. Si vous avez l'occasion, je vous conseille de goûter cette "8 Songs Shiraz" de Peter Lehmann, un vin de la Barossa Valley!

---------- Préparation ----------

Temps de préparation : 15min
Temps de cuisson : 20min le risotto, 30min (selon la taille) le filet de bœuf

Je ne peux que vous recommander de préparer le filet de bœuf avec une cuisson à basse température. Il restera tendre et juteux.

Commencer par faire revenir le filet de bœuf dans une poêle avec un peu de beurre à rôtir pour le colorer, sans plus .retirer du feu, emballer le filet dans du papier alu et enfourner pour 30min dans le four préchauffer à 80-90°C maximum. J’emploie une sonde que je pique dans mon filet avant de le mettre au four. Le filet est cuit à point lorsque l’intérieur atteint les 56°C !

Pendant ce temps, préparer le risotto. Émincer l’oignon finement, faire chauffer un peu d’huile olive au fond d’une grande casserole. Y faire suer l’oignon, ajouter le riz et le faire nacrer 1-2min. Déglacer avec le vin blanc, bien mélanger et laisser évaporer.

Mouiller avec une louche de bouillon de légumes. Cuire sur feu doux pendant env. 20min (selon votre riz) en ajoutant le bouillon petit à petit. 2min avant la fin de la cuisson, ajouter le parmesan et le mascarpone. Rectifier l’assaisonnement et garder au chaud.

Pendant la cuisson, faire blanchir la brunoise de poivrons dans un grand volume d’eau salée, 30sec pas plus. Ajouter 3min avant la fin de cuisson du risotto, réserver au chaud.

Dans une poêle, faire chauffer un peu d’huile, y faire revenir pendant 1-2min la pâte de curry, déglacer avec un peu de bouillon de légumes, puis ajouter le lait de coco et laisser mijoter sur feu doux pendant 2-3min, garder le tout au chaud.

Il ne vous reste plus qu’à dresser, parsemer la viande avec quelques cacahuètes grillées et déguster le tout !

---------- Bon appétit ----------

Un plat rafiné qui conviendra très bien à une occasion en fin d’année. Le filet de bœuf Angus est vraiment délicieux, je vous conseille (très très fortement) de le cuire avec cette méthode de cuisson, c’est du beurre, oubliez presque votre couteau pour le déguster ! Cela vous fera voyager pendant quelques instants…imaginez une plage de sable blanc, 35°C et une mer turquoise..fermez les yeux, vous y êtes ! ;-)

---------- Le coin photo----------
Lumière: Photo prise avec une lumière naturelle, + flash pour dégager les ombres.
Objectif: Nikkor 85mm f1.8
Iso: 200 iso

Il n'avait qu'à ne pas me faire envie....

Dehors, le ciel est gris, il pleuvote, le vent balaie les quelques feuilles restantes sur les arbres. La température a bien chuté, un temps à rester confortablement installé chez soi, les pieds dans nos pantoufles, juste ne rien faire, profiter pour respirer un peu avant la nouvelle semaine qui commence très bientôt.

Confortablement installé dans mon canapé, je lis. Il est question d’une enquête, le personnage principal prend le temps de s’arrêter dans une boulangerie pour s’offrir une petite pâtisserie et un chocolat chaud…Devant moi, un verre d’eau à moitié vide et quelques pelures de mandarine, bien loin de cette jolie pâtisserie que l’auteur se permet de décrire dans les moindres détails…

A cet instant précis, je donnerais cher pour avoir pareille gourmandise à me mettre sous la main…Vous connaissez le proverbe: On n'est jamais si bien servi que par soi même! Cette phrase signa la fin de mon répit, retour en cuisine avec une idée en tête, faire quelques petites pâtisseries pour faire passer cet après-midi morose plus rapidement !


Cupcakes au chocolat blanc, poires caramélisées et ananas

------- Ingrédients (12 cupcakes) -------

3 œufs
225 g de farine
90 g de beurre
180 ml de lait
240 g de sucre
1 cc d’extrait de vanille
150g de chocolat blanc fondu au bain marie (Chocolat Villars)
1 1/2 cc de poudre à lever chimique
Pincée de sel

2 poires fermes (style Louise Bonne)
1 càs de sucre canne


Glaçage
1dl de jus d’ananas
2càs de sucre
Ananas confit
15 gr de beurre pommade
40 gr de Philadelphia
120 gr de sucre glace
2càs de Williamine (alcool de poire, option)

---------- Préparation ----------

Temps de préparation :20min
Temps de repos :
10-15min au frigo


Cupcakes
Peler les poires, retirer le trognon et découper en petits dès. Dans une poêle, faire chauffer une noix de beurre, y faire revenir les poires, ajouter le sucre et laisser caraméliser quelques instants. Laisser refroidir et réserver pour la suite

Dans un récipient, mélanger la farine, la levure chimique, la pincée de sel et le beurre à température ambiante. Malaxer avec les doigts pour effriter la pâte.

