Un peu de douceur dans ce monde de brutes...

Nous sommes allés manger dans un restaurant « italien » et avons dégusté un très bon plat principal. Arrivé au dessert, notre choix se porte vers les fondants au chocolat. Mais manque de chance, la serveuse nous informe qu’il n’en reste plus qu’un….qu’à cela ne tienne, elle me propose gentiment de goûter à la panna cotta du jour, à l’orange. Tiens, pourquoi pas, cela fait longtemps que je n’ai pas mangé de panna cotta…et en plus, c’est un dessert qui peut être divin s’il est bien fait.

L’assiette arrive et je prends une bonne cuillère…et bien, je ne regrette pas du tout d’avoir pris cette panna cotta, qui était très onctueuse et crémeuse, avec un très bon goût d’orange ! Ce qui m’a donné une idée pour la recette d’aujourd’hui, inspirée aussi de mon récent voyage à Marrakech pour les parfums !

Panna cotta à la cardamome, sirop d’orange au miel et au gingembre

---------- Préparation (4-6 portions)----------
3dl de crème entière
1dl de lait
40g de sucre
6 capsules de cardamome
½ bâton de vanille
 
3 feuilles de gélatine (6g)  
 
Sauce
Zestes de 2 oranges
Jus de 3 oranges
1-2 càs de bon miel
1-2 càc de gingembre frais râpé
 
Pistaches concassées pour la déco

Temps de préparation : 20min
Temps de repos: 20min + 4h au frais
 
Commencer par faire tremper les feuilles de gélatine dans de l’eau froide (5min minimum). Dans une casserole, faire chauffer la crème, le lait et le sucre. Ajouter les capsules de cardamomes écrasées et la vanille, laisser infuser hors feu pendant 20min. Filtrer à travers une passoire fine et remettre à chauffer (pas d’ébullition).

Essorer les feuilles de gélatine puis incorporer dans le mélange crème lait, bien mélanger pour bien dissoudre la gélatine. Passer à travers une passoire fine (s’il restait un peu de gélatine mal dissoute) et remplir les moules en silicone (la forme qui vous plaît, bien laver avant emploi, mais pas besoin de graisser ou autre). Laisser refroidir à température ambiante puis mettre au frigo pour au moins 4h (le jour d’avant cela va très bien).
Pour la sauce : Prélever les zestes d’orange avec un ustensile (ou au couteau, bien enlever la partie blanche amère) et mettre à blanchir 1min dans de l’eau bouillante (pour retirer l’amertume). Filtrer et garder pour la suite. Dans une petite casserole, mettre à chauffer le jus d’orange, le miel et le gingembre, ajouter les zestes et laisser réduire jusqu’à l’obtention d’un sirop (pas trop sirupeux quand même). Réserver. Si le sirop est trop épais à la fin, ajouter un peu de jus d’orange pour le détendre avant le service.
Pour démouler les panna cotta, j’ai juste passé la pointe d’un petit couteau entre le moule silicone et le 1er centimètre de panna cotta, car c’est là que cela accroche. Elle se démoule ensuite très facilement en tapotant légèrement sur le moule.

Dresser la panna cotta au fond d’une assiette creuse, ajouter le sirop et les zestes, finir en saupoudrant avec un peu de pistaches concassées et déguster !
---------- Bon appétit!---------- 
 J’aime bcp le mélange des saveurs et parfums, libre à vous de changer ces arômes ou d’en mettre plus ou moins.

RECETTE DE BOULETTES DE VIANDE EPICEES

Aujourd'hui une petite envie de manger des boulettes de bœuf épicées svp. Il y a des jours comme cela ; alors je vais voir ce que j'ai au congélateur et là quelle grande joie de découvrir un paquet de viande hachée donc voici ma recette de boulettes de viande épicées. Ha ! ha ! ha !

