Plat principal pour les fêtes: Boeuf, foie gras et fève Tonka!

Hier soir à Fribourg, une immense file de voitures arrêtées au centre-ville à passé 19h00…mais que se passe-t-il ? Un accident, une route fermée ? Mais non, nous sommes à quelques jours de Noël et tout le monde sort pour faire les derniers achats et cadeaux ! Alors si vous n’avez pas encore d’idée pour un de vos repas de fête, voici ma proposition ! 
Voici ma contribution pour le dernier Yummy magazine, publié début décembre. Au programme, des recettes de Noël évidemment ! 

Carole m’avait demandé de concocter une recette pour la rubrique : « épater vos amis »… J’avais envie d’utiliser du foie gras, un de mes ingrédients préférés pour les fêtes. 

Voici donc ma recette pour le plat principal !
Filet de bœuf cuisson basse température, sauce au foie gras et fève Tonka et ses accompagnements
------- Ingrédients (4 personnes) -------
Sauce foie gras
3dl de bouillon de bœuf « léger »
2 petits oignons sauce
1 feuille de laurier
3cl de Porto rouge
1 belle tranche de foie gras poêlée (env. 100g)
Env. 2dl de crème entière
Poivre
Fève tonka

Purée maison à la truffe
600g de pomme de terre pour purée (bintje)
30g de beurre
2dl de lait chaud
Sel, poivre, noix de muscade
2-3 c. à soupe d’huile de truffe
1 petite truffe noire coupée en fines lamelles (facultatif)

Accompagnements :
2 tranches de courges
2 grappes de tomates cherry (16 tomates)
Sel et poivre
Huile d’olive

Viande
1 morceau de filet de bœuf pour 4 personnes (environ 600g), PAS coupé en tranches
2 c. à soupe de beurre à rôtir (matière grasse)
4 tranches de foie gras (environ 200g)
Farine
Sel et poivre
 
---------- Préparation ----------
Temps de préparation : 1h30
Temps de cuisson :
1h


Préparation de la sauce :
Dans une petite casserole, porter le bouillon de bœuf à ébullition. Ajouter l’oignon, la feuille de laurier et le porto. Faire réduire de ¾ tout en remuant de temps en temps. Une fois le bouillon réduit, filtrer à travers un tamis fin, bien presser pour faire sortir le jus. 

Remettre la sauce dans une casserole, ajouter le foie gras poêlé coupé grossièrement ainsi que la crème, puis mixer le tout avec un mixer plongeant. Filtrer encore une fois au besoin. Rectifier l’assaisonnement (attention à ne pas trop saler), puis ajouter un peu de fève Tonka (l’équivalent d’une petite pincée) et laisser reposer hors feu.

Selon la texture de la sauce, il suffira de la réchauffer au dernier moment. Au besoin, ajouter un peu de crème pour la détendre, ou au contraire, un mélange 1 c. à café de maïzena dans 2 c. à soupe d’eau chaude pour l’épaissir au besoin. À vous de voir la consistance qui vous satisfait le plus. 

Préparation de la purée :
Éplucher les pommes de terre et les couper en deux. Dans une casserole d'eau bouillante salée, les faire cuire 20 à 25 minutes (selon la taille).

Une fois les pommes de terre cuites (la pdt doit tomber d’elle-même lorsque l’on plante une petite lame dedans), égoutter et les passer au presse-purée directement ! Il est important de ne pas trop attendre pour ne pas obtenir une purée « élastique ». Ajoutez le lait chaud, le beurre, une pincée de sel et de noix de muscade. Mélangez énergiquement jusqu'à obtention d'une purée onctueuse. Juste avant de servir, ajouter une petite tombée d’huile de truffe, bien mélanger. 

Accompagnements :
Il suffit de badigeonner les tomates grappe avec un peu d’huile d’olive. Les faire confire dans un four chauffé à 200°C pendant une petite dizaine de minutes. La peau doit juste éclater par endroits, sans plus. 

Pour la courge, découper des tranches d’un centimètre d’épaisseur. Détailler à l’aide d’un emporte-pièce, puis les blanchir rapidement dans de l’eau salée bouillante (1 minute). Égoutter délicatement, puis finir la cuisson au dernier moment dans une poêle avec un peu de matière grasse, sur feu doux. J’aime bien la courge un peu croquante, à vous de voir pour la cuisson. Au dernier moment, réchauffer le tout et finir avec une pointe de fleur de sel et un tour de moulin à poivre. 