Dans un autre récipient, mélanger l’œuf et le sucre. Mélanger jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Rajouter ensuite l’extrait de vanille et le chocolat blanc. Ajouter cette préparation au précédent, mélanger. Ajouter ensuite progressivement le lait. Ajouter les poires caramélisées

Lorsque la pâte est prête, garnir les moules en papier jusqu’au 3/4. Enfourner a 180° pendant 18 min environ. Laissez refroidir à température ambiante.

Sirop ananas
Dans une petite casserole, porter le jus d’ananas à ébullition, ajouter le sucre et laisser réduire pour obtenir un sirop. Au besoin, laisser réduire un peu plus ou ajouter un peu de jus si le sirop est trop épais.

Glaçage
Préparer le glaçage, battre le beurre et le Philadelphia, puis fouetter le mélange avec le sucre glace et la Williamine. Dresser avec une poche à pâtisserie sur le cupcake, mettre un filet de sirop d’ananas et quelques petits morceaux d’ananas confit. Laisser 10-15min au frigo pour que le topping prenne puis laisser à température ambiante (5min) pour le réchauffer un peu avant de le manger !

---------- Bon appétit ----------

Après cette pause cuisine, j’ai pu reprendre la lecture de mon bouquin…et si le personnage avait vu mes cupcakes, c’est peut être lui qui aurait été jaloux du coup ;-)

--------- Le coin photo----------
Lumière: Photo prise avec une lumière naturelle indirecte + flash SB-900 pour déboucher les angles
Objectif
: Nikkor 85mm f1.8 pleine ouverture
Iso: 200 iso

Pour faire mieux que la tante Jacqueline...

Je ne sais pas si vous l’avez aussi remarqué, mais les magasins sortent de plus en plus vite leurs marchandises de Noël, décoration en tout genre. Il faudrait vivre en ermite au sommet d’une montagne culminant à 4000 mètres pour ne pas l’avoir vu ! Et encore, vous recevriez sûrement un mms ou un mail ;-) . Le temps file, plus que quelques semaines et la frénésie des fêtes va s’emparer de nous.

Il est donc temps de commencer à penser aux repas de fin d’année (il n’y a pas que Noël bien sûr !), se triturer les méninges pour étonner une fois de plus nos amis et familles, varier notre répertoire pour ne pas faire le même fois gras que notre fameuse tante Jacqueline nous a préparé l’année passée. ..En un mot : Surprendre !

Un peu d’imagination, quelques bons produits et le tour est joué…sur le papier, certainement, mais en réalité, tout le monde sait que c’est une autre histoire…Vraiment ?

Commençons avec une mise en bouche. Cahier des charges à respecter : Frais, léger, inhabituel, coloré, savoureux et …qui en jette. Eh bien oui, il faut quelque chose qui fasse briller les yeux de vos convives, déclencher cette petite étincelle qui vous indique tout de suite que vous avez vu juste, et que ce repas va se transformer en un moment inoubliable…vous me suivez ?

Pour le frais et le léger, pourquoi ne pas travaille la Coquille St-Jacques, produits de choix sur nos tables de fête. Vendu !

Inhabituel : La préparer en carpaccio, un poil plus technique, mais moins courant que la poêlée de St-Jacques

Coloré : lui adjoindre un compagnon coloré, comme la mangue, dont le gout subtil se mariera à merveille avec la chair du crustacé. Quelques pétales de fleurs rouges pour le contraste

Savoureux : l’imprégner délicatement d’un peu d’huile de mandarine, agrume qui se marie très bien dans ce plat.

Qui en jette : Une présentation sobre, mais qui fait ressortir tous les produits.

Je crois bien que nous y sommes, toutes les conditions sont remplies pour faire une mise en bouche qui devrait satisfaire tout le monde.

