Detaile drecipes

C’est toujours la même chose : quand je vois un filet de thon rouge frais posé sur un lit de glace, je ne peux résister. Et celui-ci avait tout pour plaire : Frais, rouge pourpre, ferme. J’étais parti acheté des St-Jacques, je suis revenu avec les deux dans mon panier.

J’imaginais bien des pâtes fraiches avec ce filet de thon juste revenu quelques instants, avec une sauce au citron. Ou encore un tartare avec un filet d’huile de pistache ou encore …

J’ai fait dernièrement plusieurs portions de curry rouge maison, une bonne occasion d’utiliser cette pâte piquante. Il me restait encore quelques tiges de citronnelle fraiche, cela fera très bien l’affaire.


1 filet de thon frais
1-2 tiges de citronnelle fraiche
2càs de cacahuètes, grillées
2dl de lait de coco
1càc de pâte de curry rouge (selon vos goûts)
Sel et poivre


Qui dit poisson dit vin blanc ? Pas forcément, vu qu’il s agit de thon rouge, qui pourrait ressembler à une viande. L’emploi du curry est un peu plus délicat…alors voila, je vous propose ce plat avec un vin blanc fruité style Muscat ou Petite Arvine. Un Chardonnay passé en barrique ferait aussi merveille. Côté rouge, un assemblage Shiraz et Cabernet australiens (et oui, j’y reviens encore à cette merveilleuse Australie). Un Rioja accompagnerait aussi très bien cette entrée.


Parer le filet de thon, le couper en deux et les badigeonner avec un peu d’huile (style tournesol). Écraser la citronnelle avec le plat de la lame du couteau, la fendre en deux et l’émincer finement. Emballer les filets de thon avec la citronnelle dans du film alimentaire et laisser au frais 2-3 heures.

Dans une casserole, faire chauffer 1càs d’huile et y faire revenir la pâte de curry pendant 1-2 min. Ajouter un peu d’eau pour délayer la pâte, retirer du feu et ajouter le lait de coco. Chauffer le tout sans porter à ébullition. Retirer la citronnelle puis faire saisir les filets de thon de chaque côté 1-2 min dans une poêle.

Faire chauffer les assiettes au four, le plat refroidi sinon assez vite. Faire l’écume de curry avec un mixer plongeur (ou selon votre matériel). Retirer l’écume, placer au fond de l’assiette et déposer le morceau de thon au centre, parsemer de cacahuètes grillées concassées et servir immédiatement.


Une entrée, simple et parfumée, mélange de saveurs asiatiques. A vous de doser le curry pour que cela reste discret si vous l’appréciez moyennement, ou plus si vous aimez son piquant. Attention à la cuisson du thon, il mérite d’être encore un peu rosé, c’est comme ça qu’il est le meilleur !

Lumière: Photo prise avec une lumière naturelle, fin de journée.
Objectif: Sigma 18-200, à environ 180mm et f6.3, sur trépied
Iso: 200 iso

En nous promenant dans les rues de Sydney, nous sommes passés plusieurs fois devant des magasins dédiés à une seule douceur, les cupcakes. Seul hic, ces magasins étaient fermés et les étales complètement vides…

Et manque de bol, lorsque l’on passe devant une boutique ouverte, nous venons de manger…Bon, un petit cupcake, cela n’a jamais fait de mal à personne ! Petit coup d’œil dans la vitrine pour commencer…tellement de couleurs et de formes, pas facile. Rapide coup d’œil sur l’affiche récapitulant toutes les variétés, cela ne m’avance pas trop…alors faisons simple, celui qui m’attire le plus, comme ça.. Dans un coin, un cupcake noir, topping foncé, avec des morceaux de chocolat. Cela sera un « Double choc choc cupake » (ou quelque chose comme ça, ma mémoire de trentenaire me joue déjà des tours). Très bon en plus!

Du coup, petite envie de cupcake ici en Suisse à mon retour. Alors oui, je l’avoue volontiers, après mon addiction au chocolat, aux cheesecakes, à la cuisine asiatique, j’avoue être légèrement cupcake-addicted…et alors ?