Viande et foie gras :
Il est important d’avoir un morceau de filet de bœuf entier pour le faire cuire à basse température. Si vous avez déjà des tranches, la viande risque d’être trop cuite et moins tendre. Dans une poêle, faire chauffer 1càs de beurre à rôtir (matière grasse). Saler et poivrer le filet juste avant cuisson sur toutes les faces. Faire revenir le filet de bœuf sur tous les côtés, pour obtenir une belle coloration. Retirer de la poêle et transférer dans une feuille de papier alu. Rajouter un tour de moulin à poivre, bien fermer et mettre à cuire au four préchauffé à 60°C. Il n’y a pas de temps de cuisson, car cela dépend de votre four, taille de la viande,… Il faut par contre obtenir une température à cœur de 56°C pour avoir une viande saignante (idéal : piquer un thermomètre à sonde dans la viande, pour suivre la température pendant toute la cuisson). Compter environ 30-45 minutes selon la taille. Si la cuisson ne va pas assez vite, vous pouvez monter un peu la température du four au dernier moment. Une fois la température atteinte, il faut que tout le reste soit prêt pour dresser, car sinon la viande aura tendance à refroidir rapidement. 

En parallèle à la cuisson de la viande, préparer 4 tranches de foie gras (dénerver au besoin). Il est important d’avoir un foie de qualité qui se tienne bien à la cuisson. Juste avant la cuisson, fariner très légèrement les 2 faces. Tapoter pour enlever l’excédant de farine, puis saler et poivrer. Les faire cuire dans une poêle bien chaude chauffée à blanc, 2 minutes sur chaque face. Retirer de la poêle, puis laisser égoutter brièvement sur un papier absorbe tout pour enlever l’excédent de matière grasse.  

Dressage :
Dresser les légumes, la purée à l’aide d’une poche à pâtissier pour être plus précis. Découper le filet de bœuf, éponger un peu le sang qui pourrait sortir, dresser dans l’assiette avec le foie gras. Finir avec un filet de sauce bien chaude autour. 

Conseils :
- Préchauffer vos assiettes pour avoir un plat servi chaud à vos convives. Il est souvent délicat de servir un plat avec autant d’éléments très chauds. Il est donc important de bien faire tout réchauffer avant de servir. 

- La sauce peut être préparée le matin voir la veille. Si c’est le cas, bien la garder au frais dans un récipient hermétique. Réchauffer doucement, en ajouter au besoin un peu de liquide. Pour le servir, c’est plus joli de mettre un peu moins de sauce dans l’assiette et de servir le reste dans une saucière à côté pour les personnes qui désireraient en prendre plus. La fève Tonka donne un côté un peu inhabituel, vous pouvez ne pas en mettre si vous n’aimez pas ceci. Vous pouvez juste ne pas en mettre, ou la remplacer par du 5 épices par exemple. 

- La purée est meilleure si elle est faite minute. Ce n’est pas toujours possible…Alors mieux vaut la faire complètement (mais sans l’huile de truffe) que de précuire les pommes de terres et la finir ensuite, la purée deviendrait élastique. On peut toujours la réchauffer doucement dans une casserole (attention à bien brasser pour ne pas qu’elle colle au fond) ou au micro-onde. Ajouter au besoin un peu de liquide pour la détendre.

- Les accompagnements peuvent être préparés un peu à l’avance, il suffira de les réchauffer au dernier moment (dans la poêle pour la cuisson finale). 

- Le foie gras doit être fait minute, il se réchauffe très mal (sauf sous une salamandre). Mieux vaut donc le faire au dernier moment. La viande peut être saisie à l’avance, emballée dans l’alu et cuite au dernier moment.

Entrée de fête: panna cotta au célerie, carpaccio de St-Jaques

Petite pause dans ma série thaïlandaise pour une recette que je ne pouvais pas ne pas vous présenter à cette période de l’année (essayez de dire cette phrase rapidement en vous verrez ;)
 
Lorsque nous avons mangé chez Damien Germanier, la première entrée m’avait vraiment séduit : les coquilles St-Jacques en fin carpaccio aux pommes Granny-smith, huile à la vanille maison, crème prise de céleri au caviar et pesto de cerfeuil ! Rien que le titre donne envie, non ? 

Un plat tout en équilibre, avec le côté salé du caviar qui vient « assaisonner » le reste du plat, superbe équilibre. Joli mélange aussi au niveau des textures, avec une crème fondante, tout comme les St-Jacques, avec le croquant du caviar et de la pomme, une vraie explosion en bouche. 

Je m’étais promis de m’inspirer de cette recette pour refaire une entrée de fête chez moi ! Dans ma cuisine, je suis parti sur une base de panna cotta salée, en gardant le même mariage de saveurs qui marche très fort. 

Pour les St-Jacques, une très bonne huile d’olive avec un peu de zeste de citron vert, poivre et fleurs de sel, accompagnées de pommes granny-smith. Si vous voulez vraiment une entrée très chic et gastronomique, je ne peux que vous conseiller d’y ajouter un peu de caviar… je ne l’ai pas fait dans cette version, mais libre à vous ! 

