Et vous, savez-vous ce qu'est un Kuku Wa Nazi ?!?

Ce qui est bien avec la cuisine, c’est qu’on peut s’évader facilement en préparant un plat qui vient d’ailleurs. Je suis très admiratif du travail du Chef du Pont de Brent, Stéphane Décotterd, qui en plus de sa cuisine gastronomique, prend le temps de partager d’autres émotions gourmandes via son blog

J’ai déjà testé plusieurs de ses recettes, qui sont toujours un succès ! Cela remonte un peu maintenant, mais en avril, le chef nous posait une question simple : connaissez-vous la cuisine kényane ? Un titre qui m’avait directement tapé dans l’œil ! Je vous laisserai aller lire le billet, mais le chef avait pris dans sa cuisine une cuisinière kényane pour 6 mois, Mademoiselle Mbeyu Kijuu qui a préparé des plats à toute l’équipe. 

Je connaissais le chappattis, plus indien que kenyan, mais la seconde recette, le « Kuku Wa Nazi » était un grand mystère….Un plat épicé et riche en couleur qui valait certainement « le détour ». Ni une ni deux, cette recette se retrouva dans ma cuisine !

J’ai pris la recette du site du chef et juste adaptée pour 2 personnes

Kuku Wa Nazi ou émincé de poulet à la kényane
---------- Ingrédients (2 pers.)----------
2 filets de poulet, émincés
1 oignon blanc ciselé
1 gousse d’ail (ou 2), hachée
15g de gingembre frais râpé
3 petites tomates mondées, coupées en dés
1/ 2 càc de concentré de tomates
5dl de lait de coco

Mélange d’épices :
¼ càc de paprika
½ càc de curry
½ càc de curcuma en poudre
1 petite pincée de cannelle en poudre
Sel et poivre du moulin

Déco :
Coriandre fraîche
Rouelles d’oignons frits (en option) ce n’est pas dans la recette de base, mais il y a des rouelles d’oignon sur les photos, j’ai donc adapté ;)
---------- Préparation ----------
Temps de préparation : 25min
Temps de cuisson :
15min



Dans une poêle, faire chauffer un peu de matière grasse, puis y faire saisir le poulet émincé jusqu’à obtenir une légère coloration. 

Saler et poivrer puis débarrasser dans une casserole.

Faire revenir ensuit l’oignon et l’ail dans la même poêle (sans rajouter de matière grasse), ajouter le mélange d’épices et faire revenir (cela doit dégager une bonne odeur), puis ajouter le concentré de tomates puis les dés de tomates. 

Laisser mijoter 5-6min, puis ajouter le lait de coco.

Porter le tout à ébullition puis verser dans la casserole sur l’émincé de poulet. Ajouter le gingembre, rectifier l’assaisonnement si besoin et laisser mijoter le tout pendant environ 10 minutes.

Dresser le tout bien chaud dans des assiettes creuses, finir avec de la coriandre fraîche et les rouelles d’oignons, ainsi que de piment en poudre pour celles et ceux qui aiment les plats relevés !
---------Bon Appétit! ---------
Ce qui est étonnant avec ce plat, c’est que j’ai retrouvé des saveurs très « indiennes » dans ce plat, je connaissais ce mélange de saveurs ! Vraiment très bon et radicalement différent de notre cuisine ;) Un grand merci au chef et à Mbeyu Kijuu pour le partage de cette belle recette. 

PS petite pause pour 1001 Recettes, je m'en vais compléter mes connaissances sur la cuisine thaïe sur place ;) A bientôt alors ! 

Encore merci pour les côtes de bettes !

C’est quand même marrant de voir que le nom d’un « légume » peut changer d’un pays à l’autre. En tapant côtes de bettes sur mon moteur de recherche dernièrement, je me suis aperçu qu’elles étaient aussi appelées côte de blette…mais quel drôle de nom! 
 
Même si le nom change, la plante, elle, ne change pas. Plus surprenant, elle appartient à la même sous-espèce que la betterave ! Étrange non ? Bon, bon, je ne vais pas épiloguer sur ses caractéristiques botaniques, non! Petit, je n’étais pas vraiment fan de ce légume assez insipide, souvent préparé en gratin, juste les « côtes », sans la partie verte. Avec le temps, j’ai appris à la cuisiner, la partie blanche, mais aussi la partie des feuilles vertes, qui ressemble un peu aux épinards. 
 
