Plat principal pour les fêtes: Boeuf, foie gras et fève Tonka!

Hier soir à Fribourg, une immense file de voitures arrêtées au centre-ville à passé 19h00…mais que se passe-t-il ? Un accident, une route fermée ? Mais non, nous sommes à quelques jours de Noël et tout le monde sort pour faire les derniers achats et cadeaux ! Alors si vous n’avez pas encore d’idée pour un de vos repas de fête, voici ma proposition ! 
Voici ma contribution pour le dernier Yummy magazine, publié début décembre. Au programme, des recettes de Noël évidemment ! 

Carole m’avait demandé de concocter une recette pour la rubrique : « épater vos amis »… J’avais envie d’utiliser du foie gras, un de mes ingrédients préférés pour les fêtes. 

Voici donc ma recette pour le plat principal !
Filet de bœuf cuisson basse température, sauce au foie gras et fève Tonka et ses accompagnements
------- Ingrédients (4 personnes) -------
Sauce foie gras
3dl de bouillon de bœuf « léger »
2 petits oignons sauce
1 feuille de laurier
3cl de Porto rouge
1 belle tranche de foie gras poêlée (env. 100g)
Env. 2dl de crème entière
Poivre
Fève tonka

Purée maison à la truffe
600g de pomme de terre pour purée (bintje)
30g de beurre
2dl de lait chaud
Sel, poivre, noix de muscade
2-3 c. à soupe d’huile de truffe
1 petite truffe noire coupée en fines lamelles (facultatif)

Accompagnements :
2 tranches de courges
2 grappes de tomates cherry (16 tomates)
Sel et poivre
Huile d’olive

Viande
1 morceau de filet de bœuf pour 4 personnes (environ 600g), PAS coupé en tranches
2 c. à soupe de beurre à rôtir (matière grasse)
4 tranches de foie gras (environ 200g)
Farine
Sel et poivre
 
---------- Préparation ----------
Temps de préparation : 1h30
Temps de cuisson :
1h


Préparation de la sauce :
Dans une petite casserole, porter le bouillon de bœuf à ébullition. Ajouter l’oignon, la feuille de laurier et le porto. Faire réduire de ¾ tout en remuant de temps en temps. Une fois le bouillon réduit, filtrer à travers un tamis fin, bien presser pour faire sortir le jus. 

Remettre la sauce dans une casserole, ajouter le foie gras poêlé coupé grossièrement ainsi que la crème, puis mixer le tout avec un mixer plongeant. Filtrer encore une fois au besoin. Rectifier l’assaisonnement (attention à ne pas trop saler), puis ajouter un peu de fève Tonka (l’équivalent d’une petite pincée) et laisser reposer hors feu.

Selon la texture de la sauce, il suffira de la réchauffer au dernier moment. Au besoin, ajouter un peu de crème pour la détendre, ou au contraire, un mélange 1 c. à café de maïzena dans 2 c. à soupe d’eau chaude pour l’épaissir au besoin. À vous de voir la consistance qui vous satisfait le plus. 

Préparation de la purée :
Éplucher les pommes de terre et les couper en deux. Dans une casserole d'eau bouillante salée, les faire cuire 20 à 25 minutes (selon la taille).

Une fois les pommes de terre cuites (la pdt doit tomber d’elle-même lorsque l’on plante une petite lame dedans), égoutter et les passer au presse-purée directement ! Il est important de ne pas trop attendre pour ne pas obtenir une purée « élastique ». Ajoutez le lait chaud, le beurre, une pincée de sel et de noix de muscade. Mélangez énergiquement jusqu'à obtention d'une purée onctueuse. Juste avant de servir, ajouter une petite tombée d’huile de truffe, bien mélanger. 

Accompagnements :
Il suffit de badigeonner les tomates grappe avec un peu d’huile d’olive. Les faire confire dans un four chauffé à 200°C pendant une petite dizaine de minutes. La peau doit juste éclater par endroits, sans plus. 

Pour la courge, découper des tranches d’un centimètre d’épaisseur. Détailler à l’aide d’un emporte-pièce, puis les blanchir rapidement dans de l’eau salée bouillante (1 minute). Égoutter délicatement, puis finir la cuisson au dernier moment dans une poêle avec un peu de matière grasse, sur feu doux. J’aime bien la courge un peu croquante, à vous de voir pour la cuisson. Au dernier moment, réchauffer le tout et finir avec une pointe de fleur de sel et un tour de moulin à poivre. 