J’ai fini avec un pesto maison de coriandre et de citron vert pour donner un peu de couleur et de peps à mon assiette

Panna cotta au céleri, carpaccio de St-Jacques au citron vert et Grany-Smith, pesto de coriandre
------- Ingrédients (3-4 personnes) -------
1.25cl de crème entière
1.25cl de demi-crème
4-6g de gélatine (2-3 feuilles)
Sel et poivre
100g de céleri cuit dans un bouillon de légumes

5-7 St-Jacques fraîche
Très bonne huile d’olive
1 citron vert lavé

2-3 pommes Grany-Smith
Eau citronnée

1 bouquet de coriandre fraîche
Zeste de citron vert
Bonne huile d’olive
Sel et poivre

Facultatif : caviar
Quelques feuilles de coriandre pour la déco

---------- Préparation ----------
Temps de préparation : 35min
Temps de repos: 2h au frais
Temps de cuisson :
5-10min


Commencer par faire cuire le céleri dans du bouillon de légumes. Il doit quasiment se défaire tout seul. Pendant ce temps, faire tremper les feuilles de gélatine dans de l’eau bien froide. Pour une panna cotta bien prise, mettre 6g, pour une panna cotta plus crémeuse, ne mettre que 4g. 

Dans une casserole, faire chauffer les crèmes, ajouter les morceaux de céleri cuits, saler et poivrer selon vos goûts. Passer le tout au mixer pour obtenir une crème très lisse (si besoin, passer au tamis fin). Remettre dans la casserole, faire chauffer le tout et y dissoudre la gélatine. Répartir dans des bols ou assiettes creuses, selon l’épaisseur désirée (plus ou moins, la quantité convient pour 3 belles portions ou 4 plus petites). 

Mettre au frais et laisser prendre 2h au minimum (tout à fait possible de préparer ceci le jour d’avant). 

Pour les St-Jacques, les rincer si besoin sous l’eau froide et les faire mariner 1h au frais dans un bol de lait additionné d’un peu de zestes de citron vert. Bien essuyer puis découper à l’aide d’un bon couteau en fines tranches (pas trop quand même, 4-5 tranches/St-Jacques). 

Mettre une rasade d’huile d’olive au fond d’une assiette, poivrer légèrement, puis délicatement déposer les tranches de St-Jacques. Badigeonner la face supérieure avec un peu d’huile d’olive, poivrer légèrement et finir en zestant un peu de citron vert sur le dessus. Laisser mariner 1h au frais. 

Pour le « pesto », mettre dans le mixer la coriandre avec un peu d’huile d’olive, sel et poivre. Bien mixer pour obtenir une purée bien verte et homogène. Réserver au frais.

Au dernier moment, préparer les pommes (pour éviter qu’elles ne s’oxydent). Découper des tranches et tailler à l’aide d’un emporte-pièce pour avoir des rondelles (idéalement même taille que la St-Jacques). Si besoin, les tremper dans un peu d’eau froide citronnée, bien essuyer avant de les utiliser. 

Pour le dressage, sortir les assiettes avec la panna cotta, (facultatif : faire un petit creux au centre et y « cacher le caviar ». Dresser une couronne avec une tranche de St-Jacques, une rondelle de pomme, etc…et déposer délicatement au centre de l’assiette.
Finir avec quelques feuilles de coriandre et le pesto en petites gouttes. Il ne vous reste plus qu’à déguster ! 
   ---------Bon Appétit! ---------
Une entrée de fête qui ravira à tous les coups vos convives ! Il est mieux de faire certaines préparations au dernier moment, mais cela ne prend pas trop de temps. Le gros du travail consiste dans la préparation et la prise de la panna cotta qui, elle, peut être faite à l’avance !

Thaïlande: 3ème escale Chiang Mai et nouilles sautées

Après avoir passé 2j dans les ruines d’Ayutthaya, il était temps de partir vers une partie de la Thaïlande que je ne connaissais pas encore, le Nord ! Étant donné que la ligne de chemin de fer était fermée pour cause de rénovations suite à une série noire de déraillements (1 par mois en moyenne), nous avons pris un bus de nuit pour nous rendre à Chiang Mai (sa traduction voulant dire rose du Nord), capitale de la province du même nom. 
C’est une ville avec une histoire riche et très mouvementée, qui s’est développée ces dernières années. La « vieille » ville se trouve au centre de Chiang Mai, entourée par des restes du mur d’enceinte et des fossés censés la protéger. Des maisons de petite taille, peu d’immeubles, cela change de BKK et de ses grands bâtiments. Il est agréable de se promener dans ces ruelles quand bien même on risque sa vie pour traverser ;)
Ce qui m’a le plus surpris, c’est l’omniprésence d’agence pour touristes, bars et restaurants à l’européen et chauffeurs de tuk-tuk qui nous interpelle tous les 20m…très, peut-être trop touristique à mon goût. Une fois plus à l’intérieur, on retrouve l’ambiance d’un village asiatique, avec son marché de produits frais, ses temples et endroits agréables. 
 Il y a un bon nombre de temples à visiter, tous plus beau les uns que les autres. Toujours cette ambiance particulière, mélange de ferveur et de sérénité qui se dégage de ces endroits « hors du temps ». 
 Impossible de ne pas se promener dans les marchés la nuit tombée, aller manger un petit quelque chose, car ce n’est pas les roulottes cuisine qui manquent ! Nous avons aussi eu la chance de pouvoir participer au grand marché du dimanche (soir), qui se déroulait dans la rue principale. Des centaines de mètres de bric-à-brac exposé en plaine rue et une ambiance très agréable. 
 