Pour 4 gourmands :
  • 500 g de viande de bœuf hachée surgelée ou non
  • 2 gros oignons coupés en juliene
  • 4 grosses tomates coupées en 4
  • 2 gousses d'ail 
  • 1 petit morceau de gingembre épluché
  • 1 piment frais rouge équeté
  • 1 cs de sauce soja
  • 1 cs de coriandre molue
  • 1 cc de cumin moulu
  • de huile de friture
  • 1 cc de cardamome moulue
  • 1 œuf, sel fin, poivre noir en grain du moulin, thym
  • 1 râpée de muscade 
ALLEZ HOP !
Déposer dans le robot tous les ingrédients et appuyer sur la touche marche d'un élégant mouvement de l'index afin de tout mélanger. Il ne s'agit pas d'en faire une bouillie.
Rectifier au besoin l'assaisonnement. 
Renverser l'appareil dans un saladier. Humidifier vos mains et former des boulettes.
Faites chauffer l'huile dans un wok, ajoutez les boulettes, faites cuire de tous les côtés
à feu moyen. Laisser égoutter les boulettes sur du papier absorbant.
Faire revenir les oignons dans l'huile pendant cinq minutes. Ajouter les tomates.
Assaisonner cinq minutes plus tard et y joindre les boulettes. Poursuivre la cuisson pendant dix minutes toujours à feu moyen. Rectifier si nécessaire l'assaisonnement et patienter. Gourmande !
Hummmmm ! C'est prêt !  Vous pouvez déguster ces boulettes avec du riz. Recette ici , de l'attieké  voir ici ou même avec du pain là. Et voilà !
Bon appétit ! Gourmande un jour gourmande toujours.


A très vite.




J'en reste bouche-bée...Une consécration pour ma passion

J’avais fait un plat qui me plaisait bien et qui faisait la part belle à deux produits de ma région, la cuchaule ainsi qu’au vieux Gruyère…J’avais donc posté le tout sur mon blog et soumis ma recette au chef, en espérant secrètement figurer dans le top 3.
Quelque temps plus tard, le chef annonçait les 5 finalistes, avec ma recette parmi ceux-ci…déjà très content d’en être arrivé là, d’autant plus que les plats allaient être refaits dans la cuisine du chef et dégustés par un jury des plus prestigieux :
  • Gérard Rabaey, Chef 3* au Guide Michelin, 19/20 Au Gault&Millau, 2 fois cuisinier de l’année
  • Jean-Jacques Tardiveau, maître boucher, maison Suter Viandes à Villeneuve, fournisseur de nombreux Chefs étoilés de la région.
  • David Moginier, journaliste responsable Gastronomie et Vins au quotidien « 24 Heures »
  • Jean Pierre Golay, cuisinier enseignant à la Commission vaudoise professionnelle et président de l’amicale des chefs de cuisine
  • Daniel Chatagny, cuisinier enseignant et Doyen restauration-service-boucherie-charcuterie à l‘École professionnelle de Montreux
  • Et Stéphane Décotterd, chef actuel du Pont de Brent, 2 étoiles Michelin
Le résultat est tombé en fin d’après-midi et j’en reste sans voix…

"Nous avons réalisé vos plats en respectant scrupuleusement vos indications, puis dégusté…
Si bien qu’après délibérations, j’ai le plaisir de vous dévoiler les résultats: "

La victoire est pour: CLAUDE-OLIVIER MARTI ET SON CARRE D’AGNEAU EN CROÛTE DE CUCHAULE

Explosion de joie devant mon écran, c’est vraiment un moment exceptionnel. Je suis vraiment ravi et honoré que mon plat ait plu au jury ! Ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de pouvoir faire faire et déguster une recette par un jury si prestigieux, c’est vraiment un grand honneur pour moi d’arriver en 1ère place ! Un immense merci !

En plus, j’ai droit à un programme de rêve : visite du marché de Vevey, suivi de la matinée dans les cuisines du restaurant et pour terminer… le repas de midi au Pont de Brent en compagnie de la personne de mon choix!! Le paradis !

Un compte rendu de cette aventure sur mon blog, bien évidemment !

Des penne, des épinards, du chèvre...facile!

Si je m’écoutais, je pourrais manger des pâtes tous les jours…c’est tellement bon ! En plus, on peut varier les plaisirs, tant par les pâtes elles-mêmes que par le choix quasiment infini de sauce ! Le paradis !

Il m'a fallu longtemps avant d’apprécier le fromage de chèvre, mais maintenant, j'adore. Ces fromages corsés, avec du caractère, rien de tel. Un morceau de bon pain, un peu de fromage et un bon verre de vin, quoi de mieux ?

C'est pareil avec les épinards...pas mon légume préféré pendant des années, cela a changé avec un ami qui les préparait en salade avec des croutons et des lardons...simple mais drôlement efficace.