Alors, lorsque des amis m’ont proposé quelques côtes de bette fraîchement coupées dans leur potager, je n’ai pas hésité ! Chez eux, ils la cuisinent avec des pignons et du chèvre frais…mais quelle très bonne idée. 
 
Rentré chez moi, je réfléchissais à comment apprêter ces fameuses côtes de bette. Tout d’abord, je pensais les faire en crème (partie blanche en soupe), avec le vert juste poêlé et crémé, le tout présenté dans un verre avec quelques petits morceaux de chèvre…Tout compte fait, une autre idée germa…des lasagnes de côtes de bette, avec du crottin de Chavignol et des pignons! Ne restait plus qu’à passer en cuisine!
Lasagnes de côtes de bettes maison, crottin de Chavignol et pignons
   ---------- Ingrédients (2 pers.)----------
 
4 feuilles de lasagne (maison ou sèches, aux épinards pour ma part)
 
6 belles côtes de bettes, lavées
Crème
Sel et poivre
Bouillon de légumes
 
Béchamel
30g de beurre
30g de farine
Lait chaud
Sel, poivre, noix de muscade
 
1 crottin de Chavignol (ou chèvre frais, ou autre fromage)
2-3 càs de pignons grillés


---------- Préparation ----------
Temps de préparation : 45min
Temps de cuisson :
15min

Précuire les pâtes dans un grand volume d’eau bouillante salée, en faisant attention qu’elles ne collent pas ensemble. Égoutter, puis rincer à l’eau froide, réserver pour la suite.

Préparer la béchamel : dans une petite casserole, faire fondre le beurre, ajouter la farine et laisser cuire pendant 2-3 min tout en remuant. La farine doit bien se mélanger avec le beurre. Ajouter un peu de lait (env. 2dl), bien mélanger au fouet pour ne pas que cela attache. Ajouter au besoin encore un peu de lait, selon la consistance voulue. Rectifier l’assaisonnement (sel, poivre, muscade) et réserver.

Pour les côtes de bette : découper les tiges (blanches) et garder la verdure. Découper en morceaux les tiges, faire cuire pendant 5min dans du bouillon de légumes. Égoutter et réserver pour la suite. Pour la partie verte, découper grossièrement, faire chauffer 1càs de beurre à rôtir dans une poêle, puis y faire sauter les feuilles, pendant 4-5min sur feu doux. Saler, poivrer et ajouter environ 50ml de crème. Laisser mijoter en coupant le feu. Réserver.

Dresser dans un moule à gratin très légèrement beurré : une couche de pâte, une couche de partie blanche, un peu de béchamel, quelques fines tranches de crottin de Chavignol et des pignons. Couvrir d’une couche de pâte et recommencer la même chose pour la suite. Finir avec un peu de gruyère râpé et un fin filet de crème.

Mettre à gratiner (plus que cuire vu que tout est déjà cuit) dans le four pendant 7-8min (chaleur tournante à 200°C avec grill sur le haut enclenché). Sortir et déguster sans trop attendre!
---------Bon Appétit! ---------
Je sais, tout le monde n’aime pas le crottin qui est assez fort, mais vous pouvez sans autre le remplacer par du chèvre frais moins fort, ou encore par du Gruyère râpé par exemple. À vous de voir! 
La partie verte apporte un peu de goût et une légère amertume, j’aime beaucoup. Un plat sans prétention, mais qui passe très bien par une soirée fraîche d’automne! Et complètement végétarienne!

Recette de côte de veau et sa julienne de légumes

Aujourd'hui me viens une envie de côte de veau. Alors aussitôt dit aussitôt fait.

Rien que pour moi :

  • 1 belle côte de veau
  • 1 quantité de julienne de légumes surgelés à votre  convenance
  • 1 petite noix de beurre salé
  • 1 c.c. d'huile d'arachide
  • 1 petit bouquet garni
  • sel fin
  • poivre gris du moulin
Allez hop ! Voilà la progression.

Dans la poêle posée sur la plaque à feu moyen/fort je jette la noix  de beurre  puis la c.c. d 'huile d'arachide afin d'éviter que le beurre ne brûle. Je saisi la côte de veau sur chaque face. Je baisse le feu et y ajoute les légumes. J’assaisonne d'un petit bouquet garni et je laisse cuire à découvert quelques minutes. Il ne me reste plus qu'à vous faire saliver. Hi ! hi ! hi !
                                                    




Bon appétit.

Un petit tour dans le Vully pour des grands vins!