Viande et foie gras :
Il est important d’avoir un morceau de filet de bœuf entier pour le faire cuire à basse température. Si vous avez déjà des tranches, la viande risque d’être trop cuite et moins tendre. Dans une poêle, faire chauffer 1càs de beurre à rôtir (matière grasse). Saler et poivrer le filet juste avant cuisson sur toutes les faces. Faire revenir le filet de bœuf sur tous les côtés, pour obtenir une belle coloration. Retirer de la poêle et transférer dans une feuille de papier alu. Rajouter un tour de moulin à poivre, bien fermer et mettre à cuire au four préchauffé à 60°C. Il n’y a pas de temps de cuisson, car cela dépend de votre four, taille de la viande,… Il faut par contre obtenir une température à cœur de 56°C pour avoir une viande saignante (idéal : piquer un thermomètre à sonde dans la viande, pour suivre la température pendant toute la cuisson). Compter environ 30-45 minutes selon la taille. Si la cuisson ne va pas assez vite, vous pouvez monter un peu la température du four au dernier moment. Une fois la température atteinte, il faut que tout le reste soit prêt pour dresser, car sinon la viande aura tendance à refroidir rapidement. 

En parallèle à la cuisson de la viande, préparer 4 tranches de foie gras (dénerver au besoin). Il est important d’avoir un foie de qualité qui se tienne bien à la cuisson. Juste avant la cuisson, fariner très légèrement les 2 faces. Tapoter pour enlever l’excédant de farine, puis saler et poivrer. Les faire cuire dans une poêle bien chaude chauffée à blanc, 2 minutes sur chaque face. Retirer de la poêle, puis laisser égoutter brièvement sur un papier absorbe tout pour enlever l’excédent de matière grasse.  

Dressage :
Dresser les légumes, la purée à l’aide d’une poche à pâtissier pour être plus précis. Découper le filet de bœuf, éponger un peu le sang qui pourrait sortir, dresser dans l’assiette avec le foie gras. Finir avec un filet de sauce bien chaude autour. 

Conseils :
- Préchauffer vos assiettes pour avoir un plat servi chaud à vos convives. Il est souvent délicat de servir un plat avec autant d’éléments très chauds. Il est donc important de bien faire tout réchauffer avant de servir. 

- La sauce peut être préparée le matin voir la veille. Si c’est le cas, bien la garder au frais dans un récipient hermétique. Réchauffer doucement, en ajouter au besoin un peu de liquide. Pour le servir, c’est plus joli de mettre un peu moins de sauce dans l’assiette et de servir le reste dans une saucière à côté pour les personnes qui désireraient en prendre plus. La fève Tonka donne un côté un peu inhabituel, vous pouvez ne pas en mettre si vous n’aimez pas ceci. Vous pouvez juste ne pas en mettre, ou la remplacer par du 5 épices par exemple. 

- La purée est meilleure si elle est faite minute. Ce n’est pas toujours possible…Alors mieux vaut la faire complètement (mais sans l’huile de truffe) que de précuire les pommes de terres et la finir ensuite, la purée deviendrait élastique. On peut toujours la réchauffer doucement dans une casserole (attention à bien brasser pour ne pas qu’elle colle au fond) ou au micro-onde. Ajouter au besoin un peu de liquide pour la détendre.

- Les accompagnements peuvent être préparés un peu à l’avance, il suffira de les réchauffer au dernier moment (dans la poêle pour la cuisson finale). 

- Le foie gras doit être fait minute, il se réchauffe très mal (sauf sous une salamandre). Mieux vaut donc le faire au dernier moment. La viande peut être saisie à l’avance, emballée dans l’alu et cuite au dernier moment.

Entrée de fête: panna cotta au célerie, carpaccio de St-Jaques

Petite pause dans ma série thaïlandaise pour une recette que je ne pouvais pas ne pas vous présenter à cette période de l’année (essayez de dire cette phrase rapidement en vous verrez ;)
 
Lorsque nous avons mangé chez Damien Germanier, la première entrée m’avait vraiment séduit : les coquilles St-Jacques en fin carpaccio aux pommes Granny-smith, huile à la vanille maison, crème prise de céleri au caviar et pesto de cerfeuil ! Rien que le titre donne envie, non ? 

Un plat tout en équilibre, avec le côté salé du caviar qui vient « assaisonner » le reste du plat, superbe équilibre. Joli mélange aussi au niveau des textures, avec une crème fondante, tout comme les St-Jacques, avec le croquant du caviar et de la pomme, une vraie explosion en bouche. 

Je m’étais promis de m’inspirer de cette recette pour refaire une entrée de fête chez moi ! Dans ma cuisine, je suis parti sur une base de panna cotta salée, en gardant le même mariage de saveurs qui marche très fort. 