Pour la recette d’aujourd’hui, des produits simples, mais de bonne qualité, peu de temps devant les fourneaux, le tout se préparant en moins de 20 min ! 

Penne sauce aux épinards et chèvre
  ---------- Préparation (2 pers.)----------
 1 petit filet de poulet (Filet de poulet jaune des landes, Finefood, Coop)

150-200g de penne 
1càc de bouillon de poule déshydraté
Sel

2 càs de pignons de pin grillés (à sec)
1 petit formage de chèvre frais
3-4 belles poignées d’épinards frais (jeunes pousses si possible)
1 petit oignon, finement émincé
0.5dl de vin blanc (ici Pinot gris d’Alsace)
1.5dl de crème pour sauce 

Sel et poivre

Temps de préparation : 20min
Temps de cuisson: 10 min

Commencer par la cuisson du poulet qui est la plus longue. Faire chauffer une poêle sans matière grasse et y faire dorer le poulet côté peau d’abord, puis côté chair. Baisser le feu et laisser cuire gentiment. Garder au chaud. Au dernier moment, émincer en fines lanières. 

Pendant ce temps, laver et équeuter les épinards, puis laisser égoutter. 

Une fois le poulet cuit, le retirer de la poêle, mais garder les sucs de cuisson. Ajouter l’oignon émincé, puis déglacer avec le vin blanc. Mélanger, puis ajouter la crème et environ 1-2 càs de fromage de chèvre frais. Saler et poivrer puis réserver. 

Les épinards sont cuits dans une poêle avec un minimum de matière grasse, juste quelques instants 3-4 min (le temps de se ramollir, mais sans plus), je les ai gardés un peu croquants. Mélanger à la sauce. 

Dans un grand volume d’eau bouillante, faire cuire les pâtes avec un peu de sel et l bouillon de poule pour parfumer le tout. Cuire al dente selon les instructions puis égoutter. 

Dans un grand bol, mélanger les pâtes et la sauce, ajouter les pignons de pin grillés. Servir dans des assiettes creuses, mettre quelques lanières de poulet, un peu de fromage de chèvre, un tour de moulin à poivre et déguster sans attendre.
---------- Bon appétit!----------
Une recette simple et rapide, qui marie bien les épinards au fromage de chèvre. Avec tout ça, j’ai encore eu le temps de préparer un dessert…une panna cotta parfumée à la cardamome, avec un coulis d’orange au miel et gingembre…mais ça, c’est une autre histoire !

Ma recette de beignets "gaou" aux haricots secs cornille

Coucou les filles ,
  Me revoilà parmi vous après un moment d'absence  avec ma recette de beignets "gaou". Les beignets appelés gaou sont fait avec des haricots secs la variété est la cornille.

Très populaire en Côte-d’ivoire, je crois même qu'ils sont cuisinés dans toute 
l'Afrique de l'ouest et présentés sous différente appellation. 
Toujours est-il que se sont les femmes qui les cuisent et les vendent en bordure
des routes. 
Ils sont dégustés tant par les grands que par les enfants à l'heure du gouter.
Voici ma recette faite avec des haricots secs blancs ce qui ne change rien au goût mes chères amies.

 Pour 4 gourmands :


  • 300 g d' haricots secs cornille ou blancs lavés et trempés toute une nuit
  • 1 gros oignon épluché, lavé et coupé en morceaux
  • 2 gousses d'ail épluchés, lavées et dégermées ( pour faciliter la digestion)
  • 5 cl d'eau
  • 1 piment frais rouge (facultatif) lavé et épépiné ou plus selon votre convenance  
  • sel, poivre noir en grains du moulin et un cube culinaire
  • huile de friture.
Allez hop !
Couvrir généreusement d'eau les haricots dans un saladier et les laisser faire
de doux rêves toute une nuit à couvert.
Le lendemain, les égoutter et les rincer. Les couvrir à nouveau d'eau et y plonger les deux mains pour les brasser  dans la paume des mains afin d'en retirer les pellicules  qui les rendent indigestes.
Ce processus est à faire plusieurs  fois  pour avoir une belle pâte. Eh oui !

Les recouvrir encore généreusement d'eau pour que les pellicules remontent à la surface ; les jeter. Procédé à répéter. Aaaaaaaaaaaah oui ! C'est cela la cuisine.