Nul n’est prophète en son pays, paraît-il !?!? Cette maxime est une fois de plus respectée…je m’explique. Vous connaissez ma passion pour le vin et son monde. Nous sommes déjà allés à Bordeaux, fait à mainte reprise la route des vins en Bourgogne, en Alsace, visiter une cave en Australie et j’en passe.
Côté Suisse, je dois avouer un coup de cœur pour les vins du Valais. Eh oui, c’est pendant mon service militaire dans la région de Sion que j’ai fait la découverte de grandes ou petites caves qui m’ont conditionné pour la suite. Je me rappelle encore avoir dépensé toute une solde au domaine du Mont d’Or pour acheter quelques flacons à la capsule verte!

Je suis un fervent défenseur de produits de ma région, c’est pour cela que je parle de Gruyère, de poire à botzi ou encore de Bénichon. J’essaie de mettre en avant ces produits dans mes recettes. Mais qu’en est-il du vin ? Eh oui, mesdames, messieurs, oui, le canton de Fribourg produit du vin !!! 1ère nouvelle diront certains!

Le vignoble est petit, puisqu’il ne couvre qu’une surface d’environ 150 ha, avec les 2/3 sur le canton de Fribourg, et le tiers restant en terres vaudoises. Ceci fait aussi la singularité de l’appellation vin du Vully, qui avait perdu son AOC, mais qui s’est vu restaurée en 2011, suite à une harmonisation entre les 2 cantons.

Au niveau des cépages, on se rappelle du chasselas du Vully….un souvenir souvent peu flatteur ces dernières décennies. Un vin souvent de qualité moyenne, très (trop) carbonique, sans vraiment d’âme…qui ne mérite pas le détour. Beaucoup de monde est resté sur cette impression de faible qualité, encore aujourd’hui. J’étais parmi ces personnes jusqu’à ce que je « redécouvre » des vins bien faits, par des gens qui ont voulu redonner leurs lettres de noblesse à ce terroir particulier!

Il y a quelques années, je dégustais pour la premières fois une bouteille de Goutte d’Or du domaine Chervret (Jean-Daniel) établi à Praz-Vully, un vin doux passerillé. Très bonne surprise, sur un vin doux! J’avais ensuite dégusté plusieurs de ces vins, avec toujours de bons produits très bien faits.

Depuis, j’ai toujours profité de dégustations, manifestations pour découvrir d’autres domaines du canton. Très belle découverte un soir des Crus de l’Hôpital, produits par un œnologue de haut niveau, Christian Vessaz. Plus récemment, nous avons pris beaucoup de plaisir à déguster une bouteille d’Oppidum , assemblage de pinot noir de gamaret et de garanoir élevé en fût de chêne durant 18 mois. Grande découverte!

Mais il faut que je vous raconte l’anecdote suivante pour le reste de ce billet. Je plante le décor : nous sommes sur la terrasse de l’Aigle Noir à Fribourg, vue magnifique sur la Basse-Ville. Nous savons que nous allons nous régaler! C’est madame qui s’occupe du choix du vin, je suis invité ce soir (la classe ;). Son choix se porte sur un vin de la région, un nom qui ne me dit absolument rien : Premier. Quel mystère! Pas d’information, si ce n’est que c’est la bouteille la plus chère de la carte ;)
Laissons-nous surprendre! Une belle bouteille arrive, étiquette très étrange : on dirait, au premier coup d’œil rapide, qu’il n’y a rien d’écrit dessus. En se rapprochant, on voit qu’il y un texte, minimaliste. J’aime le concept! Après le contenant, place au contenu, et là, grande gifle lorsque j’approche le verre de mon nez : Une explosion de saveurs, fruits rouges, notes complexes, qui ne ressemble à absolument rien de connu! Un moment : grandiose ! La dégustation confirme, c’est très très bon! Je question le chef sur cette bouteille et apprend qu’il s’agit d’une cuvée unique, un projet commun entre Christian Vessaz et Étienne et Antoine Javet… (pour info, il n'est plus possible d'acheter ce vin, juste au cas où vous vous posez la question ;)