Et la recette était toute trouvée : lors de notre voyage, nous nous sommes arrêtés dans une "ferme fabrique" de …. gingembre, et oui ! Pas pour visiter la chose, plutôt pour trouver une carte. Mais lors de mon passage dans le magasin, je suis tombé sur un paquet de pépites de gingembre confites. Autant dire que je savais très bien comment elles allaient être utilisées…


1 oeuf
75 g de farine
30 g de beurre
60 ml de lait
85 g de sucre
1/2 càc de levure chimique
2 càs de gingembre confit (optionnel)
1 feuille de kaffir lime
1 tige de citronnelle
Pincée de sel

Glaçage
15 gr de beurre pommade
40 gr de Philadelphia
120 gr de sucre glace
50g de ramboutan* + ramboutan* pour décorer

*Le ramboutan est un fruit exotique qui ressemble à des litchis « poilus ». D'ailleurs, Rambut veut dire cheveux en malais. On le trouve facilement en conserve dans les magasins asiatiques, vous pouvez le remplacer par des litchis.


Couper la citronnelle en rondelles, couper la feuille de kaffir lime en 4 puis faire infuser le tout 10min dans le lait tiède. Filtrer et laisser refroidir.

Dans un récipient, mélanger la farine, la levure chimique, la pincée de sel et le beurre à température ambiante. Malaxer avec les doigts pour effriter la pâte.

Dans un autre récipient, mélanger l’œuf et le sucre. Mélanger jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Rajouter ensuite l’extrait de vanille et. Ajouter cette préparation au précédent, mélanger. Ajouter ensuite progressivement le lait.

Lorsque la pâte est prête, garnir les moules en papier jusqu’au 3/4. Enfourner a 180° pendant 18 min environ. Laissez refroidir à température ambiante.

Préparer le glaçage, battre le beurre et le Philadelphia, puis fouetter le mélange avec le sucre glace et les 50g de ramboutan coupé en très petits morceaux (sinon la douille se bouche !!!). Dresser avec une poche à pâtisserie sur le cupcake, décorer avec un morceau de ramboutan et déguster sans attendre !

Lumière: Photo prise avec une lumière naturelle, indirecte, beaucoup de contraste dû au fond noir et l'assiette blanche. (mesure de la lumière sur pondéré et pas matricielle si jamais).
Objectif: Sigma 18-200, à environ 180mm et f9 pour avoir une bonne netteté, à cause du fruit posé sur le dessus
Iso: 200 iso

Si je devais prendre quelques ingrédients pour m’exiler sur une ile déserte, il y aurait surement un morceau de fromage. Un joli morceau de ce vieux Gruyère, bien salé ou un bout de parmigiano reggiano, j’aurais du mal à me priver de cet aliment.

Cela me rappelle aussi mes promenades au marché le samedi matin quand j’étais petit. Arrêt devant la roulotte de Sciboz (vendeurs réputés de fromages à Fribourg). Le fromager coupait une lichette de fromage avec son grand couteau et me la tentait avec un grand sourire. Mon choix, toujours le même : Du Gruyère, mais un vieux Gruyère, goûteux et salé. Absolument rien à voir avec « le pseudo Gruyère » qu’on trouve à peut prêt par tout.

Alors quand le Comité interprofessionnel du Gruyère de Comté m’envoie un mail sympathique, ma curiosité est piquée à vif ! On me propose de m’envoyer des échantillons pour goûter, je ne peux refuser !

Quelques jours plus tard, une petite carte laissée par le facteur m’annonce qu’un paquet m’attend à la poste. Insouciant, je passe à la poste après mon travail, pensait trouver un petit paquet qui rentrera très bien dans mon sac à dos. Mais quelle surprise quand je vois arriver la postière avec un grand paquet….pour un peu, je lui demanderais presque si elle ne sait pas tromper. Mais non, il y a bien mon nom sur ce paquet. Je rentre avec mon paquet comme je peux et découvre le contenu. Un tablier et un couteau à fromage au couleur du Comté, ainsi que 2 immenses morceaux de fromage, un vieux corsé et un jeune plus fruité, ainsi que des explications. Et bien, quelle surprise !

Je ne vais pas vous raconter l’histoire de ce fromage, vous trouverez tout ceci sur leur site qui est très bien fait. Mais voici plutôt une recette rapide et de saison


4 belles tranches de pain frais
Bonne huile d’olive
2 poignées de Roquette
Quelques radis
Jambon cru des Grisons (ou autre)
1 morceau de Comté, vieux
Poivre


Couper des belles tranches de pain frais et les faire brièvement dorer dans le toaster. Verser un fin filet d’huile d’olive sur le pain, recouvrir avec la roquette, les radis, la viande des Grisons et quelques fines tranches de Comté. Un petit tour de moulin à poivre et il ne vous reste plus qu’à prendre vos tartines et aller les manger dehors, au soleil !