Bon on avance !
Dans le fond d'un blender mettre les haricots débarrassés de toute leur peluches avec l'oignon, le piment, le sel, le cube et l'eau. Couvrir.

D' un élégant et doux mouvement de l'index appuyer sur le bouton marche et mixer les ingrédients jusqu'à l'obtention d'une pâte homogène et épaisse sans grumeaux cela va s’en dire les filles. Lol !
Renverser la pâte dans le saladier ; la mélanger intimement et rectifier si nécessaire l'assaisonnement .
                                      
Chauffer l'huile de friture et y laisser tomber dans ce bain de petites boules faites à la main ou à la cuillère. Les laisser cuire sous surveillance pendant 5 min jusqu'à ce qu'elles prennent une belle couleur doré qui nous met tant l'eau à la bouche. ;-) Hummm miam miam par ici les bons gaou de mon enfance à Abidjan la belle. Ha ! ha ! ha !
                              
Les gaou sont à déguster tièdes servis avec une sauce tomate ou simplement une purée de piment. Vous trouverez la  recette ici Chaque gourmand trempe sont gaou dedans et se fait plaisir. C'est cela la convivialité Africaine. Ha ! ha !
                             
Bonne dégustation.
Gourmande un jour, gourmande toujours !
A très vite.  

  

   

Un petit goût du Maroc: Tajine de poulet au citron confit

Après la recette du thé à la menthe, il est temps de passer aux choses sérieuses, la cuisine ! Autant dire que je ne suis pas un expert de la cuisine marocaine, ce n’est pas en faisant 4h de cours qu’on le devient, mais j’ai envie de partager avec vous une recette que nous avons faite sur place, et dégustée plusieurs fois. 
 Une des premières choses que j’ai vue en sortant de notre riad, c’est une échoppe qui vendait des tajines en terre cuite. De toutes les tailles, toutes les formes et tous les prix. Le couscous et méchoui sont plutôt des plats de fêtes et pour les grandes occasions, le tajine, lui, fait partie de la cuisine de tous les jours et s’accommode avec presque tout : viande (principalement le mouton), de volaille ou de poisson, de légumes ou de fruits. 
 
Sa forme et sa matière (terre cuite) permettent une cuisson douce et lente à l’étouffé, qui résultera en une viande juteuse et tendre après cuisson. Il faut dire qu’on ne cuisine pas un beau morceau de filet de bœuf là-dedans, mais plutôt des pièces « moins nobles », plus grasses style jarrets ou autre. 
 
J’aime beaucoup le tajine de poulet au citron confit et olives pour la tendresse de la volaille cuite à l’étouffer et le fameux citron confit. Mais pour cela, faut-il encore trouver du citron confit….chose quasiment impossible ici en Suisse. Mais pas de panique, il est vraiment très simple d’en préparer soi-même, il suffit juste d’être un peu patient ! 

Citrons confits pour tajine 
  ---------- Préparation----------

1kg de citrons bio (important vu qu’on mange la peau)
200g de gros sel
Eau bouillante
Bocaux stérilisés avant emploi
 

Temps de préparation : 10min
Temps de repos: 1 mois 

Comme on mange principalement la peau du citron, il est important de choisir des citrons bio non traités. Au besoin, les laver sous l’eau et essuyer. 

Ne PAS retirer les extrémités et entailler les citrons dans le sens de la longueur SANS aller jusqu’au bout pour que le citron reste assemblé (2 coupures sur les ◊ de la longueur). Mettre du gros sel à l’intérieur. 

Mettre dans un grand bocal ou plusieurs petits (plus pratique, car une fois ouverts, il faut les consommer relativement rapidement) et recouvrir d’eau bouillante. Bien fermer les bocaux et laisser refroidir.

Stocker les bocaux dans une armoire et les retourner tous les 4-5j pour bien mélanger le liquide. Les citrons sont prêts après un mois environ. Il suffit de garder la peau (peut aussi garder la pulpe pour plus d’acidité), mais il faut bien les rincer à l’eau claire avant utilisation pour retirer le sel ! 