Ce nom par contre, me dit quelque chose. Je suis certain d’avoir déjà dégusté un chasselas du Vully produit par le domaine Javet et Javet….Merci internet, en quelques secondes, je suis sur leur site et découvre plusieurs vins aux noms peu courants : « Le Son des Pierres », « Or la loi » ou encore « Sans titre ». Il va falloir absolument faire un tour dans cette cave!
Rendez-vous était pris le week-end dernier, pour un grand moment de dégustation et discussions avec un jeune, mais déjà brillant vigneron, qui fait des vins à son image et qui ne manque pas d’imagination et d’ingéniosité!
Arrivés à Lugnore, nous entrons dans le local de dégustation, accueilli par Étienne Javet. Première « surprise », le style …sobre, moderne, pratique…le lieu me plaît beaucoup, il est singulier, cela commence très bien! Pas de grands tonneaux qui servent de table façon carnotzet, non. Sur une étagère, la production du domaine se montre fièrement. 2ème chose qui frappent, l’utilisation de différents formats de bouteilles…À nouveau, nous sommes en dehors des sentiers battus, cela me plaît beaucoup!
Étienne nous présente son domaine, l’histoire familiale : Il est arrière-petit-fils de vigneron, sa famille cultivant de la vigne pour vendre sa récolte, ainsi que de la rhubarbe, spécialité régionale par excellence. Mais début 2000, changement de cap! Entre temps, Étienne a fait son CFC de vigneron Tout en lançant la cave familiale en 2004, il poursuivra ses études d’ingénieur-œnologue à Changin! Il faudrait être aveugle pour ne pas voir que nous avons en face de nous un vrai passionné, quelqu’un qui aime ce qu’il fait et qui en est fier !!! Et il y a de quoi!
Pendant qu’il nous explique tout ceci, nous commençons la dégustation avec 2 chasselas! L’origine et le IIème sens…rien que les noms, intrigants…mais je ne vais pas tout dévoiler dans ce billet, à vous d’aller demander à Étienne pourquoi ces noms, car il se cache toujours une histoire derrière ;) . Mais revenons à nos verres! L’origine, un chasselas décrit comme tel : Origine et identité. Expression et sobriété. Notre premier vin, notre première cuvée se devait de rendre hommage au cépage suisse-romand de référence. Il s’agit là d’un chasselas fruité, peu carbonique qui a du caractère ! À nouveau, un vin qui sort de sentiers battus, pour « un banal chasselas ».
Encore plus étonnant, le IIème sens : Un raisin qui reste plus longtemps sur la vigne, puis élever en fut, sur lie avec batonnages….Quand je vous disais que ce jeune œnologue avait de la suite dans les idées et ne se contentait pas "d'acquis"…De plus, l’idée de cet élevage est intéressante : il ne cherche pas le goût du bois, mais la barrique donne de la structure.
La dégustation continue, Étienne nous explique énormément de choses, pourquoi ce cépage et pas un autre, comment il a pensé faire ceci, cela, un superbe moment d’échange. Je ne vais pas tout vous révéler sur ses vins, cela serait trop simple et dommage, il faut vraiment aller sur place pour déguster et écouter! Croyez-moi!
Je finirai ce billet en vous parlant d’un des derniers vins dégustés, un réel coup de cœur pour madame et moi, le "Sans Titre". Sur la brochure, vous pourrez lire : Sans description, sans note de dégustation. Pour ne pas influencer….tout est dit ;) Sachez qu’il s’agit là d’un grand vin, assemblage de gamaret et merlot, ainsi que d’un autre cépage mystère (moins de 10%). Un nez expressif, vif, une bouche élégante, équilibrée, mais puissante. Je suis persuadé que si je fais déguster ce vin à l’aveugle, personne ne me dira qu’il s’agit d’un vin du Vully.

Vous l’aurez compris, j’ai été séduit par les vins de ce domaine. Mais au-delà de ça, nous avons surtout discuté avec un vigneron passionné, qui veut faire changer les choses, pour tirer la qualité vers le haut et l’image des vins du Vully. Cela serait injuste de dire qu’il est le seul, plusieurs jeunes vignerons(ne) « sévissent » dorénavant dans le Vully ! Alors bonne continuation à tout le monde.

Je tenais encore à remercier Étienne Javet pour ce moment et cette dégustation, nous avons vraiment passé un excellent moment! Je me ferais un plaisir de faire déguster ces vins à des amis, ils méritent vraiment d’être connus! Au plaisir de se revoir, pour un repas par exemple ;) Et surtout bonne chance pour les vendanges qui arrivent !!!!
Pour toutes informations, voici les coordonnées du domaine Javet et Javet :
Javet & Javet
Quart-Dessus 8, 
1789 Lugnorre. 
www.javet-javet.ch
Espace dégustation ouvert le vendredi de 16 h à 19 h et le samedi de 9 h à 12 h.