 Niveau nourriture, les fameuses soupes aux nouilles typiques de la région, mais aussi la découverte d’un très bon indien qui sut nous ravir ! Il faut dire qu’il est agréable aussi de changer un peu de goût, de manger des naans plutôt que du riz ! 
 C’est aussi à Chiang Mai que nous avons pris notre fameux cours de cuisine thaïe, pendant plus de 5h pour confectionner les différents plats que je vous propose sur mon blog ! Tellement bien ;)
Nous n’avons pas fait à proprement parlé un pad thai, mais nous avons cuisiné un plat de nouilles sautées façon thaïe. À nouveau un incontournable ! Le secret réside dans la cuisson des pâtes de riz, pas toujours évidente à maîtriser !
Nouilles sautées façon thaïe ou phad thai de Chiang Mai
------- Ingrédients (2 personnes) -------
400g de nouilles de riz

Huile
1 gousse d’ail finement émincée
100g de poulet émincé finement
50g de tofu coupé en petits cubes

2 œufs

50g de pousses de soja
Quelques tiges de cive (oignons nouveaux)

Sauce:
1càs de sucre de palme
4càs de sauce poisson (ou moitié avec 2 càc de sauce soja)
4càs de sauce d’huître

Pour le dressage :
Cacahuètes grillées concassées
Cive
Pousse de soja
Piment en poudre
Quartiers de lime vert

---------- Préparation ----------
Temps de préparation : 25min
Temps de cuisson :
5-10min


Faire tremper les nouilles de riz dans un grand bol recouvert d’eau chaude pendant environ 20min. ne pas essayer de les faire cuire dans une casserole, elles vont se défaire sinon. Je prends de l’eau à environ 70-80°C et les laisser tranquillement tremper là-dedans. Elles finiront de cuire dans le wok.

Dans un wok, faire chauffer 1càs d’huile, y faire frire l’ail émincé, ajouter une fois l’ail brun le poulet et le tofu, bien mélanger et cuire sur feu vif jusqu’à ce que le poulet soit cuit. Remonter le tout sur les bords du wok.

Casser les œufs au fond du wok, bien remuer pour faire une sorte d’omelette. Une fois cuite, remettre la viande avec les œufs, bien mélanger puis remonter le tout sur les bords du wok.

Ajouter 1dl d’eau environ, puis les pâtes pour finir la cuisson, sur feu vif. Mélanger les pâtes sans arrêter pour ne pas qu’elles collent entre elles. Une fois cuites (il faut goûter, elles doivent être tendres et il ne doit pas rester trop d’eau), remettre toute la garniture des bords dans le fond avec les pâtes, bien mélanger. 

Ajouter le mélange de sauce et sucre, bien mélanger, ajouter le soja et la cive, éteindre le feu et mélanger le tout. 

Servir avec sur le côté un quartier de lime verte, des cacahuètes grillées réduites en morceaux, des pousses de soja supplémentaires, de la cive et du piment en poudre, à mettre selon vos goûts. 
  ---------Bon Appétit! ---------
Comme déjà discuté, c’est un des rares plats thaïlandais qui se mange avec des baguettes, alors n’hésitez pas ;)

On pourrait appeler ceci pad thai, car c’est la base de ce plat traditionnel. J’ai appris à faire le pad thai avec une sauce à base de tamarin, plus piquant que celle-ci. Mais il s’agit là déjà d’une très bonne base pour un plat qui vous rappellera certainement des souvenirs si vous êtes allés dans cette région !

Superbe découverte à Paris: Restaurant Kei!

Petite pause dans ma saga Thaïlande pour vous parler d’une superbe découverte d’un restaurant à Paris lors de mon récent passage à Paris. Fabienne me proposait d’aller manger dans plusieurs restaurants, dont le restaurant Kei, tenu par le jeune chef étoilé Kei Kobayashi, japonais d’origine. 

J’étais passé sur son site web pour me faire une idée de la cuisine proposée et j’ai été séduit par le contenu sobre, mais évocateur : « Chaque composition offre une succession d’instants de dégustations permettant de découvrir l’harmonie d’une cuisine créative et savoureuse. ». Il ne m’en fallait pas plus pour faire mon choix, cela serait le Kei !