Tajine de poulet au citron et olives 
   ---------- Préparation (3-4 personnes)----------
 Marinade/sauce
1 oignon haché finement
1 gousse d’ail réduit en purée (pilon)
Quelques tiges de persil plat, quelques tiges de coriandre, finement hachée (avec les tiges)
2càs d’huile d’olive
2 càc de gingembre frais râpé
2càc de curcuma
2càc de paprika doux
1càs de sel
1 pincée de safran 

1 poulet
1 citron confit (garder la pulpe pour la mettre dans la marinade)
Olives (confites) 

1/2 l d’eau (ou selon)
2 càs de beurre clarifié (ghee)

Temps de préparation : 40min
Temps de marinade: 1 h
Temps de cuisson: 1h

Préparer la marinade en mettant tous les ingrédients dans le tajine (y compris la pulpe du citron, mais pas la peau). Bien mélanger le tout et ajouter 1dl d’eau 

Découper le poulet en morceaux (blancs, ailes, cuisses) et retirer la peau. Faire des incisions sur le dessus pour que la marinade rentre bien dans la volaille. Faire mariner le poulet dans la marinade pendant 30min -1h. 

Le tajine se cuit traditionnellement sur un feu de bois…je n’ai pas ceci dans ma cuisine, nous l’avions cuit sur le gaz. Si c’est votre cas, il faut avoir une plaque de métal (diffuseur) sur le feu pour ne pas avoir une chaleur trop grande, sans quoi le tajine risque d’exploser. Sinon on peut le faire sur le grill (charbon ou gaz) et même au four !) 

Commencer par faire saisir le tout sur gaz moyen pendant 10-15min en refermant bien le tajine, mais en contrôlant de temps en temps (ajouter un peu d’eau si besoin). 

Ensuite, baisser le feu, ajouter le reste de l’eau, et laisser cuire 40-60min à l’étouffer en mélanger de temps en temps. À mi-cuisson, ajouter le ghee. 

10min avant la fin de la cuisson, ajouter des olives (confites ou pas) ainsi que la peau du citron, émincé en petits morceaux. 
 
Il doit tjrs rester du liquide, car le tajine est servi avec du pain (fait maison bien sûr) et on sauce son plat pour le manger ! Il n’y pas d’autres garnitures !
La cuisson à l'étouffer est parfaite pour le poulet qui reste très tendre et bien parfumé! J'adore vraiment ce plat simple mais agréable! Et si vous n'avez pas de tajine, pas de soucis, cela peut aussi se faire dans une cocotte en fonte (bonne répartition de la chaleur) ou même dans une poêle avec un couvercle!

Un thé comme marque d'amitié et de convivialité !

Il y a des choix parfois vite faits : est-ce que cela vous intéresse de venir avec nous à Marrakech ? Telle fut la question posée par des amis…on part dans 9j ! Le temps de voir le prix des billets d’avion sur internet, trouver un endroit pour dormir et hop, nous étions déjà en route pour partir vers ce pays et cette ville que nous ne connaissions pas ! 
 
Arrivés à 8h15 heure locale sur place, il fait beau. Départ de Fribourg : -6°C, arrivée à Marrekech, 10°C qui vont monter jusqu’à 22°C l’après-midi, le rêve ! Niveau hôtel, nous avons décidé de séjourner dans un Riad au centre du « vieux Marrakech », dans la médina, tout proche de la place Jemaa el Fna.
 
Avez-vous déjà visité cette ville ? La médina me fait penser à un mélange entre l’Asie et Cuba : de toutes petites ruelles, pavées, avec une foule immense, des motos et scooters qui passent entre les gens, en frôlant à peine certains passants….un grand « souk » organisé. Des choses à voir partout, des marchands qui veulent tout nous vendre, avec les fameuses phrases : « Pour le plaisir des yeux », ou encore « on sait jamais, la gazelle ». Des odeurs plus que déroutantes : à certains endroits, une réelle puanteur, alors que quelques mètres plus loin, des odeurs subtiles de fleurs d’oranger… 
 
La toute première chose que nous avons fait une fois arrivés au riad, c’est de nous asseoir et prendre un thé marocain…un cérémonial qui fait partie de la coutume. Un thé dégusté un peu partout, servi très chaud et divinement parfumé à la menthe marocaine bien sûr ! 
 