Souvenir de vacances de la Côte-D'ivoire

Je reviens aujourd'hui vous présenter quelques photos de mes vacances en Côte-d'Ivoire.
Hormis la joie de retrouver ma famille, c'est avec une certaine émotion que je vais vous présenter Idrissa.
Ha ! ha ! ha ! Vous êtes suspendus à mes lèvres je le vois d'ici. Si tout comme moi vous êtes Africaine  (Ivoirienne  en particulier) vous vous retrouverez surement dans ce qui suit. Je me permets un petit écart avant les recettes de cuisine.
 Adolescente à Abidjan, le soir nous allions mes sœurs et moi chez l'abodji du quartier.
Idrissa est l'abodji qui tient son commerce de vente de café au lait servi avec une omelette ou pas.
C'était une belle époque ! Ouvrez grands vos yeux bande de curieux laissez vagabonder votre esprit et appréciez un moment de bonheur dans faille. Hi ! hi ! hi !

Aujourd'hui les abodjis se construisent une cabane pour être à l'abri des intempéries...
                                                    
                                                                                 
A chacun de mes séjours à Abidjan je ne manque pas d'y faire de nombreux passages.
                                                  

                                       
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah Idrissa tu me combles ! Vous souvenez-vous de cette boîte de lait ?
 Dans quelque années les enfants sur cette photo raconteront eux aussi ces moments qu'ils ont passé chez Idrissa. Hummm ! Miam miam par ici le bon café au lait de l'abodji hi ! hi ! hi !

                                              
Hum les souvenirs de l'enfance !
Le bon temps de l'insouciance.
                                                 
A bientôt pour une recette de mon enfance en Côte-D'ivoire.
                                             

                                           
 

Souvenir de la Côte-D'ivoire

Voilà un texte que j'ai eu grand plaisir à lire dans une administration lors de mes vacances en Côte-d'Ivoire. Je le partage bien volontiers avec vous puisque je n'ai pas pu m’empêcher de le photographier afin de vous le transcrire.




LA FEMME ESTUN VRAI TRÉSOR !


Peu importe ce que tu donnes à une femme  elle te le rendra meilleur.

EXEMPLES :

Donne lui du plaisir elle te donnera un bébé.
Donne lui une maison elle en fera un foyer.
Donne lui un baiser elle te donnera un sourire.
Donne lui un sourire elle te donnera son cœur.
Donne  lui ton cœur elle te donnera son amour.
Donne lui ton amour elle te donnera le bonheur.
Donne lui le bonheur elle te donnera Tout y compris le salut.

Elle multiplie, fortifie et embellie tout ce  que tu lui donne.
Donc si tu lui donnes de la merde…Tu n’étonnes pas qu’elle te fasse chier.

A TRANSMETTRE A TOUT LES HOMMES POUR QU’ILS EN PRENNENT CONSCIENCE ET AUX VRAIES FEMMES POUR QU’ELLES SE RENDENT COMPTE DE LEUR IMPORTANCE.

La guerre des bisous est déclarée et tu viens d’être touché (e) par un bisou. Mouahaha ! La personne qui te l’envoie t’aime très fort.

 A vous l'honneur messieurs ! .)

Hi ! hi ! hi !
 

Les grandes tables de Fribourg dans le G&M 2014!

Une belle découverte pour cette édition 2014 du guide GaultMillau !!! Plusieurs de mes restaurants, et donc de mes chefs préférés, se sont vus récompenser d’un point supplémentaire cette année !
 
Pierrot Ayer, le Pérolles, Fribourg : Mon restaurant gastronomique préféré, il n’y a qu’à voir le nombre de billets que j’ai publié sur lui. Il passe cette année à 18 pts, rentrant dans le monde très fermé du Top 20 des restaurants suisses ! Une cuisine toujours inventive et créative, beaucoup d’exigence en cuisine, mais au final, des plats comme des œuvres d’art, qui se mangent autant avec les yeux que le palais ! Un grand bravo chef, ainsi qu’à toute ton équipe, ce point supplémentaire est vraiment mérité !
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Jean-Marc Rohrbach de l’Aigle Noir passe aussi à 15 points ! Une cuisine locale et gastronomique, j’ai eu le plaisir d’y manger à de nombreuses reprises ! Un grand bravo aussi au chef et toute son équipe qui se donne beaucoup pour faire « évoluer » l’image de ce restaurant !
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 Je sais, je sais, il n'est pas fribourgeois, mais bon, c'est mon blog, c'est moi qui décide ;) Je vous en ai aussi parlé souvent sur mon blog, je veux parler du promu romand de l’année 2012, j’ai nommé le jeune chef Damien Germanier à Sion ! Lui aussi voit sa nouvelle enseigne se parer d’un 17 points !!! Quel parcours depuis le début ! Je ne sais pas pourquoi, mais je ne suis même pas vraiment surpris….l’étoile n’est plus très loin on dirait ! C’est tout le « mal » que je peux lui souhaiter !
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Une mention particulière à la Cène et toute son équipe qui fait une entrée remarquable avec 14 points, c’est amplement mérité ! Bonne continuation pour la suite
Voici la liste de tous les promus et nouveaux dans le canton de Fribourg :