Carpaccio de St-Jacques à la mangue, caramel de vinaigre balsamique à la framboise

------- Ingrédients (4 pers.) -------

4 belles St-Jacques sans le corail, très fraiches
1 mangue à point
Huile de mandarine (ou autre)
Option : quelques fleurs comestibles séchées
Vinaigre balsamique à la framboise
Fleurs de sel

------- Proposition /choix du vin -------

Le pétillant des bulles d’un bon champagne irait à merveille avec ce plat. La finesse des produits se marierait à merveille avec ce vin fin et frais, qui flattera le côté agrume et mangue du plat.

---------- Préparation ----------

Temps de préparation :10min Temps de repos : 10-15min au congélateur

Commencer par bien rincer les St-Jacques et les essuyer dans du papier absorbe tout. Ce n’est pas toujours facile de trancher les St-Jacques en tranches fines. Petit conseil : les laisser 10-15min au congélateur pour les durcir un tout petit peu, la coupe n’en sera que plus précise. À l’aide d’un bon couteau (et pas d’une mandoline) trancher de fines tranches de St-Jacques puis les badigeonner délicatement d’huile parfumée sur chaque face.

Découper à l’aide d’un emporte-pièce quelques rondelles de mangues, les détailler ensuite en fines tranches.

Dans une petite casserole, faire un caramel de vinaigre balsamique en ajoutant 1-2 càs de sucre à un peu de vinaigre balsamique de framboise. Laisser évaporer brièvement pour obtenir un caramel encore liquide.

Dresser l’assiette en alternant la St-Jacques avec la mangue, saler avec une pointe de fleur de sel et un petit filet de caramel, il ne reste plus qu’à déguster sur le champ !

---------- Bon appétit ----------

On peut préparer le tout un peu à l’avance, mais comme le tout se mange cru, il faut faire un peu attention tout de même. Vous ne voudriez pas que vos invités se souviennent plus des maux de ventre que de votre repas ;- )

J'ai goûté 2 versions: avec et sans la réduction de vinaigre balsamique. J'aime bien la petite acidité qu'il amène, mais il reste faculatif, le plat peut très bien être servi sans.

---------- Le coin photo----------
Lumière: Photo prise avec une lumière naturelle indirecte
Objectif: Nikkor 85mm f1.8 pleine ouverture
Iso: 200 iso


Quelque chose qui change? plus de cadre autour de mes photos...alors , tu trouves ça comment Avital ? ;-)

Une salade bien automnale...

Quelle frustration…un choix méticuleux des produits, une recette murement réfléchie, imaginée, des accords surprenants et au final, une série de photos plus que médiocred, qui ne rendent absolument pas justice à votre plat…Une situation dans laquelle je me retrouve fréquemment ces derniers temps… Alors j’ai pris une décision : attendre le week-end pour faire ce genre de recettes, profiter de la lumière naturelle bien plus flatteuse plutôt que de sortir l’artillerie lourde avec ampoule spéciale, réflecteur et flash synchronisé.

J’avais quand même envie de prendre en photo ma recette du jour. Sorte de petit challenge personnel, histoire de voir si je suis capable de sortir quelques photos « potables ». Et surtout, la recette, aussi simple soit elle, était drôlement sympa.

Avec l’automne, l’arrivée d’un légume que j’aime beaucoup, j’ai nommé l’endive. J’apprécie cette petite amertume qui la caractérise . Je la cuisine souvent en salade, froide, ne la cuisant que très rarement.

Une salade sans prétention qui accompagnera à merveille un velouté de courge par exemple

Salade d’endive au bon goût d’automne

------- Ingrédients (2 pers.) -------

2 belles endives

3-4 càs de noix de Pécan
3-4 càs de noix de Macadamia
2 petites mandarines pelées à vif (voir plus bas)
1 petit morceau de Bleu d’Auvergne

Huile de noisette
Vinaigre balsamique blanc à la poire (ou autre)
Sel et poivre


---------- Préparation ----------

Temps de préparation : 10min

La confection de la salade ne vous prend que 5min, il vous reste donc un peu de temps pour peler à vif les mandarines, et non pas juste les peler et couper les quartiers sans en retirer la peau. Pour la méthode en image, c’est par ici, c’est très bien expliqué !