On ne peut pas vraiment parler de recette mais plutôt d’une proposition. Par contre, je peux encore vous dire quelques mots à propos d’un accord met vin. Je l’ai dégusté pour ma part avec des vins rouges ou blancs, petite préférence pour le blanc. Et surtout un cépage valaisan, l’Heida, plus connu par nos voisins français sous le nom de Savagnin. Les amateurs penseront directement à un vin issu de ce cépage fameux, j’ai nommé le vin jaune du Jura. J’ai vu par la suite que la brochure proposait aussi cette association, conseillant un vieux Comté.

Et encore un mot sur l’huile d’olive qui j’ai employée, un vrai coup de cœur : Olio Franco, Olio extravergine d’oliva Dop Dauno- Gargano (Italie). Une huile d’une finesse incomparable, aux arômes enchanteurs…Je pourrais finir la bouteille avec un morceau de pain !

Lumière: Photo prise avec une lumière naturelle, en soirée
Objectif: Sigma 105mm, f9 pour avoir une bonne netteté
Iso: 200 iso

Si je croyais à la magie, je penserais que le soleil d’Australie m’a suivi dans mes bagages ! Quel plaisir de ressortir, profiter de se balader sans trois couches de pull ! A ce propos, j’ai mis quelques photos de mon voyage ici, sorte de concentré de ce que j’ai vécu pendant ces deux semaines. Avis aux amateurs.

Mais revenons à notre ciel bleu et le mercure qui remonte. Ce début de printemps m’a bien inspiré et m’a donné envie de cuisiner des plats plus légers. Fini les soupes épaisses, réconfortantes et nourrissantes, les crudités réapparaissent dans ma cuisine. Je cherchais une entrée pour un souper, suivi par quelques plats asiatiques. Quelque chose de printanier, léger vu la suite du menu et rapidement préparé, histoire de profiter de ma soirée. J’avais pensé à des cubes de thon frais marinés à l’huile de mandarine, accompagnés d’une petite salade… Mais cela ne changeait pas vraiment de ce que je fais souvent...

Non, non, quelque chose de frais…et pourquoi pas une salade ? Bon, peut-être pas une salade de pommes de terre.. Quelques jeunes pousses, des courgettes, une touche de croquant avec des pignons grillés et de la feta pour compléter le tout. Est-ce tout ? Non, encore un peu de menthe pour sa fraicheur !


2 courgettes
4 poignées de salade jeunes pousses
4 càs de pignons de pin, grillés
1 morceau de feta
Bon vinaigre balsamique
Bonne huile d’olive
Quelques feuilles de menthe fraiche
Fleur de sel


Commencer par découper les courgettes en tranches très fines à l’aide d’une mandoline. Les faire blanchir pendant 1min dans un grand volume d’eau bouillante salée. A l’aide d’un pinceau, badigeonner les tranches avec un peu d’huile d’olive et mettre les tranches sur une feuille antiadhésive. Passer au four préchauffer à 200°C jusqu’à très légère coloration (env. 10min). Sortir du four et laisser refroidir. Réserver.

Laver la salade et bien l’essorer. Mélanger la salade avec la feta coupée en cubes, les pignons et la menthe finement ciselée. Déposer quelques tagliatelles de courgettes froides sur la salade, assaisonner avec de l’huile d’olive et du vinaigre balsamique (selon vos goûts) et quelques grains de fleur de sel et un tour de moulin à poivre. Servir et déguster


Une entrée légère pour bien commencer un repas. J’ai utilisé une très bonne huile d’olive achetée lors d’un séjour en Crète. J’aime bien une huile assez verte et amère sur la douceur de la courgette. Attention au sel, la feta étant déjà passablement salée.


Lumière: Photo prise avec une lumière directe très forte.
Objectif: Sigma 105mm, f10 et flash pour dégager les coins d'ombre produits par la lumière directe
Iso: 100 iso

Me voilà de retour en Suisse. Quel contraste, ce ciel tout gris et ces températures encore quasi hivernales...Dur dur de revenir dans ces conditions. Mais je n’ai pas à me plaindre, j’ai des souvenirs magiques plein la tête! Et côté gastronomie me direz-vous ?

Ce n’est pas en 2 semaines qu’on découvre une gastronomie locale, je n’ai donc aucune prétention concernant ce sujet. Juste quelques observations faites durant ce voyage.

La cuisine australienne repose sur une cuisine anglo-saxone. Beaucoup de plats avec des œufs sous toutes formes, du bacon à toutes les sauces. Des muffins, des cheesecakes, des cupcakes et autres donuts remplissent les étales. Ah, je me rappelle de mon tout premier petit déjeuner à Melbourne: De merveilleux pancakes maison, dodus , avec du sirop d’érable et des fruits, délicieux. Smoothies, milkshake et autres Ice coffee ou chocolate vous accompagneront.