Promus (7)
Le Pérolles, Fribourg 18
La Pinte des Mossettes, Cerniat 15
La Table, Le Sapin, Charmey 15
Aigle Noir, Fribourg 15
Au Sauvage, Fribourg 15
Cailler, Charmey 14
Hôtel de l’Ours, Sugiez 14

Nouveaux (5)
La Cène, Fribourg 14
L’Ecu, Bulle 13
La Maison Salvagny, Salvenach 13
Auberge de l’Ange, Albeuve 12/20
Le Rive Sud, Estavayer le Lac 12/20

Un grand bravo à tous, continuez à nous faire rêver et passer de si bons moments!

Un cheesecake de saison!

Mis à part la deep dish pizza, les burger et autres donuts, j’ai aussi dégusté deux excellent s dessert à Chicago lors d’une très bonne soirée sur les rives de la Chicago River. Un New-York cheesecake nature vraiment très bon, ainsi qu’une Key Lime Pie, gâteau au citron originaire à la base de Floride, contrée des agrumes !

C’est donc tout naturellement que je vous propose une recette de cheesecake aujourd’hui sur 1001 Recettes. Un cheesecake automnale, aux pommes et sirop d’érables, qui a aussi été présenté dans le dernier numéro du Yummy Magazine !

Voici donc la recette
Chesecake aux pommes et sirop d’érable, noix de Pécan caramélisées
  ---------- Préparation (moule de 18cm de diamètre)----------
Pour le biscuit:
200g de spéculos
50g de beurre fondu

Pour l'appareil:
2 pommes acidulées
1 noix de beurre
20g de sucre roux

600g de Philadelphia
2 œufs + 1 jaune
100g de sucre
1càs rase de farine tamisée

Topping :
150g de mascarpone
2cl de sirop d’érable
Facultatif : 2cl de liqueur de sirop d’érable, sinon 2cl de sirop en plus (Sortilège : whisky mélangé à du sirop d’érable)
50g de noix de Pécan
Sucre roux
 
---------- Préparation ----------
Temps de préparation :
25min
Temps de cuisson :
1h15min
Temps de repos au frais :
1 nuit
 
Préchauffer le four à 180°C (chaleur tournante).
 
Peler les pommes, retirer le cœur. Découper en petits morceaux. Dans une poêle, faire fondre une noix de beurre, y faire revenir les pommes pendant 2min. Ajouter le sucre, puis laisser cuire sur feu doux pendant 2min. Retirer du feu et transvaser dans une passoire pour laisser égoutter. Il faut retirer un maximum de liquide, sinon le cheesecake sera trop « humide ». 
 
Dans un blender , réduire les biscuits en miettes. Faire fondre le beurre aux micro-ondes et mélanger au biscuit. Recouvrir le fond du moule charnière avec du papier sulfurisé puis tapisser le fond et les bords avec le biscuit. Petite astuce, employer un verre droit pour bien tasser le biscuit au fond et contre les bords. Faire cuire à blanc pendant 10min. Sortir du four et laisser refroidir. 
 
Augmenter la température du four à 200°C. 
 
Pendant ce temps, mélanger le sucre avec les œufs, bien battre le mélange pour qu’il blanchisse. Dans un autre bol, battre le Philadelphia pour le détendre. Ajouter au reste de l’appareil, puis ajouter la farine, bien mélanger le toute pour avoir un appareil très homogène et sans grumeaux. Ajouter les pommes à la préparation, puis mélanger. 
 
Transférer le mélange dans le moule et enfourner à 200°C sur la plaque (position centrale) pendant 15min. Baisser ensuite la température du four à 100°C et laisser encore cuire 1 heure (+/- 10min selon votre four, 1h pour un cheesecake ultramoelleux, 1h15 pour un cœur un peu moins «moelleux »).
 