Soirée (très) pluvieuse et froide à Paris, j’arrive avec un peu d’avance au restaurant qui était (encore) fermé à mon arrivée. Mais bon, étant déjà entré, ils ne pouvaient pas me remettre à la rue ;) j’ai donc eu tout le temps d’apprécier la salle sobre et moderne. 

La carte du soir est très simple, il s’agit de 2 propositions de menus du moment, avec soit 3 entrées et un plat, ou 5 entrées et un plat, les deux variantes suivies par 2 formages et 2 desserts. Ce fut la première option qui retient notre attention ! 

J’avais bien remarqué durant mon temps d’attente que le décor de la salle était très « minimaliste » , mais dans le bon sens du terme. Pas de tableau sur les murs, mais une bonne lumière sur les tables…il se tramait quelque chose derrière tout ceci. Et je n’avais pas tort vu qu’un des garçons de salle nous a expliqué que les tableaux ne se trouvaient pas aux murs, mais devant nous, dans nos assiettes ! Bien ! 
 
Nous commençâmes avec quelques petites bouchées apéritives très bien faites et qui donnaient une direction pour la suite: Chips de polenta à l’encre de seiche purée de poire grillée et gorgonzola, Biscuit cacao-mousse de fromage acidulé, Cuillère d’olive, et écume d’huile d’olive, Cocktail maison agrumes et vinaigre de riz. Ah et j’oublie, mais le menu allait être du style cuisine fusion, mélange entre la gastronomie française et l’art culinaire japonais…très intriguant pour moi, peu coutumier d’une pareille cuisine…
 
En première entrée, un plat que je vois encore…assiette creuse noire, sobre, avec sur le côté, toute une Salade de légumes croquants, purée de roquette et épinards, Saumon fumé au bois de hêtre. Grandiose ! Il ne nous mentait pas quand il disait que les tableaux seraient sur la table !
Nous avons continué avec un homard en 2 façons, Homard Bleu Breton laqué de sauce cocktail,écume de homard, l’autre en bouchée dans une raviole frit. Grande finesse du plat à nouveau, tout un spectacle pour les yeux ! 
 
Vint ensuite le Bar de ligne rôti sur écailles, réduction de vin rouge et cassis. A nouveau, poisson d’excellente qualité, cuisson parfaite et sauce relevée, une très belle entrée. 
En plat, nous avions choisi le cœur de filet de bœuf accompagné d’une mousse de courge japonaise  Kabocha, et jus de viande. Que dire à part que nous nous sommes régalés avec ce plat. 
Petite assiette avec 2 petits morceaux de fromage, puis 1er dessert avec un clin d’œil à l’équipe de foot et ce petit ballon en meringue: Panier d’agrumes de Mr Barchés, sorbet Basilic. Très belle préparation, légère et parfumée. 
 
Nous avons fini ce repas avec un 2ème dessert, Crème brûlée au jasmin, très agréable. 

Le service était très agréable, le rythme aussi, rien à redire ! J’ai particulièrement apprécié pouvoir aller féliciter le chef en cuisine après le repas et discuter un peu avec lui sur sa cuisine ! 

Une très jolie soirée, avec un retour à pied vers mon hôtel sur les bords de la Seine, avec Notre Dame devant moi !Encore Merci Fabienne pour cette superbe découverte que j'ai faite grâce à toi!

Si vous êtes de passage à Paris (ou sur place d’ailleurs), je ne peux que vous conseiller d’aller faire un tour dans ce restaurant 1 étoile Michelin, vous serez certainement ravi(e)s.

 Restaurant Kei
Site internet
1 étoile Michelin
5 rue Coq Héron
75001 Paris –
tel. 01 42 33 14 74

Thaïlande 2ème escale: Ayutthaya et Tom Kaa Gai !

Après nos quelques jours à Bangkok, il était temps de commencer notre voyage vers le Nord, destination Chiang Mai. Mais avant d’y arriver, passage obligé par Ayutthaya.
 La ville se trouve au confluent du Chao Phraya et du Pa Sak, la vieille ville se trouvant dans un méandre du fleuve, recoupé par un canal pour en faire une île.
 Le marché aux orchidées, proche des temples dans le centre ville! Ma fleur préférée qui pousse là-bas comme des mauvais herbes!
Une ville remplie d’histoire, puisqu’elle fut fondée au 14ème siècle par Ramathibodi 1er et devient la capitale de son royaume…Mais cette ville ne connut qu’un bref moment de gloire, car elle fut dans un premier temps pillée par les armées birmanes au 16ème siècle puis détruite au début du 18ème siècle. 
 Ne restent que des ruines des principaux temples de la région, protégées de nos jours et mis en valeurs dans des parcs historiques qui se visitent pendant la journée. Rien de tel que de louer un vélo ou un scooter pour faire le tour de la ville et passer de temple en temple (plus d’une quinzaine au total), pour visiter ces fameuses ruines.     
Ce qui surprend au début, c’est ce voir tous ces bouddhas décapités par les Birmans, il ne reste quasiment aucun bouddha entier : Souhaitant écraser Ayutthaya avec acharnement, ils ont quasiment décapité toutes les statues de Bouddha qui se trouvaient sur leur chemin.
Nous commençons par un des temples les plus connus, le Wat Phra Mahathat. Il n’y a que des ruines, mais aussi cette tête de bouddha en pierre entremêlée dans les racines d’un arbre « sacré » (habité par certains esprits). Le site est très beau, mais mieux vaut être averti, il est aussi assailli par des hordes de bus de touristes…oubliez les photos ou il n’y a personne, c’est quasiment impossible ;)
 