Pour les St-Jacques, une très bonne huile d’olive avec un peu de zeste de citron vert, poivre et fleurs de sel, accompagnées de pommes granny-smith. Si vous voulez vraiment une entrée très chic et gastronomique, je ne peux que vous conseiller d’y ajouter un peu de caviar… je ne l’ai pas fait dans cette version, mais libre à vous ! 

J’ai fini avec un pesto maison de coriandre et de citron vert pour donner un peu de couleur et de peps à mon assiette

Panna cotta au céleri, carpaccio de St-Jacques au citron vert et Grany-Smith, pesto de coriandre
------- Ingrédients (3-4 personnes) -------
1.25cl de crème entière
1.25cl de demi-crème
4-6g de gélatine (2-3 feuilles)
Sel et poivre
100g de céleri cuit dans un bouillon de légumes

5-7 St-Jacques fraîche
Très bonne huile d’olive
1 citron vert lavé

2-3 pommes Grany-Smith
Eau citronnée

1 bouquet de coriandre fraîche
Zeste de citron vert
Bonne huile d’olive
Sel et poivre

Facultatif : caviar
Quelques feuilles de coriandre pour la déco

---------- Préparation ----------
Temps de préparation : 35min
Temps de repos: 2h au frais
Temps de cuisson :
5-10min


Commencer par faire cuire le céleri dans du bouillon de légumes. Il doit quasiment se défaire tout seul. Pendant ce temps, faire tremper les feuilles de gélatine dans de l’eau bien froide. Pour une panna cotta bien prise, mettre 6g, pour une panna cotta plus crémeuse, ne mettre que 4g. 

Dans une casserole, faire chauffer les crèmes, ajouter les morceaux de céleri cuits, saler et poivrer selon vos goûts. Passer le tout au mixer pour obtenir une crème très lisse (si besoin, passer au tamis fin). Remettre dans la casserole, faire chauffer le tout et y dissoudre la gélatine. Répartir dans des bols ou assiettes creuses, selon l’épaisseur désirée (plus ou moins, la quantité convient pour 3 belles portions ou 4 plus petites). 

Mettre au frais et laisser prendre 2h au minimum (tout à fait possible de préparer ceci le jour d’avant). 

Pour les St-Jacques, les rincer si besoin sous l’eau froide et les faire mariner 1h au frais dans un bol de lait additionné d’un peu de zestes de citron vert. Bien essuyer puis découper à l’aide d’un bon couteau en fines tranches (pas trop quand même, 4-5 tranches/St-Jacques). 

Mettre une rasade d’huile d’olive au fond d’une assiette, poivrer légèrement, puis délicatement déposer les tranches de St-Jacques. Badigeonner la face supérieure avec un peu d’huile d’olive, poivrer légèrement et finir en zestant un peu de citron vert sur le dessus. Laisser mariner 1h au frais. 

Pour le « pesto », mettre dans le mixer la coriandre avec un peu d’huile d’olive, sel et poivre. Bien mixer pour obtenir une purée bien verte et homogène. Réserver au frais.

Au dernier moment, préparer les pommes (pour éviter qu’elles ne s’oxydent). Découper des tranches et tailler à l’aide d’un emporte-pièce pour avoir des rondelles (idéalement même taille que la St-Jacques). Si besoin, les tremper dans un peu d’eau froide citronnée, bien essuyer avant de les utiliser. 

Pour le dressage, sortir les assiettes avec la panna cotta, (facultatif : faire un petit creux au centre et y « cacher le caviar ». Dresser une couronne avec une tranche de St-Jacques, une rondelle de pomme, etc…et déposer délicatement au centre de l’assiette.
Finir avec quelques feuilles de coriandre et le pesto en petites gouttes. Il ne vous reste plus qu’à déguster ! 
   ---------Bon Appétit! ---------
Une entrée de fête qui ravira à tous les coups vos convives ! Il est mieux de faire certaines préparations au dernier moment, mais cela ne prend pas trop de temps. Le gros du travail consiste dans la préparation et la prise de la panna cotta qui, elle, peut être faite à l’avance !