Ce délai passé, le sortir du four, donner un tour de couteau entre le moule et le gâteau pour ne pas qu’il se casse/s’abîme en refroidissant. Laisser refroidir puis le mettre au frigo pour une nuit au moins ! 
 
Le lendemain, préparer le topping en mélangeant le mascarpone, le sirop d’érable et la liqueur (facultatif). La consistance dépend de la qualité du mascarpone, au besoin, ajouter plus ou moins de sirop pour avoir une consistance assez épaisse et crémeuse. Pour les becs à sucre, rajouter 1càs de sucre glace. 
 
Faire griller les noix de Pecan dans une poêle à sec, une fois colorées, ajouter le sucre, laisser caraméliser 1min puis débarrasser le tout sur du papier sulfurisé. Laisser refroidir, concasser le tout à l’aide d’un couteau. 
 
Sortir le cheesecake du frigo, napper avec le mascarpone, puis recouvrir de noix de pécan caramélisées. Ne reste plus qu’à déguster !

1001 Recettes dans la Liberté !

C'est un grand honneur et plaisir de lire aujourd'hui dans notre journal local un article sur mon blog et mon prix du mérite culinaire sur la poire à botzi. 
Voici le texte pour celles et ceux qui sont interessés et qui n'ont pas ce journal chez eux:

Texte de Francis Granget, photos de Vincent Murith :
 
Il passe des pipettes aux spatules
CUISINE • Docteur en biologie moléculaire, Claude-Olivier Marti, 34 ans, anime un blog culinaire. Un hobby qui lui a valu le Mérite culinaire 2013 de la Confrérie de la poire à botzi.

FRANCIS GRANGET
Au travail, Claude-Olivier Marti manie les pipettes; à la maison, les spatules, avec tout autant d’aisance. Parallèlement à son activité professionnelle dans un laboratoire de Marly, ce docteur en biologie moléculaire de 34 ans anime, depuis un peu plus de huit ans, un blog culinaire intitulé «1001 Recettes». Un blog «simple et pratique» qui s’est fait une jolie place: il a dépassé le cap des 2 millions de pages vues. «Avant les fêtes de fin d’année, j’enregistre quelque 6000 lecteurs par jour. En plein été, en revanche, ça retombe à 2000 visiteurs par jour», relève son auteur qui, tout petit, rêvait de devenir «pique-niqueur professionnel».

«Lorsque j’ai commencé mon blog, en juin 2005, j’étais loin de me douter de tout ce qu’il allait m’apporter: rencontres de personnes extraordinaires, aventures gastronomiques hors normes, articles dans la presse, publication d’un e-book et j’en passe», confie Claude-Olivier Marti. Et ce n’est pas fini: il s’est vu remettre il y a peu le Mérite culinaire 2013 de la Confrérie de la poire à botzi (lire ci-après). Président du jury, le journaliste gastronomique André Winckler a qualifié son blog de «véritable petit bijou» qui met «en exergue la poire à botzi de manière subtile et alléchante». Quant à Claude-Olivier Marti, il a été défini par le jury comme un «amateur éclairé dans le sens le plus noble du terme». 
 
Deux déclics 
«En bon fribourgeois, j’essaie de mettre un maximum nos produits du terroir en avant, en les utilisant dans certaines de mes recettes. Sur mon blog, j’ai parlé de cuchaule, de bénichon, de vin cuit, mais aussi de cette petite poire bien de chez nous, la poire à botzi», confirme ce Fribourgeois de 34 ans à qui la passion de la table a été transmise par une grand-mère maternelle soucieuse de transmettre le goût des bonnes choses. «J’avais alors sept ou huit ans et elle me prenait dans sa cuisine pour préparer des gâteaux ou le repas de bénichon. Pour elle, c’était une fête importante», se souvient-il. Les cours d’économie familiale au CO du Belluard auront été ensuite un «deuxième déclic». Depuis, grâce à une maman qui lui cédait volontiers les fourneaux en fin de semaine, il n’a cessé de s’améliorer. A tel point que, devenu adulte, ses amis lui demandaient de plus en plus souvent des idées ou des conseils en matière de cuisine. «J’ai donc eu l’idée de mettre mes recette sur internet. C’était le début des blogs, je me suis lancé à l’eau», raconte celui qui, depuis début juin 2005, a ainsi publié plus de 660 billets, dont 450 à 500 recettes. «Les autres publications sont des reportages dans la cuisine de grands chefs que j’apprécie comme Pierrot Ayer du Pérolles ou Stéphane Décotterd du Pont de Brent, et la mise en avant de terroirs régionaux d’ici ou d’ailleurs. J’adore voyager », note celui pour qui la gastronomie est une passion plus qu’une vocation. «Pour moi, la cuisine, c’est quand je veux, comme je veux et avec qui je veux.» 
 