 
 
Le Wat Phra Si Sanptet est aussi très réputé, pour ses 3 chedis (stupa, sorte de mausolée) qui sont restés relativement intacts. La visite se poursuit, on en prend vraiment plein les yeux, nous sommes dans un musée à ciel ouvert…cette beauté me touche à chaque fois, j’avais déjà ressenti ceci lors de ma première visite en 2006 !                                                   
Ce n’est pas tout, mais le vélo, ça creuse ! Nous avons très bien à Ayutthaya au bord du fleuve. Un très bon poulet noix de cajou et du bœuf et basilic thai frit ! Savoureux avec une sauce au tamarin pimenté ! 
 
Il est temps de passer à la recette du jour. Impossible de voyager en Thaïlande sans manger une soupe à la noix de coco. La fameuse Tom Kha Gai (ou kai), soupe de noix de coco au galanga et poulet ! Le galanga fait partie de la même famille de rhizome que le gingembre, mais à un goût plus poivré et piquant, moins « pimenté ». 

Nous l’avons préparée qu’avec du lait de coco sur place, c’est bon, mais selon le lait, cette soupe est très riche. Ici, j’aime bien partir avec un bon bouillon de légumes et y ajouter de la crème de coco, plus concentrée et souvent de meilleure qualité. Vous pouvez la remplacer par 100% de lait de coco

 Soupe de poulet au lait de coco et galanga, Tom Kaa Gai
------- Ingrédients (2 pers.) -------
3dl de bon bouillon de légumes
3dl de crème de coco
2 tiges de citronnelle
5 tranches de galanga
6 feuilles de citron kaffir (kaffir lime)
1-4 petits piments rouges (selon vos goûts)

100g de filet de poulet émincé
1 oignon, coupé en 4
1 tomate, coupée en 8 (ou tomates cherry coupées en 2)
3-4 champignons (pleurote, champ. de Paris)

4 càs de sauce poisson
4 càs de jus de lime vert
2 càs de sucre de palme (ou sucre roux)

Coriandre fraîche et cive (oignon nouveau) pour servir

---------- Préparation ----------
Temps de préparation : 20min
Temps de cuisson :
10-15min


Ce qui prend le plus de temps dans cette préparation, c’est la mise ne place et découpe de tous les ingrédients !

Pour la citronnelle : pour qu’elle donne un max de goût, l’écraser avec le plat du couteau, puis la trancher en biseau. Le galanga peut se laver ou peler si besoin, mais on ne le mange pas (du moins, pas trop). Il faut retirer la nervure centrale des feuilles de kaffir lime, sinon elle donne de l’amertume désagréable. Le piment rouge va juste donner un peu de piquant, il suffit de le taper avec le plat du couteau pour qu’il s’écrase un peu. Laisser le entier comme ceci dans la soupe, et ne pas oublier de le retirer avant de déguster ;)

Ensuite, 2 façons de faire : comme en Thaïlande, à savoir, laisser toutes les herbes dans la soupe. Cela donne du goût mais ce n’est pas toujours très agréable à manger ! La citronnelle, les feuilles de kaffir et le galanga sont assez durs à mâcher… Sinon, vous pouvez faire infuser les herbes dans le bouillon chaud pendant 30min à 1h, puis filtrer et continuer la recette sans les herbes dedans. C’est beaucoup plus agréable pour manger ! Vous pouvez juste ajouter la partie tendre centrale de la citronnelle finement émincée pour donner plus de goût. 

Dans un wok, faire chauffer le mélanger bouillon et crème de coco sur feu doux (il ne faut pas que le lait de coco ou la crème bout, sinon cela va se séparer). Ajouter les herbes (citronnelle, galanga, kaffir et piment) dans le wok et laisser infuser 5min sur feux doux. 

Ajouter le poulet et laisser cuire, toujours sur feu doux. Une fois cuit (3-4min), ajouter l’oignon, la tomate et les champignons, remuer. 

Ajouter au final la sauce poisson (qui va saler la préparation !), le jus de citron et le sucre de palme. Goûter, au besoin rajouter de la sauce poisson si ce n’est pas assez salé (ou du sel de cuisine). 