Thaïlande: 3ème escale Chiang Mai et nouilles sautées

Après avoir passé 2j dans les ruines d’Ayutthaya, il était temps de partir vers une partie de la Thaïlande que je ne connaissais pas encore, le Nord ! Étant donné que la ligne de chemin de fer était fermée pour cause de rénovations suite à une série noire de déraillements (1 par mois en moyenne), nous avons pris un bus de nuit pour nous rendre à Chiang Mai (sa traduction voulant dire rose du Nord), capitale de la province du même nom. 
C’est une ville avec une histoire riche et très mouvementée, qui s’est développée ces dernières années. La « vieille » ville se trouve au centre de Chiang Mai, entourée par des restes du mur d’enceinte et des fossés censés la protéger. Des maisons de petite taille, peu d’immeubles, cela change de BKK et de ses grands bâtiments. Il est agréable de se promener dans ces ruelles quand bien même on risque sa vie pour traverser ;)
Ce qui m’a le plus surpris, c’est l’omniprésence d’agence pour touristes, bars et restaurants à l’européen et chauffeurs de tuk-tuk qui nous interpelle tous les 20m…très, peut-être trop touristique à mon goût. Une fois plus à l’intérieur, on retrouve l’ambiance d’un village asiatique, avec son marché de produits frais, ses temples et endroits agréables. 
 Il y a un bon nombre de temples à visiter, tous plus beau les uns que les autres. Toujours cette ambiance particulière, mélange de ferveur et de sérénité qui se dégage de ces endroits « hors du temps ». 
 Impossible de ne pas se promener dans les marchés la nuit tombée, aller manger un petit quelque chose, car ce n’est pas les roulottes cuisine qui manquent ! Nous avons aussi eu la chance de pouvoir participer au grand marché du dimanche (soir), qui se déroulait dans la rue principale. Des centaines de mètres de bric-à-brac exposé en plaine rue et une ambiance très agréable. 
 
 Niveau nourriture, les fameuses soupes aux nouilles typiques de la région, mais aussi la découverte d’un très bon indien qui sut nous ravir ! Il faut dire qu’il est agréable aussi de changer un peu de goût, de manger des naans plutôt que du riz ! 
 C’est aussi à Chiang Mai que nous avons pris notre fameux cours de cuisine thaïe, pendant plus de 5h pour confectionner les différents plats que je vous propose sur mon blog ! Tellement bien ;)
Nous n’avons pas fait à proprement parlé un pad thai, mais nous avons cuisiné un plat de nouilles sautées façon thaïe. À nouveau un incontournable ! Le secret réside dans la cuisson des pâtes de riz, pas toujours évidente à maîtriser !
Nouilles sautées façon thaïe ou phad thai de Chiang Mai
------- Ingrédients (2 personnes) -------
400g de nouilles de riz

Huile
1 gousse d’ail finement émincée
100g de poulet émincé finement
50g de tofu coupé en petits cubes

2 œufs

50g de pousses de soja
Quelques tiges de cive (oignons nouveaux)

Sauce:
1càs de sucre de palme
4càs de sauce poisson (ou moitié avec 2 càc de sauce soja)
4càs de sauce d’huître

Pour le dressage :
Cacahuètes grillées concassées
Cive
Pousse de soja
Piment en poudre
Quartiers de lime vert

---------- Préparation ----------
Temps de préparation : 25min
Temps de cuisson :
5-10min


Faire tremper les nouilles de riz dans un grand bol recouvert d’eau chaude pendant environ 20min. ne pas essayer de les faire cuire dans une casserole, elles vont se défaire sinon. Je prends de l’eau à environ 70-80°C et les laisser tranquillement tremper là-dedans. Elles finiront de cuire dans le wok.

Dans un wok, faire chauffer 1càs d’huile, y faire frire l’ail émincé, ajouter une fois l’ail brun le poulet et le tofu, bien mélanger et cuire sur feu vif jusqu’à ce que le poulet soit cuit. Remonter le tout sur les bords du wok.

Casser les œufs au fond du wok, bien remuer pour faire une sorte d’omelette. Une fois cuite, remettre la viande avec les œufs, bien mélanger puis remonter le tout sur les bords du wok.

Ajouter 1dl d’eau environ, puis les pâtes pour finir la cuisson, sur feu vif. Mélanger les pâtes sans arrêter pour ne pas qu’elles collent entre elles. Une fois cuites (il faut goûter, elles doivent être tendres et il ne doit pas rester trop d’eau), remettre toute la garniture des bords dans le fond avec les pâtes, bien mélanger. 

Ajouter le mélange de sauce et sucre, bien mélanger, ajouter le soja et la cive, éteindre le feu et mélanger le tout. 

Servir avec sur le côté un quartier de lime verte, des cacahuètes grillées réduites en morceaux, des pousses de soja supplémentaires, de la cive et du piment en poudre, à mettre selon vos goûts. 
  ---------Bon Appétit! ---------
Comme déjà discuté, c’est un des rares plats thaïlandais qui se mange avec des baguettes, alors n’hésitez pas ;)

On pourrait appeler ceci pad thai, car c’est la base de ce plat traditionnel. J’ai appris à faire le pad thai avec une sauce à base de tamarin, plus piquant que celle-ci. Mais il s’agit là déjà d’une très bonne base pour un plat qui vous rappellera certainement des souvenirs si vous êtes allés dans cette région !