Laver les endives (retirer la partie dure centrale si vous le désirez, c’est la partie amère) et les détailler en petites rondelles. Dans une poêle, faire revenir à sec les noix et les laisser refroidir un moment avant de les incorporer à la salade. Émietter le fromage à l’aide d’une fourchette, assaisonner avec l’huile, le vinaigre, rectifier l’assaisonnement, déposer les quartiers de mandarines sur la salade et le tour est joué.

---------- Bon appétit ----------

Les noix donnent du croquant, le Bleu d’Auvergne un peu de force, la mandarine et l’huile de noix se marient très bien avec l’endive. Je vous avais dit que c’était simple !

---------- Le coin photo----------
Lumière: Photo prise avec ampoule spéciale, flash appareil + flash synchronisé externe (SB-900)
Objectif: Sigma 85mm f1.8 pleine ouverture, -0.7EV pour éviter les blancs brûlés
Iso: 200 iso


Certainement le sujet d'un prochain billet sur 1001 photos....

Qui va à la chasse, perd sa place....

Il serait grand temps que je reprenne ma plume électronique pour publier un nouveau billet, consacré à une nouvelle idée de recette….Il faudrait avoir plus de temps pour tout faire…et si seulement la nuit ne tombait pas si vite, je ne serais pas obligé de faire mes recettes seulement le week-end…et si et si…avec des si, vous connaissez le proverbe ! Or, le temps file, les jours défilent à grande vitesse, comme toujours en fin d’année.

Avec tout ceci, moins de temps pour cuisiner… Il fallait bien que je trouve un peu de temps pour préparer cette recette, inspiré de « mon plat préféré » : La chasse ! J’en ai mangée quelque fois cette saison, dont une très réussie au Restaurant de l’Hôtel de Ville. Ces garnitures, ces goûts et ce mélange de couleur, quel bonheur !

J’ai publié plusieurs recettes, en voici une nouvelle pour étoffer encore un peu cette catégorie. Une version plus simple et rapide, mais très réussie !

Tagliatelles façon chasseur, un poil végétarien

------- Ingrédients (2 pers.) -------


200g de filet de cerf (ou autre viande de chasse)
1 portion de sauce

300g de tagliatelles fraiches (ou du commerce)

Un morceau de courge butternut
Quelques canneberges fraiches
Quelques chanterelles
Quelques petits oignons sauce


------- Proposition /choix du vin -------

Un vin avec une belle élégance, équilibré, mais assez puissant vu la viande. Dans ce domaine, un St-Julien accompagnera certainement très bien votre plat. J’ai choisi ce Château Beychevelle 1999 (année standard je vous l’accorde). Une grande classe pour un vin arrivé à maturité. J’ai un petit faible pour ce domaine pour plusieurs raisons : J’aime beaucoup les vins de St-Julien et c’est une des premières étiquettes dont je me souviens, lorsque j’ai commencé à m’intéresser au monde du vin !

---------- Préparation ----------

Temps de préparation : 30min
Temps de cuisson: 30min

Émincer le filet de cerfs puis le faire saisir dans une poêle bien chaude dans une noix de beurre. Une fois bien colorée, le retirer du feu. Faire revenir rapidement les oignons sauce dans un peu de beurre, sans coloration.

Préparer la sauce comme ici, elle va très bien avec ce plat. Il existe aussi des fonds de chasse, il suffit de déglacer la poêle dans laquelle vous avez fait revenir la viande avec un peu de vin rouge ou Porto, ajouter un peu de fond de gibier et un peu de crème pour lier le tout. Mettre la viande dans la sauce et laisser mijoter avec les oignons 5-10min sur feu très doux.

A l’aide d’une cuillère parisienne, faire des boules dans un morceau de butternut, les faire cuire à la vapeur (5-10min selon la taille) et réserver. Laver les chanterelles au besoin, les faire revenir dans une noix de beurre, saler et poivre, retirer du feu, faire pareille avec les canneberges.

Faire cuire les pâtes très al dente dans un grand volume d’eau salée, égoutter et mélanger avec la viande et la sauce, faire mijoter 1min et bien mélanger le tout. Servir bien chaud dans les assiettes et décorer avec les accompagnements. Bonne dégustation !

---------- Bon appétit ----------

Un plat qu’on ne peut certes pas comparer à une vraie chasse, mais qui est aussi nettement plus rapide à préparer et qui reste dans ces saveurs automnales.

---------- Le coin photo----------
Lumière: Photo prise avec une lumière naturelle indirecte
Objectif: Sigma 85mm f1.8 pleine ouverture
Iso: 200 iso