Bien mélanger, servir dans des bols, ajouter un peu de coriandre fraîche et de la cive émincée.
  ---------Bon Appétit! ---------
J’en ai mangée quasiment dans toutes les villes visitées, cette soupe me plaît vraiment beaucoup ! Si vous n’aimez pas la sauce poisson, vous pouvez utiliser un peu de sauce soja pour saler la soupe, sinon cela risque fort d’être insipide!

Thaïlande: 1ère escale Bangkok et rouleaux de printemps

Impossible de ne pas vous raconter un peu mon voyage récent en Thaïlande, ni de vous présenter les recettes que nous avons concoctées à Chiang Mai durant un très bon cours de cuisine ! Et au passage, pour celles et ceux qui se disent que je devrais plutôt présenter des recettes de fêtes, vous pouvez toujours accéder à ma rubrique « Plats de fêtes » ici ;)
  
Le Wat Suthat fut construit par Râma Ier et achevé par Râma III. Il est célèbre pour son gigantesque portique de la Balançoire placé juste à l'entrée. C'est est l'un des 6 temples royaux de Thaïlande.
 Nous arrivons donc à Bangkok, chaleur et moiteur nous attaquent directement à la sortie de l’avion ! Après quelques formalités douanières et un trajet en taxi dans la circulation dense et l’atmosphère chargée de BKK, nous arrivons en centre-ville ! Au programme pour ces quelques jours, visites des différents temples, découverte du « Mont d’or » qui surplombe la ville, balade dans le palais royal, découverte du grand bouddha couché, mais aussi virée en long tail boat (bateaux rapides sur le fleuve), marche au bord du fleuve sacré, le Chao Phraya qui commence à peine à redescendre suite à la mousson.
Une alignée impressionnante de bouddha doré et en pierre dans le Wat Suthat, tout autour du temple principal !
Bangkok et sa frénésie, ses ruelles bondées, aux senteurs si différentes : agréables parfums de jasmin aux abords des artisans qui préparent des chapelets de fleur pour les prières, aux odeurs quasi pestilentielles proches de certains endroits moins propres. 
Dans les petites ruelles archi bondées de China town. On y trouve de tout, surtout des choses étranges à manger
Le nouveau BKK avec son sky train, le quartier de Silom où l’on se croirait quasiment en Europe, avec ses grands centres et magasins. Cependant au milieu de tout ceci, des temples, havres de paix unique où il fait bon de s’arrêter pour y découvrir une architecture magnifique et des bouddhas tous plus beaux les uns que les autres. 
 
 On trouve partout de quoi manger dans la rue. Cela va des brioches chinoises à gauche, au fruit sacré qu'est le durian, joli à photographier, mais tellement fort à l'odeur !
Des temples, tous différents, mais avec une ambiance si particulière…des alignées impressionnantes de bouddhas, dorés, en pierre, en toge orange ou décrépit. Des Thaïs qui s’arrêtent pour prier, quelques bâtons d’encens et fleur de lotus à la main. D’autres qui passent dans le quartier chinois en scooter, qui s’arrêtent quelques instants devant le temple, priant sur leur scooter, moteur allumé bien entendu !
Une marchande en train de préparer la fameuse salade de papaye verte et très épicée
C’est aussi c’est gens qui paraissent gentils, qui vous demandent d’où vous venez, mais qui dans le fond, vous diront qu’aujourd’hui, c’est « bouddha holiday » et qu’il est donc inutile d’aller visiter les temples …connu et archiconnu…un peu lassant et surtout dommage pour les autres personnes qui sont, elles, gentilles et bien attentionnées. 
 
 Le Wat Arun (thaï : วัดอรุณ, le temple de l'aube) est situé dans le quartier de Bangkok Yai, sur la rive droite du fleuve Chao Phraya. Son nom complet est Wat Arunratchawararam Ratchaworamahavihara ;)
BKK, c’est aussi toutes ces roulottes marchandes, qui vendant un peu de tout et n’importe quoi à boire et à manger. Des étals de fruits frais, aux artisans s qui découpent des ananas d’une main de maître. Ces petites dames qui préparent des soupes fumantes et bien odorantes, ou encore celles et ceux qui font griller des brochettes satay sur un grill improvisé dans un vieux récipient métallique...
  
A l'intérieur des enceintes du temps royal, des stupa et batiments incroyables nous attendent...mieux vaut y aller à l'ouverture pour éviter les milliers de touristiques qui s'y pressent! 
 BKK, si belle, mais aussi si bruyante avec toute cette circulation, voitures, camions, scooters, sans oublier les fameux tuk-tuk, filants à toute vitesse un peu partout, émettant des sons improbables ainsi que des fumées bleues bien épaisses… 

J’aime beaucoup cette ville qui est en mouvement, tout le temps. Cela peut être fatigant, mais elle est fascinante ! 