J'ai vu plusieurs fois "Banana bread" sur les cartes, nous avons donc goûté ce pain qui ressemble plus à un cake à la banane. Belles tranches toastées, c'est vraiment très bon! Nettement plus que tous les "Ham Croissant"...impossible de trouver des croissants natures!

La pavlova est parait-il un dessert typique, je ne l'ai vu dans aucune vitrine ni sur aucune carte...Par contre, j'ai goûté aux Lamingtons locaux, très agréables avec une génoise aérienne au possible. Beaucoup plus léger que les miens ;-)

Et j'allais oublier, comment ne pas parler des Tim Tam, une institution. Des biscuits consistant en un coeur de chocolat entouré par deux biscuits et un glaçage. Il fait tellement chaud qu'on les garde au frigo! J'aime bien ! J'en connais qui adore ;-)

On mange aussi beaucoup de poissons et de fruits de mer! Normal vu le pays! J’ai mangé un très bon fish and chips sur une terrasse ombragée, avec un bon verre de Chardonnay bien frais.

Et pour moi qui suis amateur de viandes rouges, quel régal! Vous la prendrez cuisson “rare” si vous les aimez saignantes, medium pour une cuisson plus longue. Des hamburgers énormes et gouteux à souhait, du filet de bœuf à volonté. Un souvenir que je ne suis pas prêt d’oublier: Mon repas d’anniversaire dans un merveilleux restaurant de Brisbane avec un filet de bœuf Wagyu à se damner! Le tout accompagné d’une Shiraz (pour les connaisseurs, un Black Guts de Rusden) envoutante et équilibrée... le paradis sur terre (encore 1001 mercis ;-) !

La tourte à la viande ou meat pie, fait partie des mets locaux..mais je ne les ai pas testées...pas trouvé celle qui m'aurait donné envie ;-)

La cuisine asiatique est aussi très présente en Australie, pour notre plus grand plaisir! Nous avons mangé plusieurs fois dans des restaurants chinois, thaïs ou même pékinois, sur une terrasse avec vue directe sur...l’opéra de Sydney, rien que ça!

La cuisine australienne est donc inspirée de plusieurs cultures. Ce qui m’a peut-être le plus étonné, c’est “l’amour” des Australiens pour les barbecues (ou barbies en OZ)! Toute une science! Pas de petits grills à charbon bien sales et peu pratiques, non, de très nombreux grills à gaz un peu partout en ville, dans les parcs ou au bord des plages. Il ne suffit plus qu’à prendre sa viande et autre et hop, un repas sympa prêt en quelques instants, à partager avec les amis. Il faut aussi dire que le climat s'y prete pariculièrement bien!

Une autre particularité, les restaurants avec la mention BYO, comprenez par là “Bring Your Own” (bring your own bottle, prenez votre bouteille)...Il suffit juste d’amener sa bouteille de vin et moyennant un petit droit de bouchon, vous la dégusterez avec les plats de votre choix, solution nettement avantageuse vu le prix des vins au restaurant!

D’ailleurs, parlons en des vins ! Je connaissais un peu les vins australiens qu’on trouve par ici, mais j’étais loin d’imaginer l’immense variété de l’offre sur place! Tant en rouge qu’en blanc. Ce qui surprend le plus, c’est que la majeure partie des bouteilles sont fermées avec un bouchon à vis. Le liège est réservé aux bouteilles plus prestigieuses. Nous avons dégusté une bouteille de Shiraz à 30$ avec une capsule...cela fait un peu bizarre, mais au moins le vin ne peut pas être bouchonné ;-) Merlot, Shiraz, Cabernet s’épanouissent à merveille dans ce climat. Tout comme les Pinot Gris, Chardonnay ou autres Gewurztraminers! Un choix énorme, il n’y a qu’à être un peu curieux!


Et pour terminer, la chose que j’ai le moins aimé: le Vegemite...produit typiquement australien qui pourrait être comparé à notre Cenovis suisse, pâte à tartiner à base de levure...rien que d’y penser, mon estomac se révolte ;-)

Rien à voir avec l’Australie, mais à mon retour, j’ai le plaisir de voir que la photo de mon lili’s choice cheesecake avait été élue 1st Place Overall du DMBLGiT de mars ^^! Une bien jolie surprise! Merci au jury!