Superbe découverte à Paris: Restaurant Kei!

Petite pause dans ma saga Thaïlande pour vous parler d’une superbe découverte d’un restaurant à Paris lors de mon récent passage à Paris. Fabienne me proposait d’aller manger dans plusieurs restaurants, dont le restaurant Kei, tenu par le jeune chef étoilé Kei Kobayashi, japonais d’origine. 

J’étais passé sur son site web pour me faire une idée de la cuisine proposée et j’ai été séduit par le contenu sobre, mais évocateur : « Chaque composition offre une succession d’instants de dégustations permettant de découvrir l’harmonie d’une cuisine créative et savoureuse. ». Il ne m’en fallait pas plus pour faire mon choix, cela serait le Kei !

Soirée (très) pluvieuse et froide à Paris, j’arrive avec un peu d’avance au restaurant qui était (encore) fermé à mon arrivée. Mais bon, étant déjà entré, ils ne pouvaient pas me remettre à la rue ;) j’ai donc eu tout le temps d’apprécier la salle sobre et moderne. 

La carte du soir est très simple, il s’agit de 2 propositions de menus du moment, avec soit 3 entrées et un plat, ou 5 entrées et un plat, les deux variantes suivies par 2 formages et 2 desserts. Ce fut la première option qui retient notre attention ! 

J’avais bien remarqué durant mon temps d’attente que le décor de la salle était très « minimaliste » , mais dans le bon sens du terme. Pas de tableau sur les murs, mais une bonne lumière sur les tables…il se tramait quelque chose derrière tout ceci. Et je n’avais pas tort vu qu’un des garçons de salle nous a expliqué que les tableaux ne se trouvaient pas aux murs, mais devant nous, dans nos assiettes ! Bien ! 
 
Nous commençâmes avec quelques petites bouchées apéritives très bien faites et qui donnaient une direction pour la suite: Chips de polenta à l’encre de seiche purée de poire grillée et gorgonzola, Biscuit cacao-mousse de fromage acidulé, Cuillère d’olive, et écume d’huile d’olive, Cocktail maison agrumes et vinaigre de riz. Ah et j’oublie, mais le menu allait être du style cuisine fusion, mélange entre la gastronomie française et l’art culinaire japonais…très intriguant pour moi, peu coutumier d’une pareille cuisine…
 
En première entrée, un plat que je vois encore…assiette creuse noire, sobre, avec sur le côté, toute une Salade de légumes croquants, purée de roquette et épinards, Saumon fumé au bois de hêtre. Grandiose ! Il ne nous mentait pas quand il disait que les tableaux seraient sur la table !
Nous avons continué avec un homard en 2 façons, Homard Bleu Breton laqué de sauce cocktail,écume de homard, l’autre en bouchée dans une raviole frit. Grande finesse du plat à nouveau, tout un spectacle pour les yeux ! 
 
Vint ensuite le Bar de ligne rôti sur écailles, réduction de vin rouge et cassis. A nouveau, poisson d’excellente qualité, cuisson parfaite et sauce relevée, une très belle entrée. 
En plat, nous avions choisi le cœur de filet de bœuf accompagné d’une mousse de courge japonaise  Kabocha, et jus de viande. Que dire à part que nous nous sommes régalés avec ce plat. 
Petite assiette avec 2 petits morceaux de fromage, puis 1er dessert avec un clin d’œil à l’équipe de foot et ce petit ballon en meringue: Panier d’agrumes de Mr Barchés, sorbet Basilic. Très belle préparation, légère et parfumée. 
 
Nous avons fini ce repas avec un 2ème dessert, Crème brûlée au jasmin, très agréable. 

Le service était très agréable, le rythme aussi, rien à redire ! J’ai particulièrement apprécié pouvoir aller féliciter le chef en cuisine après le repas et discuter un peu avec lui sur sa cuisine ! 

Une très jolie soirée, avec un retour à pied vers mon hôtel sur les bords de la Seine, avec Notre Dame devant moi !Encore Merci Fabienne pour cette superbe découverte que j'ai faite grâce à toi!

Si vous êtes de passage à Paris (ou sur place d’ailleurs), je ne peux que vous conseiller d’aller faire un tour dans ce restaurant 1 étoile Michelin, vous serez certainement ravi(e)s.

 Restaurant Kei
Site internet
1 étoile Michelin
5 rue Coq Héron
75001 Paris –
tel. 01 42 33 14 74