Je ne peux pas vous parler de BKK sans vous parler de notre expérience dans un tout petit restaurant qui ne payait pas de mine, mais qui est réputé pour faire le meilleur Pad thai de BKK ! 
Le pad thai, c’est un des plats signatures de Thaïlande, un incontournable ! Vous en trouverez quasiment partout. Comme souvent, il n’y a pas une recette, mais autant que de cuisiniers. Il s’agit de nouilles de riz sautés dans un wok, accompagné d’œuf brouillé, de poulet ou crevettes, cive émincée et d’une sauce…normalement avec du jus de tamarin…Après, tout peut varier. C’est par ailleurs un des rares plats qui se mange avec des baguettes en Thaïlande !!! (oui, seulement pour les plats avec des nouilles sautées ;)
 
Il s’agit du Thip Saman (qui est proposé dans le lonely planet, mon livre de référence pour voyager). Nous arrivons relativement tôt, mais il y a déjà la queue pour y manger. Qu’importe puisque la queue se trouve devant le restaurant, là ou un cuisinier est responsable de faire l’une des spécialités de la maison, le pad thai en omelette. Après quelques minutes d’attentes, nous sommes à table et commandons un pad thai normal ainsi que la version omelette. Une assiette en plastique qui ne paie pas de mine, mais un pad thaï vraiment très bon…et le tout, pour 90 baths, soit un peu moins de 3.- Sfr par personne !
Je pourrais vous parler des heures de BKK, mais ce blog étant consacré à la cuisine et non pas aux voyages, passons à une recette du nord de la Thaïlande ! Une entrée que l’on mange souvent, des 
Rouleaux de printemps  au poulet ou pho-pea-thod en thai
------- Ingrédients (10 rouleaux) -------
4 càs d’huile
1 càc d’ail émincé
50g de poulet très finement émincé (peut être remplacé par du tofu pour une version végétarienne)
2 càs de sauce poisson (peut remplacer par sauce soja vég.)
2càs de sauce d’huître
½ càs soupe de sucre de palme (ou brun)

100g de nouilles de riz fines, trempées dans de l’eau tiède pour ramollir, et découpées
100g de pousses de soja
4 cives, émincées finement
50ml de bouillon de légumes (ou d’eau) 

10 feuilles de pâtes pour rouleaux de printemps
1 jaune d’œuf battu pour coller
---------- Préparation ----------
Temps de préparation : 20min
Temps de cuisson :
5-10min



Dans un wok, faire chauffer l’huile, puis y faire dorer l’ail émincé, jusqu’à ce qu’il soit bien brun. Ajouter le poulet émincé, bien remuer pour ne pas que cela attache au fond du wok. Ajouter la sauce poisson, sauce d’huître et le sucre, mélanger. 
Ajouter ensuite les pousses de soja, la cive et les nouilles, mouiller avec un peu de bouillon de légumes pour faire cuire le tout. Retirer le wok du feu une fois que tout le liquide est absorbé, débarrasser sur une assiette et laisser refroidir. 

Préparer la pâte pour les rouleaux. Nous avons travaillé avec des feuilles carrées, cela semble plus simple. 
 Mettre devant soi la pâte, comme un losange. Ajouter un peu de farce, recouvrir avec la pâte et retirer vers soi pour serrer la farce. Rouler jusqu’à la moitié, puis rabattre les bords pour avoir un rouleau bien droit. Badigeonner de jaune d’œuf le bord du triangle restant pour coller, et rouler pour finir pour avoir un rouleau complet. Si vous ne comprenez pas, il existe plusieurs vidéos sur le net pour montrer comment rouler le rouleau ;)

Il suffit ensuite de faire frire dans l’huile, jusqu’à ce que les rouleaux soient bien dorés ! Débarrasser en premier sur un papier absorbe tout pour retirer l’excédant d’huile. 

Petite astuce pour ne pas casser le rouleau en le coupant (vu que la pâte est très friable) : Donner un petit coup de couteau avec le bas de la lame (partie droite la plus proche du manche) pour commencer la découpe en biseau au centre du rouleau. Il suffit ensuite de découper délicatement pour avoir de très bons rouleaux de printemps. 

Servir avec une sauce douce piquante qu’on trouve même en grandes surfaces ! Un vrai régal pour débuter un repas thaï ! 
 ---------Bon Appétit! ---------
Concernant le nom, les Thaïs nous ont tjrs parlé de Spring Rolls, donc rouleaux de printemps...d'habitude, les rouleaux de printemps sont cru, et les nems sont cuits...Du coup, il s'agit plus de nems thaïs frits.

Il faut préciser qu’il s’agit là de pâte pour rouleaux de printemps, ce n’est pas les feuilles de riz que l’on utilise pour faire les rouleaux froids !!! Demander dans votre magasin si vous avez un doute ! 

Vous pouvez aussi remplacer le poulet par du porc ou des crevettes pour changer les goûts !

A bientôt pour une prochaine ville et prochaine recette !