Poire à botzi en vedette
Les recettes de «1001 Recettes» sont classées aujourd’hui par rubriques: apéros et mises en bouche, entrées, plats principaux, desserts, cuisine asiatique, repas de fêtes,
vite fait bien fait ou encore plats fribourgeois. Ce bec à sucre, qui doit ses premières émotions gustatives à du gâteau au vin cuit de poire à botzi, a notamment imaginé plusieurs desserts mettant ce fruit en vedette. Des desserts bien sûr, mais aussi un chutney de poire à botzi 100% fribourgeois, un foie gras tiède au chutney de fruits de nos campagnes (dont la petite poire) ainsi qu’une glace au vin cuit et poire à botzi.

Qualité des photos
La qualité des images du blog «1001 Recettes», aussi, est remarquable. «Afin de pouvoir illustrer mes recettes, je me suis peu à peu passionné pour la photographie. J’y consacre même un autre petit blog aujourd’hui », confie Claude-Olivier Marti. L’an passé, sur proposition d’une éditrice française, il a par ailleurs publié son premier e-book: «O’Cha» – «cela signifie délicieux en Thaïlandais », glisse-t-il. Cet ouvrage virtuel fait la part belle à la cuisine thaïe pour laquelle le jeune Fribourgeois s’est pris d’affection il y a quelques années, suite à un voyage en Asie, et pour laquelle il a suivi plusieurs cours pour mieux l’apprivoiser. Claude-Olivier Marti reste pourtant fortement attaché à son terroir natal. N’a-t-il pas ainsi gagné un concours photographique réservé aux blogueurs avec une image de… poires à botzi! Sa madeleine de Proust à lui.  
 
UN LAURÉAT ATYPIQUE ET ORIGINAL
Constituée le 3 novembre 2008 à Guin, dans la foulée de l’obtention de l’AOC (devenue l’AOP), la Confrérie de la poire à botzi a vécu à la mi-septembre son 5e chapitre. L’occasion pour le président du jury André Winckler de remettre le Mérite culinaire 2013 à un «lauréat pour le moins atypique». Après des restaurateurs (Pierrot Ayer du Pérolles à Fribourg en 2009, les frères René et Nicolas Ducret de Guin en 2010), un boulanger-pâtissier confiseur (Didier Ecoffey de Romont en 2011) et un agriculteur passé maître dans l’art du vin cuit (Dominique Savary de Sâles en 2012), c’est à l’animateur d’un blog culinaire que le prix est revenu cette année. «Claude-Olivier Marti est récompensé pour ses efforts particulièrement méritoires dans la mise en valeur de la poire à botzi et de ses produits dérivés », précise André Winckler, qui mentionne notamment un dessert de quatre «petites gourmandises »: une poire à botzi dans son nid de cheveux d’ange, une autre avec son manteau de chocolat à la noix de coco, un millefeuille de poire à botzi et sa crème au Samos ainsi qu’une glace vanille au vin cuit de poire à botzi. «Ces recettes originales vont dans le droit fil de la volonté de notre confrérie qui vise à encourager l’utilisation de ce fruit merveilleux sous toutes ses formes. Car, en dehors de la période de la bénichon et de la chasse, la sympathique petite poire se fait plutôt rare dans les assiettes », note le président du jury. Nouveau gouverneur de la Confrérie de la poire à botzi, Jean-Paul Baechler, directeur de Rolle Primeurs en gros à Fribourg, a par ailleurs accueilli plusieurs nouveaux membres d’honneur lors de ce 5e chapitre, dont René Fasel, président de la Fédération internationale de hockey sur glace et membre du CIO, Frédéric Haenni, président de Gastrovaud et Marcel Brülhart, de Guin, premier gouverneur de la confrérie et l’un des principaux acteurs de l’obtention de l’AOC en 2007. Emile Michel, Chantal Aeby Pürro, Pierre-André Fracheboud et Olivier Pittet ont aussi été intronisés comme ambassadeurs de la sympathique petite poire. FG
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