N’allez pas croire qu’il s’agit d’une bête infusion à la menthe, oh non ! C’est bien plus compliqué que cela ! La base du thé repose sur du thé vert (gunpowder) qui va donner le corps de cette boisson. Le thé vert étant assez fort, on passe par des étapes de « lavages » pour retirer son amertume et sa puissance pour ne garder qu’une partie de ses qualités. La menthe est marocaine bien sûr, très parfumée. Il faut rajouter une bonne quantité de sucre pour finir, et ensuite aérer le tout. C’est pour cela que le thé est servi 2-3x « en hauteur » dans un verre, remis dans la théière et ensuite servi à nouveau avec grâce à 30-50cm du verre pour développer une belle mousse (turban). 

Autant dire que je n’ai pas bu de café au Maroc, mais beaucoup de thé à la menthe. A priori, il y a autant de recettes que de foyers, mais voici la recette originale qu’on nous a donnée lors de notre cours de cuisine (version maison arabe). 
 
Pour la petite histoire, nous avons acheté une théière (elles sont faites pour ça, avec une petite grille pour ne pas laisser passer le thé ou la menthe, en métal…métal qui a son importance d’après une longue explication du vendeur, il ne faut pas avoir (trop) d’argent, car sinon elle noirci très vite)dans un petit magasin du souk. Le marchand, très sympathique, étant prêt à nous troquer la théière contre du chocolat suisse…que nous n’avions pas sur nous bien entendu, mais on saura pour la prochaine fois ! De plus, il me dit avec un grand sourire et d’un air entendu : je vous échange votre femme contre 2 chameaux….elle doit avoir des origines berbères, elle va me ruiner ;)

Thé à la menthe marocaine
 ---------- Préparation (4-5 dl de thé) ----------

Eau (si trop calcaire, prendre de l’eau en bouteille)
2càc de thé vert gunpowder
1 beau bouquet de menthe marocaine fraîche, rincer à l’eau rapidement si besoin 
Sucre (selon vos goûts) 

Pour le sucre, il faut quasiment mettre 60g pour une pareille quantité…cela fait bcp, donc ajouter ce qu’il vous faut 

Temps de préparation : 10min
 
Dans une théière, mettre le thé vert. 

Faire chauffer l’eau jusqu’à petite ébullition, puis retirer du feu. Verser environ 2dl (1 verre) d’eau chaude (pas ultra bouillante) sur le thé. Laisser infuser 1 min puis récupérer cette eau très parfumée. 

Ajouter 1 second verre d’eau bien chaude, puis laisser infuser 2-3min. Cette eau va être très chargée en amertume, il faut donc la jeter. 

Remettre l’eau du 1er verre dans la théière, et ajouter un autre verre d’eau chaude (en tout, environ 4-5dl). Mettre la théière sur le feu (pour ma part, j’ai un réchaud à gaz pour la fondue avec un diffuseur qui va très bien pour cette opération), puis porter le tout à léger frémissement (pas d’ébullition). 

Retirer délicatement la théière du feu, ajouter la menthe (tiges y comprises), le sucre, laisser infuser 1min. 
Pour bien mélanger les saveurs et le sucre, verser à bonne hauteur le thé dans un verre, remettre dans la théière, refaire ceci encore 2x. Le thé doit bien mousser (plus la théière est haute, plus la mousse est importante !) 

Il suffit ensuite de servir dans des petits verres. 

Normalement, on ne boit qu’un verre par personne. Mais on s’en sert souvent un peu plus. La coutume locale dit que le goût du thé varie : 
 
Le premier verre est aussi doux que la vie,
le deuxième est aussi fort que l'amour,
le troisième est aussi amer que la mort. 

Il peut être dégusté à toutes heures comme ceci ou accompagné par de pâtisseries marocaines…un pur régal !

Mon interview dans le Yummy Magazine!

Un petit billet pour vous dire que le Yummy Magazine m'a consacré, dans son dernier numéro, quelques pages pour une interview (que vous retrouvez en entier dans la version online). Bonne lecture ! 

Je vous sers un thé ?

Étant à Marrakech ce week end, pas de recette de cuisine.... Mais comme je vais prendre un cours ce dimanche, je vous en parlerai très bientôt sur mon blog ;) En attendant : Sans thé ;)

Je vous livre encore ce qui est dit sur ce thé, je trouve ceci très parlant:

Le premier verre est aussi doux que la vie,
le deuxième est aussi fort que l'amour,
le troisième est aussi amer que la mort.